Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés

La relation turco-hongroise : opportunisme de circonstance ou amitié qui prend tout son sens ?

Si la Turquie et la Hongrie occupent des positions contrastées au sein de l’architecture européenne - candidate de longue date pour l’une, membre récalcitrant pour l’autre -, leurs politiques étrangères révèlent des convergences frappantes, tant dans leur posture souverainiste que dans leurs orientations de politique étrangère.
Quel rôle l'Europe du Sud doit-elle jouer après la pandémie et la guerre en Ukraine ? Vers un agenda commun pour la réforme de l'UE
Les relations entre les États membres d’Europe du Sud ont souvent été marquées par une faible coopération ou, pire, par des logiques de compétition. Précisément au moment où les groupements régionaux au sein de l’Union européenne définissent de plus en plus souvent son programme politique, ces dynamiques ont empêché l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie et le Portugal de poursuivre des intérêts et des objectifs communs, tout en agissant en faveur de l’intégration européenne.
Ukraine : le rôle de la Turquie
Alors que le pays a organisé à deux reprises des négociations entre Kyiv et Moscou, quelle est la marge d’action du président Erdogan ? Son jeu d’équilibrisme peut-il durer ?
Diplomatie : la Turquie est redevenue fréquentable
Après des années de politique étrangère abrasive tous azimuts, Ankara a changé son fusil d'épaule pour se réconcilier avec les Occidentaux et ses voisins. La Turquie est même le seul médiateur admis par Kiev et Moscou dans la guerre actuelle.
"Pour le camp occidental, le rôle que jouera la Turquie dans le dénouement de la crise ukrainienne est crucial"
La présidentielle de 2023 n’est pas étrangère au repositionnement géopolitique du président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui se campe en médiateur dans le conflit en Ukraine. Mais la neutralité d’Ankara reste ambivalente, analyse Dorothée Schmid, spécialiste du monde méditerranéen, dans une tribune au « Monde ».
La guerre en Ukraine vue du Sud
Si les médias occidentaux font une large place à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et aux réactions tant en Europe qu’en Amérique du nord et à sa condamnation quasi unanime, la couverture médiatique dans les pays du Sud est beaucoup plus discrète et révèle des sentiments mitigés. En Asie, au Moyen Orient, en Afrique, voire en l’Amérique latine, les commentaires officiels comme ceux de la presse se partagent entre embarras, inquiétude en raison de l’impact de cette situation de guerre sur leur économie, et regain de critiques envers l’Occident.

Guerre en Ukraine : les drones turcs, clés de la résistance armée face à la force de frappe russe.
Déjà vendus dans une dizaine de pays, ces petits fleurons de l’industrie militaire turque sont entrés au service de l’armée ukrainienne après un premier contrat passé avec Ankara en 2019.
Turquie : la fin du double jeu ?
Si depuis plusieurs années, la Turquie s'inscrit avec la Russie dans une relation complexe, oscillant entre coopération et rivalité, elle cherche aujourd'hui à jouer les médiateurs pour mettre un terme au conflit ukrainien. L'heure est-elle venue pour Ankara de choisir son camp ?
Le partenariat franco-hellénique : au-delà de la Méditerranée orientale.
Cette semaine, l'Ifri, en partenariat avec le CATS Network, publie une série de cinq vidéos sur les tensions en Méditerranées orientales vues par le prisme de la rivalité géopolitique entre la France et la Turquie.
La perception de l'armée turque et de l'expansion de la Turquie en Méditerranée orientale par l'armée française.
Cette semaine, l'Ifri, en partenariat avec le CATS Network, publie une série de cinq vidéos sur les tensions en Méditerranées orientales vues par le prisme de la rivalité géopolitique entre la France et la Turquie.
La construction de l'autonomie stratégie européenne face à la profondeur stratégique turque : le jeu diplomatique de Macron.
Cette semaine, l'Ifri, en partenariat avec le CATS Network, publie une série de cinq vidéos sur les tensions en Méditerranée orientale vues par le prisme de la rivalité géopolitique entre la France et la Turquie.
Brésil - Maghreb : Globalité nécessaire et enjeux économiques stratégiques
Les relations qu’entretient le Brésil avec les pays du Maghreb peuvent paraître paradoxales. D’un côté, l’Algérie, le Maroc et la Tunisie ne semblent pas représenter des priorités de la diplomatie brésilienne. D’un autre côté cependant, il n’est pas possible de conclure que ces pays ont été ignorés par le gouvernement du président Lula.
Importance des expériences allemandes pour la "Vergangenheitsbewältigung" en Tunisie
Après la chute du régime de Ben Ali, le peuple tunisien est confronté à son propre passé douloureux. Une démocratie va devoir se construire sur les décombres de la dictature. Les Tunisiens revendiquent une condamnation des corruptions, falsifications de votes et maltraitances subies, conjointement le nouveau gouvernement doit se positionner par rapport à la politique de Ben Ali. Une " Vergangenheitsbewältigung " menée avec beaucoup de prudence est d'autant plus indispensable que la démocratisation d'un Etat peut uniquement avoir lieu si les citoyens ont fait le deuil de leur passé et saisissent la cruauté de l'ancien régime. L'Allemagne a dû se confronter à ce processus à deux reprises : après 1945, le pays dut se pencher sur les crimes du national-socialisme, puis après 1989 sur le passé de la République démocratique allemande (RDA). Les expériences allemandes peuvent aujourd'hui être utiles à la démocratisation de la Tunisie.
De l'embarras à l'opportunité : l'UE face au vote sur la Palestine à l'ONU
Lors de la session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Président du Conseil européen Herman Van Rompuy prendra la parole à la tribune au nom de l’Union Européenne. Une première dans l’histoire de la construction européenne après la décision à l’ONU en mai dernier d’offrir à l’UE un statut d’« observateur ». Dans son discours, la question palestinienne aura certes une place, mais que dira-t-il ? L’Autorité palestinienne a prévu de demander la reconnaissance officielle de la Palestine lors de cette session, démarche qui met l’UE dans l’embarras, les Etats-membres ne parvenant pas à une position commune.
Quand le vent du " printemps arabe " souffle sur le Golfe Persique
À l'exception notable des cas de Bahreïn et du Yémen, les zones du golfe Persique et de la péninsule Arabique ont été relativement épargnées par la vague de protestation qui a balayé le monde arabe.
La politique américaine vis à vis de la révolution tunisienne
Une nouvelle page de l'histoire des pays arabes est en train de s'écrire sous nos yeux. Le point de départ en a été le geste désespéré du jeune Mohamed Bouazizi le 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid qui a mené à la journée historique du 14 janvier 2011 et au renversement du régime Ben Ali. L'administration Obama est maintenant clairement consciente de l'importance de l'enjeu de la réussite de l'expérience tunisienne à l'échelle de l'ensemble des pays arabes. Du discours du Caire en juin 2009 à celui du département d'État de mai 2011, le président Obama a indiqué qu'il prenait conscience de l'importance de l'enjeu démocratique dans les pays arabes. L'enjeu est que ces évolutions mènent à des régimes qui soient plus respectueux des aspirations légitimes des peuples arabes. Le président Obama et son administration paraissent résolus à ce que les États-Unis agissent en conformité avec ces aspirations.

