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Après Barkhane : repenser la posture stratégique française en Afrique de l’Ouest

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Focus Stratégique
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Accroche

Près d’une décennie après sa guerre victorieuse contre le terrorisme au Mali, la France est aujourd’hui en passe de tourner une page de son histoire militaire en Afrique. La fin prochaine, et pourtant programmée depuis le printemps 2021, de l’opération Barkhane, survient cependant dans un contexte stratégique particulièrement dégradé.

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Patrouilles dans les rues de Gao, 2019
Patrouilles dans les rues de Gao, 2019
Maréchal des Logis Tanhao Stadel / Armée de Terre
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Alors que la constitution d’un solide partenariat de combat avec les armées locales constituait le cœur de la stratégie française, le drapeau tricolore quitte le Mali dans un contexte de rupture diplomatique et de progrès sans équivoque de l’influence russe dans le pays. Au même moment, l’éclatement de la guerre en Ukraine transforme le paysage géopolitique européen, interroge nécessairement sur la posture expéditionnaire de la France et ses efforts pour européaniser la lutte contre le terrorisme au Sahel. Cette menace djihadiste enfin, ne cesse de progresser, se frayant progressivement un chemin vers les pays du golfe de Guinée où se situent le cœur des intérêts politiques, économiques et sécuritaires français dans la région.

Ce constat impose l’urgence d’une réaction et d’une adaptation de la posture stratégique française dans toute la région. Elle doit viser tout d’abord la redéfinition de ses ambitions et de ses objectifs, avec une appréciation lucide des moyens qui peuvent y être consacrés. Enfin, elle doit conduire à une adaptation globale et cohérente de son dispositif.

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ISBN / ISSN

979-10-373-0537-4

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Après Barkhane : repenser la posture stratégique française en Afrique de l’Ouest

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Élie TENENBAUM

Élie TENENBAUM

Intitulé du poste

Directeur du Centre des études de sécurité de l'Ifri

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Un soldat contemplant un coucher de soleil sur un véhicule blindé de combat d’infanterie
Centre des études de sécurité
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Héritier d’une tradition remontant à la fondation de l’Ifri, le Centre des études de sécurité de l'Ifri fournit aux décideurs publics et privés ainsi qu’au grand public les clefs de compréhension des rapports de force et des modes de conflictualité contemporains et à venir. Par son positionnement à la jointure du politique et de l’opérationnel, la crédibilité de son équipe civilo-militaire et la diffusion large de ses publications en français et en anglais, le Centre des études de sécurité constitue dans le paysage français des think tanks un pôle unique de recherche et d’influence sur le débat de défense national et international.

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Soldats français lors d’un exercice en forêt
Laboratoire de recherche sur la défense (LRD)
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Le Laboratoire de recherche sur la défense est un programme qui vise à stimuler le débat stratégique en traitant de sujets à la jointure du « technico-opérationnel » et du « politico-stratégique ». Structure unique en France, il associe des chercheurs civils à des « military fellows » issus de chacune des trois armées pour produire des travaux portant sur les politiques de défense, l’adaptation capacitaire et stratégique des armées, et de prospective sur les conflits de demain.

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Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?

Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?

Date de publication
01 octobre 2024
Accroche

Les Mots armes d’une nouvelle guerre rappelle une vérité souvent oubliée : les mots tuent. Ils préparent l’action militaire et lui donnent un sens. Alors que chaque événement retentit désormais dans le monde entier, répercuté de smartphone en smartphone ou d’ordinateur en ordinateur, tout acte de guerre tend à devenir un acte de communication, et inversement. Les états-majors l’ont aujourd’hui bien compris et se saisissent de cette guerre des récits faite d’armes immatérielles pour intimider des ennemis, rassurer ou galvaniser des opinions publiques chauffées à blanc par le flot d’images reçues sur les réseaux sociaux.

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Après la mort de Nasrallah, quelle stratégie régionale pour l’Iran ?

Date de publication
29 septembre 2024
Accroche

Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a été tué dans une frappe israélienne à Beyrouth le 27 septembre. La milice et son dirigeant étaient considérés comme le fer de lance de l’Axe de la Résistance, cette coalition de groupes miliciens majoritairement chiites qui sont au coeur de la stratégie régionale de l’Iran. 

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Devenir secrétaire général de l'OTAN. Entre critères objectifs, coutumes et homogénéité

Date de publication
26 septembre 2024
Accroche

Après dix ans à la tête de l’OTAN de 2014 à 2024, un record de longévité dû au contexte particulier de la guerre en Ukraine, le Norvégien Jens Stoltenberg quitte ses fonctions de secrétaire général. Son successeur, choisi par les chefs d’État et de gouvernement des États membres, sera Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas pendant près de quatorze ans. Cette nomination invite à questionner les critères et les logiques de sélection des secrétaires généraux, alors que de nombreuses études démontrent l’importance significative du secrétariat international et le rôle croissant du secrétaire général dans le fonctionnement interne de l’Alliance. 

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EUDIS, HEDI, DIANA : que se cache-t-il derrière trois acronymes de l'innovation de défense ?

Date de publication
25 septembre 2024
Accroche

En Europe, alors que la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine montre peu de signes d'apaisement, un écart persistant subsiste entre les besoins en matière de sécurité et les dépenses de défense. Conformément à un engagement de 2006, inscrit lors du sommet de l'OTAN au Pays de Galles en 2014, les membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) doivent consacrer au moins 2 % de leur produit intérieur brut (PIB) national à la défense, dont 20 % doivent être investis dans l'équipement ainsi que la recherche et le développement. En 2024, seuls 23 Alliés sur 32 devraient atteindre ou dépasser cet objectif, bien qu'il s'agisse d'une amélioration notable par rapport aux trois pays en 2014. Ce total inclut les États-Unis (US), qui consacrent 3,38 % de leur PIB à la défense, représentant près de 70 % de l'ensemble des dépenses de défense des membres de l'OTAN.

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Patrouilles dans les rues de Gao, 2019
Maréchal des Logis Tanhao Stadel / Armée de Terre

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