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Le Livre blanc allemand 2016. La consolidation du “consensus de Munich” et des questions qui persistent

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Le nouveau Livre blanc allemand sur la politique de sécurité et l’avenir de la Bundeswehr paru en juillet 2016 témoigne de la volonté de l’Allemagne de s’investir davantage sur la scène internationale, d’assumer plus de responsabilité et d’assurer un leadership en étroite concertation avec ses partenaires en Europe et dans le monde.

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C’est cette ligne politique que l’on appelle désormais le « consensus de Munich » en référence à plusieurs discours tenus par de hauts responsables allemands lors de la conférence annuelle sur la sécurité dans la capitale bavaroise. Tout en cherchant à jouer un rôle plus important, Berlin reste en même temps fidèle à soi-même en misant sur le multilatéralisme, l’approche globale, et en insistant sur le fait que la Bundeswehr n’est qu’un outil parmi d’autres de la politique de sécurité allemande – et pas forcément le plus approprié dans tous les cas.

Bien sûr, des questions sur la politique de sécurité allemande persistent à la suite de la publication du nouveau Livre blanc. Le texte représente un réel pas en avant pour la politique de sécurité allemande, mais la mise en œuvre des ambitions nouvellement déclarées induit des mesures et des actions qui vont bien au-delà de la consolidation du « consensus de Munich » sous la forme d’un document stratégique. Cela concerne la question de savoir sous quelles conditions la Bundeswehr pourra être envoyée à l’étranger, notamment dans le cas de scénarios sans base juridique précise, mais aussi la dimension capacitaire et la volonté politique d’accompagner ces nouvelles ambitions sur le plan financier.

 

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Le Livre blanc allemand 2016. La consolidation du “consensus de Munich” et des questions qui persistent

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Barbara KUNZ

Intitulé du poste

Ancienne chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Ifri

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Porte de Brandebourg
Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa)
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Le Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) a été créé en 1954 par un accord intergouvernemental entre la République fédérale d’Allemagne et la France, afin de mieux faire connaître l'Allemagne en France et analyser les relations franco-allemandes y compris dans leurs dimensions européennes et internationales. Dans ses conférences et séminaires, qui réunissent experts, responsables politiques, hauts décideurs et représentants de la société civile des deux pays, le Cerfa développe le débat franco-allemand et suscite les propositions politiques. Il publie régulièrement des études à travers deux collections : les « Notes du Cerfa » et les « Visions franco-allemandes ». 

Le Cerfa entretient des relations étroites avec le réseau des fondations et des think tanks allemands. En plus de ses activités de recherche et de débat, le Cerfa promeut l’émergence d’une nouvelle génération franco-allemande à travers des programmes de coopération originaux. C'est ainsi qu'en 2021-2022, le Cerfa a conduit un programme sur le multilatéralisme avec la Fondation Konrad Adenauer de Paris. Ce programme s'adresse à des jeunes professionnels des deux pays intéressés par les enjeux du multilatéralisme dans le contexte de leurs activités. Il a couvert une large gamme de thèmes relatifs au multilatéralisme, tel que le commerce international, la santé, les droits de l’homme et la migration, la non-prolifération et le désarmement. Auparavant, le Cerfa avait participé au dialogue d’avenir franco-allemand, co-piloté de 2007 à 2020 avec la Deutsche Gesellschaft für auswärtige Politik (DGAP) et soutenu par la Fondation Robert Bosch, ou encore le groupe Daniel Vernet (anciennement Groupe de réflexion franco-allemand) qui avait été fondé en 2014 à l’initiative de la Fondation Genshagen.

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