Après le 11 septembre : les Etats-Unis et le Grand Moyen-Orient
Dix ans après, pourquoi revenir sur un 11 septembre qui n’a cessé de faire parler ? Parce que, volens nolens, la date représente bien un seuil. Un seuil dans la découverte d’un monde nouveau-né de l’après-guerre froide, mais demeuré, dans la dernière décennie du XXe siècle, une sorte de brouillon quelque peu mystérieux.
Les aléas d'une politique non annoncée et ses acteurs
Intervention à la conférence " Les États-Unis et le monde arabe " du 23 mai 2011 organisée par le programme Maghreb/Moyen-Orient de l'Ifri.
L'exceptionnalisme américain constitue une entrave sérieuse à l'exercice de l de la diplomatie. Les rapports de Washington avec les autres nations sont inévitablement marqués par cette conviction inhérente des citoyens américains, des leaders autant que des autres, que les États-Unis sont voués à un destin providentiel et demeurent un phare pour le reste de l'humanité : la " ville qui brille sur la montagne ". En témoignent de nombreux exemples.
Le Printemps Arabe: Premier bilan et propositions pour une politique française
Retour du Caire : premier bilan d'une révolution inachevée
Lorsque l’on déambule aujourd’hui sur la place Al-Tahrir cinq mois après le début des événements révolutionnaires, on se demande comment cette place disgracieuse a pu être le site mythique de la révolution du 25 janvier. Les marchands de souvenirs ont remplacé les manifestants : ils proposent aux passants des drapeaux égyptiens, des tee-shirts frappés du chiffre 25, des porte-clés aux couleurs nationales, des photos de personnalités arabes (Gamal Abdel Nasser côtoie Saddam Hussein, Hassan el-Banna, le fondateur des Frères musulmans, et même, tout sourire, Oussama Ben Laden).
La coopération Europe/Maghreb face aux mutations géostratégiques mondiales
Pièce maîtresse dans la région euro-méditerranéenne, le Maghreb est sollicité par l'Union européenne, et plus récemment par les Etats-Unis, dans le cadre d'une compétition entre ces deux pôles dans leur recherche d'une hégémonie économique.

