Israël-Hezbollah : la nouvelle équation stratégique
Après la guerre de l’été 2006 entre Israël et le Hezbollah, une logique de dissuasion s’est établie entre ces deux acteurs. Les crises sporadiques ont ainsi été contenues et n’ont pas évolué vers des affrontements de grande ampleur.
"Netanyahou s'est finalement ressaisi"
Ce mercredi 20 mai, le ministre de la Défense israélien avait prévu de mettre en place un projet pilote, qui visait à interdire aux Palestiniens d'emprunter les mêmes bus que les Israéliens pour rentrer en Cisjordanie. Moshé Yaalon avait prévu de tester ce dispositif pendant trois mois avant de le mettre définitivement en place. Un dispositif qui lui sembait raisonnable mais qui s'apparente pourtant à une mesure digne de l'apartheid. Devant le tollé suscité, le Premier ministre Netanyahou a immédiatement gelé le projet. Une semaine après la formation du gouvernement, c'est donc le premier signe de désaccord au sein de la coalition formée par Netanyahou. Preuve aussi que les ultra-nationalistes - dont Moshé Yaalon fait partie - n'ont peur de rien depuis qu'ils ont fait une entrée fracassante dans le gouvernement.
Interview avec Dominique Moïsi, conseiller spécial auprès de l'IFRI et grand connaisseur de la politique israélienne.
La diaspora juive et la crise russo-ukrainienne
Le rôle des diasporas lors des crises suscite deux questions majeures : ces diasporas représentent-elles une menace intérieure pour la sécurité des États ? Pourquoi certaines tentatives de les utiliser comme instrument de politique étrangère aboutissent-elles tandis que d’autres échouent ? L’analyse de la crise ukraino-russe commencée en 2014 permet de donner quelques éclairages. Dans cette note, l’auteur examine les réactions politiques des Juifs d’Ukraine et de Russie pour conclure que les divergences entre ces diasporas suivent les lignes de fracture entre les États ukrainien et russe.
Paris - Jérusalem : les raisons de l’alya
L’annonce du nombre de Français juifs migrant en Israël est devenue, depuis quelques années, un moment de l’actualité politique française, précisément depuis 2000 et le début de la deuxième Intifada. Alors que l’alya de juifs de France n’est pas un phénomène nouveau - il aurait concerné plus de 90 000 personnes depuis la création d’Israël en 1948 - l’augmentation nette des violences antisémites a donné aux départs une signification nouvelle. Pouvoirs publics et médias scrutent, avec inquiétude, des chiffres passés d’environ 2 500, en 2004, à plus du double dix ans plus tard. 2014 s’annonce comme une année record.
Vers une troisième intifada ?
Depuis quelques semaines, les incidents, souvent tragiques, se multiplient à Jérusalem, mais aussi en Cisjordanie voire en Israël même. La presse israélienne, quelle que soit sa sensibilité politique, débat ouvertement des risques d’une troisième Intifada. Cette perspective est-elle d’actualité ?
John Kerry au Proche-Orient : de la diplomatie de la faiblesse à la diplomatie de l'espoir ?
En 2013, Barack Obama et John Kerry ont difficilement réussi à pousser les dirigeants israéliens et palestiniens à reprendre les négociations de paix. Dans le même temps, Washington a renoué le dialogue avec Téhéran pour tenter de trouver une solution au problème du nucléaire iranien.
La solution à deux États est encore possible
Nombre d’Israéliens et de Palestiniens s’élèvent contre la « solution à deux États ».
Russie. Visite du président Poutine en Israël et dans le reste du Proche-Orient : les intérêts de Moscou dans la région
La visite de Poutine au Moyen-Orient s'inscrit dans un contexte délicat. En effet, le soutien russe à la Syrie suscite une réprobation croissante de la communauté internationale, sans pour autant infléchir la position de Moscou. Il y a également la tentation de conférer un rôle accru à Téhéran sur la scène régionale, tout en procédant à un rapprochement avec Israël. Moscou fut le premier état à reconnaître l'existence de l'état hébreu en 1948, et il semble aujourd'hui que Poutine rejoigne un peu la positon d'Obama qui, après avoir soutenu les révolutions arabes, préfère désormais se rapprocher du plus stable et du plus ancien allié qu'il a dans la région.
Chine : une nouvelle diplomatie ? / Israël/Palestine
La Chine est une nouvelle et lourde puissance, c’est entendu. Mais avec quel effet sur le système international, ses ententes, ses structures ? Le poids de Pékin détraque-t-il, en soi ou par une stratégie délibérée, les organismes qu’elle intègre ? La Chine semble se couler, sauf exception, dans les procédures qui fonctionnent, sans entreprendre de les miner ou de les contester. Mais quand les structures de dialogue existent peu, la revendication chinoise prend tout son poids, comme dans le cas des rivalités en mer de Chine méridionale.
La perception israélienne du non-printemps palestinien
Alors que traditionnellement la question israélo-palestinienne fait la une des médias et se trouve régulièrement à l’agenda des institutions de la communauté internationale, la transformation globale de la région et le raz de-marée révolutionnaire qui ont ébranlé le Maghreb et le Machrek ont curieusement relégué celle-ci en marge des débats politiques.
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