Dissuasion et prolifération
Les enjeux liés à la dissuasion nucléaire et à la prolifération des armes reviennent dans les rapports de force entre États. Chine, Russie, Iran, Corée du Nord : les arsenaux s’accroissent et se modernisent.
Sujets liés
Reprise des essais nucléaires américains : « On ne fait pas de rodomontade avec des armes nucléaires »
Alors qu’il s’apprêtait à rencontrer son homologue chinois Xi Jinping en Corée du Sud, Donald Trump a ordonné de recommencer les essais nucléaires. Cette déclaration, qui s’inscrit dans le durcissement de ton de Washington face à Moscou, « est hasardeuse de la part d’un président américain », estime Jean-Louis Lozier, spécialiste de la dissuasion nucléaire.
La reprise des essais nucléaires, annoncée par Donald Trump, est-elle crédible ?
Donald Trump a annoncé la reprise des essais nucléaires américains. Une annonce qui intervient après des démonstrations russes. Quel est l'enjeu de cette déclaration ?
Modernisation, puis désescalade… et nouveaux essais : la volte-face permanente de Trump sur les armes nucléaires
Le président américain a annoncé sa volonté de reprise des essais nucléaires, suspendus depuis 1992. Ce revirement inattendu, annoncé quelques jours après un appel à la « désescalade », risque de relancer une dangereuse course aux armements avec Moscou et Pékin.
Qu’entend Trump en parlant de tester ses armes nucléaires ?
Le président américain a demandé jeudi au Pentagone de «commencer à tester» les armes nucléaires des États-Unis. Ses déclarations sèment la confusion.
États-Unis : pourquoi Trump ordonne la reprise des essais nucléaires américains
Est-ce une provocation diplomatique ? Juste avant cette poignée de main avec Xi Jinping, le président chinois, Donald Trump fait monter la pression avec ce message posté sur son réseau social : "En raison des programmes d'essais menés par d'autres pays, j'ai demandé au ministère de la guerre de commencer à tester nos armes nucléaires sur un pied d'égalité." Et alors qu'il rentre aux États-Unis, ce jeudi 30 octobre, il fait cette deuxième déclaration depuis son avion : "On ne fait plus d'essais. On les a arrêtés il y a des années. Je pense qu'il faudrait qu'on en fasse de nouveau."
Reprise des essais, nouveaux missiles, drones... Assiste-t-on à une escalade nucléaire entre les États-Unis et la Russie ?
Le président américain a ordonné jeudi la relance des essais d’armes nucléaires des États-Unis, sans en détailler les modalités. Pour la chercheuse à l’Ifri Héloïse Fayet, le républicain s’inscrit dans la lignée d’une rhétorique nucléaire « de plus en plus animée et affirmée, mais jusqu’à présent plutôt du côté russe ».
Le missile russe Bourevestnik, arme psychologique de Poutine destinée à effrayer les Occidentaux — Le président russe a présenté l’engin à propulsion nucléaire comme une arme « unique au monde ». Mercredi, le Kremlin a annoncé le test d’un drone sous-marin capable d’emporter une charge atomique. « En l’état, on a du mal à comprendre l’intérêt militaire d’un tel missile pour les Russes. C’est avant tout une arme psychologique, destinée à montrer que Moscou maintient ses capacités d’ingénierie », commente Héloïse Fayet.
citée par Claire Gatinois et Chloé Hoorman dans Le Monde
Dans quelles conditions la Russie pourrait-elle mener une frappe nucléaire ?
La pratique russe de la dissuasion nucléaire a souffert d'un fort décalage entre une rhétorique très agressive et des actions beaucoup plus modérées, voire prudentes. Pour rendre plus crédible sa stratégie, Moscou, qui a abaissé son seuil d'emploi de l'arme atomique, accompagne désormais ses menaces de mesures concrètes. Interviewé par La Libre Belgique, Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/Eurasie de l'Ifri, a consacré une étude à l'évolution de la stratégie de dissuasion nucléaire russe au regard de la guerre en Ukraine.
Qu'est-ce que le missile de croisière à propulsion nucléaire testé par Moscou?
Le missile de croisière à propulsion nucléaire testé par la Russie est une arme innovante, pensée pour contrer les efforts américains de défense antimissile, mais qui ne bouleverse pas les équilibres stratégiques actuels, selon les experts.
La dissuasion nucléaire russe à l’épreuve de la guerre en Ukraine
Dès le lancement de son « opération militaire spéciale » (SVO) contre l’Ukraine, le 24 février 2022, le Kremlin, qui dispose de l’un des plus vastes arsenaux nucléaires au monde, a adopté des mesures de dissuasion agressives et une rhétorique résolument menaçante. Décryptage d’un possible emploi de l’arme nucléaire par Moscou, avec Dimitri Minic, docteur en histoire des relations internationales, historien et chercheur au Centre Russie/Eurasie de l'Ifri, où il est aussi rédacteur-en-chef adjoint des collections numériques Russie.Eurasie.Visions et Russie.Eurasie.Reports. Il est l’auteur de Pensée et culture stratégiques russes : du contournement de la lutte armée à la guerre en Ukraine (Paris, Maison des sciences de l’homme, avril 2023), le livre tiré de sa thèse pour lequel il a reçu le Prix Albert Thibaudet.