Proche-Orient. Quels scénarios possibles, un an après le début du processus de paix ?
Syrie : il y a presque un an, le 18 décembre 2015, la résolution 2254 des Nations unies, adoptée à l’unanimité, annonçait le début d’un processus de paix. On est bien loin du compte aujourd’hui.
Syrie : "Il y a à la fois une victoire et un affaiblissement de Bachar el-Assad"
Le régime de Bachar el-Assad est sur le point de reprendre la ville d'Alep, quelles en seront les conséquences ? Pour analyser la situation, Denis Bauchard, conseiller pour le Moyen-Orient à l'Ifri était invité de l'émission "On va plus loin", présentée par Sonia Mabrouk sur Public Sénat.
Daech, Mossoul
Que va devenir Daech après Mossoul ? Que sait-on de sa stratégie une fois éventré le rêve d'un califat en terre sunnite ? Quelles retombées sur les autres fronts en Syrie, en Libye... ? Quels sont les risques de représailles sur notre sol, en France et en Europe où Daech nous menace de son terrorisme ?
La bataille de Mossoul
Alors que l'offensive sur Mossoul a débuté, de nombreuses questions se posent sur les combats visant à reprendre cette ville symbolique pour l'Etat islamique. La bataille sera-t-elle longue? Quelle part y prend la France? Y a-t-il un risque pour les populations civiles? Comment rétablir l'ordre et l'autorité de l'Etat irakien dans une ville restée aux mains de Daech pendant deux années?

Les ambitions de Vladimir Poutine (et son influence) vont bien au-delà de la Syrie
Finalement, il ne viendra pas. Alors que François Hollande déclarait il y a quelques jours se "poser la question" de recevoir Vladimir Poutine mercredi prochain, en raison des "crimes de guerre" commis par le régime de Bachar al-Assad à Alep avec le soutien de l'aviation russe, l'homme fort du Kremlin a mis fin au suspense.
Ce mardi 11 octobre, Vladimir Poutine a décidé d'annuler sa visite du 19 octobre, programmée de longue date dans le cadre de l'inauguration à Paris du "Centre spirituel et culturel orthodoxe russe". L'Elysée lui avait proposé une "réunion de travail" sur la Syrie avec François Hollande, qui devait lui dire des "vérités", mais sans l'accompagner à cette inauguration.
Un désaccord qui illustre le dialogue de sourds actuel entre la Russie et la France, et plus largement avec les Occidentaux, trois jours après que Moscou a opposé son veto à une résolution française sur un cessez-le-feu à Alep au Conseil de sécurité de l'Onu. Et confirme que même isolé, Vladimir Poutine donne toujours le tempo.
Certains candidats veulent se rapprocher de Vladimir Poutine et de Bachar Al-Assad

Comment Vladimir Poutine est devenu le maître du jeu en Syrie
En un an d'interventions militaires aux côtés de Bachar el-Assad, la Russie a changé la donne en Syrie. Un engagement cynique, sans pitié, qui a profité de la passivité des Etats-Unis
Un an tout juste après leurs premiers bombardements aériens russes en Syrie, ce vendredi, les civils des quartiers est d'Alep mesurent au quotidien le soutien direct apporté par Vladimir Poutine à Bachar el-Assad. Aux innombrables barils artisanaux d'explosifs largués par les aéronefs du régime ont succédé des armes plus sophistiquées. Les missiles perforants capables de réduire un immeuble en tas de gravats pénètrent jusque dans les caves, où dorment les assiégés et où sont parfois installés des hôpitaux de fortune.
La première opération militaire d'envergure de la Russie, en dehors de sa périphérie, depuis le retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan en 1989, a rebattu les cartes en Syrie. Avant le 30 septembre 2015, le régime de Bachar el-Assad accumulaient les revers militaires, notamment à Idlib et Palmyre et voyait les régions littorales menacées par un nouveau front.
"Assad avait lui-même reconnu qu'il manquait de ressources militaires, la Russie a sauvé le régime et permis d'en stabiliser les lignes. Toute la dynamique militaire du conflit a changé", rappelle le politologue Ziad Majed, spécialiste de la Syrie. Mieux: il lui a permis de repasser à l'offensive, même si les gains territoriaux, en comptant la reprise de Palmyre à Daech, restent minimes - 2% du territoire.
Alep, l'apocalypse
Que fait l'ONU, et quels sont les véritables buts de guerre de la Russie en Syrie?
Iran / Arabie Saoudite : une guerre froide
La rivalité séculaire entre l’Arabie Saoudite et l’Iran : une guerre froide, mais pas toujours. Depuis la conclusion d’un accord sur le nucléaire iranien, le 15 juillet 2016, l’Iran a effectué un retour en force sur la scène proche-orientale qui contrecarre les projets saoudiens. Les 2 grandes puissances régionales se font la guerre par alliés interposés en Syrie, en Irak et au Yémen, pour ne citer que ces pays.

A Fallouja, l’armée irakienne face à la résistance du groupe EI
L’armée irakienne est partie lundi 30 mai à l’assaut de Fallouja, tenue depuis plus de deux ans par l’organisation Etat islamique. Les forces irakiennes poursuivent leur progression vers le centre-ville, mais se heurtent à une forte résistance jihadiste.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
