L’ancrage de la Garde nationale sur le territoire : quel bilan ?

La Garde nationale, née dans le sillage des attentats de 2015 et 2016, visait à renforcer le lien armée-nation sur tout le territoire, en rassemblant sous une même appellation les réserves des forces armées, de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale.

• La Garde nationale a rempli ses objectifs de développer les capacités des réserves, mais n’en a pas modifié l’organisation ni l’emploi. Chacune de ses composantes demeure autonome pour employer et organiser ses unités, selon le modèle de « réserves intégrées ».
• Sa création n’a pas eu d’effet sur l’ancrage territorial des réserves et sur la correction des « déserts militaires », bien que cet ancrage territorial soit nécessaire au renforcement du lien armée-nation.
• Il est possible d’accentuer la territorialisation de ces réserves, par la création de nouvelles unités, l’élargissement du périmètre de la Garde nationale, et une réflexion coordonnée sur son emploi en cas de crise touchant le territoire national.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
L’ancrage de la Garde nationale sur le territoire : quel bilan ?
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesÉconomie des échanges de salves : vers la fin de la polyvalence des munitions ?
Les conflits de la décennie 2020 voient l’apparition d’échanges de salves d’effecteurs automatisés conventionnels (missiles, drones, etc.) à des fins offensives et défensives, dont les profils de vol et les performances se diversifient rapidement.
Armes à sous-munitions et mines antipersonnel. La maîtrise des armements face aux menaces existentielles
Face à la menace d’une agression russe à l’Est de l’Europe, la Finlande, les pays baltes et la Pologne tournent le dos à des décennies d’interdiction des mines antipersonnel et des armes à sous-munitions, marquant le retour d’armes longtemps proscrites au nom de la sécurité de leurs frontières.
Le corps d’armée, nouvel étalon de puissance pour les forces terrestres
Face au retour de la guerre de haute intensité, notamment en Ukraine, le corps d’armée redevient un échelon essentiel. Seul capable de coordonner plusieurs divisions, il permet une manoeuvre interarmes et multi-milieux cohérente à grande échelle. La France entend se positionner comme nation-cadre d’un tel outil de puissance.
Un consensus fragilisé ? La pression sur la norme contre les essais nucléaires
À l’exception de la Corée du Nord, aucun État n’a mené d’essais nucléaires au xxie siècle, rendant compte de l’émergence d’une norme internationale forte contre de tels essais.