10
juin
2021
Espace Média L'Ifri dans les médias
Françoise NICOLAS, citée par Corentin Chappron dans l'AGEFI Hebdo

Les prêts chinois face à leurs limites

Pékin se retranche derrière des clauses léonines pour défendre ses intérêts, sans toujours réussir à les protéger.

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La question des origines du Covid avait occulté les débats autour de la dette chinoise, mais un rapport de quatre instituts de recherche, intitulé How China Lends et sorti en mars dernier, est venu rappeler les conditions faustiennes auxquelles Pékin prête. [...] Faut-il s'inquiéter d'une stratégie prédatoire?

Parler d’un piège de la dette que tendrait la Chine aux pays émergents me semble exagéré, estime Françoise Nicolas, directeur du centre Asie à l’IFRI. D’une part, ce sont en général ces pays qui viennent demander des prêts à la Chine, et non l’inverse. Par ailleurs, les clauses quelques peu léonines de ces prêts visent surtout à protéger les intérêts de la Chine, en lui assurant une position privilégiée par rapport au reste des créanciers. Il y a une vraie contradiction entre les conditions auxquelles la Chine prête et les engagements qu’elle a pris auprès du G20 dans le contexte de la crise du Covid, comme sa participation à l’initiative sur la suspension du service de la dette des pays pauvres (DSSI) ou encore son alignement sur les pratiques du Club de Paris en matière de restructuration de la dette. Au bout du compte, et malgré ces promesses, la Chine n’a rien changé à sa manière de faire », remarque Françoise Nicolas.

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Mots-clés
dette publique Diplomatie économique Chine