Dissuasion nucléaire européenne : est-ce que la France peut partager sa bombe ?
Au lendemain de l’entretien houleux entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron remet sur la table la question de la dissuasion nucléaire et d’une défense européenne. Une proposition qui divise et qui questionne les capacités de la France en matière de défense.
Héloïse Fayet : « L’arsenal nucléaire français est dissuasif, mais nous devons aussi être crédibles politiquement aux yeux de nos alliés européens »
Après la volte-face de Donald Trump, Emmanuel Macron s’est dit prêt, vendredi 28 février 2025, « à ouvrir la discussion » sur la dissuasion nucléaire en Europe. Une meilleure complémentarité entre les forces conventionnelles et nucléaires pourrait être envisagée selon la chercheuse Héloïse Fayet.
Quand l’armée affiche ses tirs de missile
Dans cette vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, l’armée française célèbre un tir d’entraînement complexe et entend ainsi démontrer sa force militaire par l’image. Une stratégie de communication inédite où la recherche d’équilibre entre visibilité et secret est un enjeu majeur.
La Chine a mené son premier essai de missile balistique hors de ses frontières depuis 1980
Pékin, qui disposerait d’environ 500 têtes nucléaires, avait réorganisé sa force missilière à l’été 2023 après d’importants scandales de corruption.
Poutine aux commandes d'un bombardier nucléaire
Le président russe s'envole à bord d'un bombardier capable de porter l'arme nucléaire. Vladimir Poutine alimente ainsi son culte de la personnalité permanent, mais cherche surtout à replacer la dissuasion nucléaire au centre du jeu géostratégique. Présenté par Sonia Devillers, le magazine qui analyse les images de notre époque.
Quelle est cette arme nucléaire spatiale que développent les Russes dans le secret ?
Bien qu’on ne sache pas grand-chose sur lui, un programme nucléaire d’armement spatial russe déchaîne les passions, notamment aux États-Unis. Il pourrait être développé dans le but de cibler des satellites ennemis, mais rien n’indique qu’il est à un stade avancé.
On vous explique le "débat" ouvert par Emmanuel Macron autour de l'arme nucléaire française dans la "défense européenne"
Le chef de l'Etat a provoqué de vives réactions en déclarant que la France, qui est dotée de l'arme nucléaire, pourrait contribuer davantage à la protection de l'Europe.
Nucléaire : "Personne ne parle de partager la dissuasion !"
Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique et Héloïse Fayet, chercheuse à l'Ifri, reviennent jeudi 2 mai dans le Talk de franceinfo sur la volonté d'Emmanuel Macron d'"ouvrir le débat" à l’échelle de l’Union européenne autour de "la défense antimissile, des tirs d’armes de longue portée et [de] l’arme nucléaire".
Face à la réponse d’Israël, l’Iran tenté par la dissuasion ultime du nucléaire
Téhéran possède aujourd’hui les capacités techniques de produire suffisamment de matière fissile pour fabriquer une arme atomique en deux semaines environ.
Iran-Israël : les limites de la dissuasion
Après la riposte israélienne contre l'Iran, comment éviter un nouvel embrasement? Quel impact sur le régime des mollahs et sur l’accélération du programme nucléaire. Quelles conséquences pour la population ? Pourquoi n'accorde-t-on pas les mêmes moyens anti-missiles à l'Ukraine qu’à Israël ?
(Dis)integrating Asia? - Entretien avec Yukiko Fukagawa
Yukiko Fukagawa, professeur d'économie à l'université Waseda, explique les enjeux du TPP pour le Japon ainsi que la position du Japon concernant l'intégration économique régionale en Asie orientale.
(Dis)integrating Asia? - Entretien avec Wook Chae
Wook Chae, professeur à l'université Kyung Hee à Séoul et ancien président du Korea Institute for International Economic Policy (KIEP), analyse la place de la Corée du Sud dans le processus d'intégration régionale.
(Dis)integrating Asia? - Entretien avec Euan Graham
Euan Graham, chercheur au programme de sécurité maritime de la Rajaratnam School of International Studies (RSIS), présente la position de l'Australie vis-à-vis de l'intégration régionale asiatique.
How is the geopolitical transformation of Asia most affecting the United States? Interview with Christopher Johnson
Christopher Johnson, Senior Advisor and Freeman Chair in China Studies, Center for Strategic and International Studies (CSIS), and Managing Director for China, Bower Group Asia, expressed his views on the following questions:
- How is the geopolitical transformation of Asie most affecting the United States?
- What is the United States vision on shaping regional frameworks?
- What are the chances for seeing the TPP adopted any time soon?
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(Dis)integrating Asia? Entretien avec Toshiro Iijima
En marge de la conférence (Dis)integrating Asia? Competing Visions, Practical Solutions for Regional Integration du 19 mars 2015, Toshiro Iijima, directeur général adjoint du Japan Institute of International Affairs (JIIA) a partagé son point de vue sur l'intégration régionale en Asie et le rôle du Japon dans ce processus.
Cliquez ici pour le programme de la conférence.
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