
Dissuasion et prolifération

A rebours des espoirs nés de la chute du Mur de Berlin voyant dans l’arme nucléaire le symbole d’une ère révolue, ou même des ambitions plus pragmatiques exposées en 2009 dans le discours de Prague de Barack Obama, la perspective d’une élimination des armes nucléaires apparaît lointaine, et en décalage avec les bouleversements géopolitiques profonds que connaît le système international – redistribution de la puissance au profit des pays émergents, avenir incertain du lien transatlantique, rivalités territoriales persistantes et déstabilisation du pourtour méditerranéen et du Moyen-Orient…
Etabli au sein du Centre des études de sécurité de l’Ifri, le programme Dissuasion et prolifération a vocation à éclairer le débat public sur une problématique complexe mêlant des dimensions techniques, régionales, diplomatiques et budgétaires. La place du nucléaire doit être en effet appréhendée dans les équilibres de puissance contemporains globaux et régionaux, ainsi que dans les stratégies des puissances nucléaires comme des candidats éventuels à la prolifération. A cette fin, le programme produit et diffuse des analyses approfondies examinant les postures nationales et les stratégies adossées aux armes nucléaires, les efforts multilatéraux de réduction des arsenaux et de renforcement du régime de non-prolifération, ou encore le développement de capacités stratégiques associées aux missions de dissuasion (frappe stratégique rapide et défense antimissile balistique).
Le programme Dissuasion et Prolifération de l'Ifri anime également, en partenariat avec la Fondation pour la Recherche Stratégique, le Réseau Nucléaire et Stratégie - Nouvelle Génération destiné aux étudiants et jeunes professionnels intéressés en vue d’approfondir leur formation, et de nourrir leur réflexion, sur les questions nucléaires militaires, en particulier la dissuasion ainsi que la non-prolifération.
Chercheur, Directeur du Centre des Études de Sécurité de l'Ifri
...Chercheuse, Centre des Etudes de Sécurité de l'Ifri
...Conseiller du Centre des études de sécurité de l'Ifri
...Les défenses antimissiles sont l'occasion d'un débat international intense à peu près tous les dix ans: ce fut le cas dans les années 1960 et 1970 avant la conclusion du traité ABM (Anti-Ballistic Missiles Treaty), dans les années 1980 avec l'Initiative de défense stratégique (IDS), et dans...
Alors que l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien semblait voué à l'échec après le retrait américain décidé par Donald Trump, un nouveau compromis entre les pays signataires serait sur le point d'être trouvé. L'accord limitant le programme nucléaire iranien peut-il encore être sauvé ?
Rapprochement économique, alliance militaire, "complicité" dans l'invasion de l'Ukraine... La Biélorussie, devenu un état vassal de la Russie, multiplie les signes d'allégeance envers Moscou et pourrait même accueillir une partie de l'arsenal nucléaire russe à la faveur d'une modification de...
Vladimir Poutine a multiplié les messages à destination des Européens et des Américains sur ses capacités de dissuasion. Cette escalade verbale intervient alors que la plupart des traités encadrant les armes atomiques ne sont plus en vigueur.
En annonçant l'invasion de l'Ukraine, le président russe a fait une mise en garde inquiétante en cas d'interférence avec ses projets expansionnistes.
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a affirmé que son pays serait prêt à accueillir des «armes supernucléaires» en cas de menace de la part des Occidentaux. Un référendum le 27 février doit annuler le statut dénucléarisé du pays. Héloïse Fayet est chercheuse au...
La Chine, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie ont publié lundi une déclaration «pour prévenir la guerre nucléaire et éviter les courses aux armements». Alors que tous réarment ou modernisent leur arsenaux.
Les négociations entre les sept membres de l'accord sur le nucléaire iranien ont pu reprendre à Vienne le 29 novembre dernier, après cinq mois de suspension. Toutefois, les discussions demeurent laborieuses et font planner le doute quant à un retour possible à l'accord de 2015.
Les négociations sur le nucléaire iranien entre les grandes puissances et l’Iran ont repris le 29 novembre à Vienne.
Joe Biden peut-il continuer à se désengager du Moyen-Orient alors que la région est au bord d’une crise ouverte ?