The Erosion of Strategic Stability and the Future of Arms Control in Europe

Les instruments de sécurité coopérative créés pendant et depuis la guerre froide afin de promouvoir la confiance mutuelle et de réduire les risques de guerre, d’escalade accidentelle, ou de course aux armements en Europe, se trouvent de plus en plus menacés.
L’architecture de sécurité européenne a été – et demeure – affaiblie par la compétition géopolitique renouvelée, les évolutions technologiques et militaires, et par des États contournant les règles internationales ou tournant le dos aux engagements qu’ils avaient contractés. Dans ce contexte, les conditions de la stabilité stratégique en Europe doivent être réévaluées. Cette étude présente les sources d’instabilité stratégique actuelles et futures, et accorde une attention spécifique à la pratique russe de la guerre moderne. Misant sur l’ambiguïté stratégique et l’opacité opérationnelle, celle-ci apparaît particulièrement susceptible d’alimenter des dynamiques d’escalade déjà transformées par le nouveau contexte stratégique et opérationnel. L’étude préconise une double approche afin de renforcer la stabilité stratégique en Europe. Un effort durable de renforcement des capacités de dissuasion et de défense devrait être combiné avec des mesures de sécurité et de maîtrise des armements permettant de réduire la méfiance réciproque, les facteurs de pression en faveur de l’escalade en temps de crise, et les risques de guerre conventionnelle ou nucléaire en Europe.
Ce contenu est disponible en anglais : The Erosion of Strategic Stability and the Future of Arms Control in Europe
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLa guerre au commerce au XXIe siècle. Enjeux et défis pour la Marine française
La guerre au commerce en mer, définie comme le ciblage des navires marchands ou des infrastructures économiques d’un adversaire, demeure une pratique persistante malgré son interdiction formelle dans certaines configurations depuis le XIXe siècle. Les récents événements en Ukraine (blocus russe des ports en 2022) et en mer Rouge (attaques houthis en 2023) illustrent la permanence de cette stratégie dans un contexte de maritimisation croissante des échanges mondiaux.
2001-2025 : guerre globale contre le djihadisme
Malgré des moyens considérables dédiés à la guerre globale contre le terrorisme, la menace djihadiste n’a pas disparu.
L’Iran face à ses limites : 10 points sur les causes structurelles d’une cassure tactique
Proxies régionaux. Soutien de Moscou. Latence nucléaire. Dissuasion balistique. L’équilibre sur lequel Téhéran avait bâti sa doctrine a chancelé — avec une rapidité impressionnante. Une semaine après l’annonce d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, il est possible de dresser un bilan détaillé des raisons structurelles qui ont permis à Tel Aviv de déjouer les plans de la République islamique et de dégager des perspectives.
Repenser la fonction « Protection – Résilience ». Un nécessaire changement de paradigme face à un environnement qui se durcit
La France comme les autres pays européens est confrontée de manière directe, tout particulièrement depuis le début de la guerre en Ukraine, à une stratégie hybride de déstabilisation mise en œuvre par la Russie. Cette stratégie se matérialise dans l’ensemble des champs et des milieux possibles d’affrontement et a pour objectif, outre de saper le soutien occidental à l’Ukraine, d’affaiblir les pays européens avec lesquels la Russie se perçoit dans une confrontation systémique de long terme.