Au moment où j’écris ces lignes, l’évolution de la pandémie de COVID-19 semble donner raison à ceux des épidémiologistes ou virologues qui nous annoncent depuis un certain temps que la vague est en train de passer.
Santé
Les questions de sécurité sanitaire ont très tôt retenu l’attention de l’Ifri : dynamique des épidémies, résilience des systèmes de santé, rôle des Etats, des organisations internationales et des ONG. Dès 2008, l'Ifri a par exemple lancé un programme triennal dédié à la santé et à l'environnement. Dans ce cadre, des travaux ont été conduits sur des sujets variés comme la grippe H1N1 ou la coopération sanitaire internationale.
Agissant comme un catalyseur des relations internationales, la pandémie de COVID-19 a accéléré et amplifié des tendances géopolitiques jusqu'alors latentes. Depuis le début de cette pandémie, l’Ifri a produit de nombreuses analyses sur ses conséquences mondiales, régionales ou sectorielles.
Comptabilisant 59 854 cas officiels et 329 décès dus au COVID-19 en date du 20 mai 2020, l’Arabie Saoudite se place au troisième rang des plus grands foyers d’infection au Moyen-Orient après la Turquie et l’Iran. Comme ses voisins du Golfe, le Royaume enregistre cependant l’un des...
En Afrique de l’Ouest, le premier cas de COVID-19 a été enregistré au Nigeria à la fin du mois de février. Progressivement, le virus s’est propagé dans les villes puis les campagnes des 17 pays de la région.
Avec 138 657 cas et 3 786 décès déclarés au 11 mai 2020, la Turquie est le neuvième pays le plus touché en nombre de cas par le coronavirus COVID-19 dans le monde, premier au Moyen-Orient. Depuis l’annonce du premier cas le 11 mars, la gestion de l’épidémie dans le pays, qui se positionne...
Après mon premier édito il y a un mois (une éternité !), je reviens vers vous, sous la forme de quelques remarques concises.
Au 27 avril, deux pays africains membres de la Communauté de développement d'Afrique australe (CDAA ou SADC selon le sigle anglais) n’avaient pas encore enregistré de cas de COVID-19[1] : le Lesotho et les Comores.
...Au Liban, la propagation du COVID-19 reste relativement limitée. À la mi-avril, le pays a enregistré 670 infections et 21 décès pour une population d’environ 7 millions d’habitants.
Le printemps 2020 devait offrir deux points d’orgue à Vladimir Poutine. Le 22 avril, un vote populaire était censé couronner la procédure de révision constitutionnelle, ouvrant le chemin au maintien du président russe au pouvoir jusqu’en 2036.
« Quand la Chine tousse, le reste de l’Asie s’enrhume. » Jamais cette boutade n’aura été aussi appropriée. La crise du COVID-19 a révélé l’ampleur de la dépendance de l’ensemble des pays d’Asie orientale à l’égard de la Chine, avec des implications profondes sur l’ensemble de la...
Six semaines après les premiers cas apparus en Afrique du Nord puis en République sud-africaine, le continent comptait au 14 avril 16 000 cas de COVID-19.
...L’Allemagne prolonge son « confinement partiel » jusqu’au 7 mars et va fermer ses frontières avec la République tchèque et la région autrichienne du Tyrol. Malgré une courbe des contaminations en baisse, Berlin craint l’impact délétère des nouveaux variants.
Alors que le pays se voit livrer moins de doses que prévu, Angela Merkel s’est prononcée mardi soir en faveur d’une approbation du vaccin russe, le Spoutnik V. Un moyen supplémentaire pour juguler l’épidémie, mais aussi une façon d’apaiser les relations avec la Russie, toujours très tendues.<...>
Pourra-ton fêter noël en famille ? Cette question est au centre de toutes les attentions, également en Allemagne.
L’Allemagne a enregistré le « premier signe » d’une amélioration de la courbe des contaminations, jeudi 12 novembre. Régulièrement cité comme un modèle, notre voisin d’Outre-Rhin suit pourtant la même trajectoire que la France. Avec quelques avantages structurels non négligeables.
Après la diffusion du documentaire "Etats-Unis, les sacrifiés de la santé", Marina Carrère d'Encausse et ses invités débattent des faiblesses du système de santé aux Etats-Unis.
Retards dans les tests, équipements et organisation... À force de considérer la santé comme une dépense et non un investissement, la France s’est bien moins préparée que l’Allemagne pour gérer la crise du Covid-19.
Nos voisins ont mieux géré la crise sanitaire que nous : grâce à leur politique de santé, les Allemands songent déjà au déconfinement.
Grâce au confinement massif de la population, il semblerait que le nombre de personnes infectées par le coronavirus commence à se stabiliser dans plusieurs régions des États-Unis.
...L’addiction aux antidouleurs est devenue un immense problème de santé publique aux États-Unis, explique la politologue Laurence Nardon.