Cyber-influence : les nouveaux enjeux de la lutte informationnelle

L’émergence d’une « info-sphère » numérique a considérablement modifié la nature de la stratégie militaire d’influence.

Si les opérations d’information qui en découlent sont aussi anciennes que la guerre, les belligérants ont dû faire évoluer leurs stratégies en la matière, afin de s’imposer dans le cyberespace.
Outre des acteurs non étatiques tels que l’État islamique y ayant recours dans une logique d’asymétrie, de grandes puissances comme la Chine, les États-Unis et la Russie se sont également montrées très actives en matière de lutte informationnelle dans le cyberespace.
Dans un avenir proche, le développement de l’intelligence artificielle et des techniques de personnalisation, la modification de contenus ou l’emploi de la blockchain sont susceptibles de bouleverser la manière dont les armées appréhendent la guerre de l’information.
Les transformations de ce domaine de lutte posent donc de nombreux défis aux armées, qui doivent s’adapter à une confrontation dépassant désormais leur cadre propre.
À charge donc pour la France de prendre dès aujourd’hui la mesure de ces enjeux, et de mettre en œuvre un aggiornamento stratégique et capacitaire.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
Cyber-influence : les nouveaux enjeux de la lutte informationnelle
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analyses2001-2025 : guerre globale contre le djihadisme
Malgré des moyens considérables dédiés à la guerre globale contre le terrorisme, la menace djihadiste n’a pas disparu.
L’Iran face à ses limites : 10 points sur les causes structurelles d’une cassure tactique
Proxies régionaux. Soutien de Moscou. Latence nucléaire. Dissuasion balistique. L’équilibre sur lequel Téhéran avait bâti sa doctrine a chancelé — avec une rapidité impressionnante. Une semaine après l’annonce d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, il est possible de dresser un bilan détaillé des raisons structurelles qui ont permis à Tel Aviv de déjouer les plans de la République islamique et de dégager des perspectives.
Repenser la fonction « Protection – Résilience ». Un nécessaire changement de paradigme face à un environnement qui se durcit
La France comme les autres pays européens est confrontée de manière directe, tout particulièrement depuis le début de la guerre en Ukraine, à une stratégie hybride de déstabilisation mise en œuvre par la Russie. Cette stratégie se matérialise dans l’ensemble des champs et des milieux possibles d’affrontement et a pour objectif, outre de saper le soutien occidental à l’Ukraine, d’affaiblir les pays européens avec lesquels la Russie se perçoit dans une confrontation systémique de long terme.
Réformer les commandements de l’OTAN. Entre européanisation, émergence de nouveaux leaders et rôle des États-Unis
Au moment où le Sommet de l'OTAN se tient à La Haye du 24 juin au 25 juin 2025, la réélection de Donald Trump à la présidence américaine interroge profondément la nature du lien transatlantique. Si les garanties de sécurité de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), article 5 et dissuasion nucléaire notamment, ne sont pour l’instant pas officiellement remises en cause ou amoindries, des projets de la nouvelle administration portent sur le désengagement de fonctions au sein de l’Alliance, en particulier le poste de SACEUR (Supreme Allied Commander Europe).