John Kerry au Proche-Orient : de la diplomatie de la faiblesse à la diplomatie de l'espoir ?

En 2013, Barack Obama et John Kerry ont difficilement réussi à pousser les dirigeants israéliens et palestiniens à reprendre les négociations de paix. Dans le même temps, Washington a renoué le dialogue avec Téhéran pour tenter de trouver une solution au problème du nucléaire iranien.
Benjamin Netanyahou établissant un lien clair entre le dossier iranien et le conflit israélo-palestinien, le rapprochement Obama-Rohani a compromis les chances d’aboutir à un accord israélo-palestinien.
Antoine Coppolani est professeur d’histoire contemporaine à l’université Paul-Valéry de Montpellier. Spécialiste de la politique étrangère américaine, il a notamment publié Richard Nixon (Paris, Fayard, 2013).
Article publié dans Politique étrangère, vol. 79, n° 3, automne 2014
Plan de l’article :
Un nouveau « pivot » ? Le reset avec Israël
La reprise des négociations israélo-palestinienne
L’Iran entre dans l’équation
Des dossiers épineux et plein d’ambiguïtés
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