Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés

La politique étrangère d’Israël : la lutte pour la sécurité

Les conditions de naissance et de développement d’Israël expliquent que, dès sa création, les préoccupations de sécurité tiennent une place majeure dans l’esprit de ses dirigeants. Mais alors que, depuis une dizaine d’années, Israël semblait avoir acquis enfin la sécurité à laquelle aspire sa population, le 7 octobre 2023 a révélé sa vulnérabilité et a montré que cette sécurité était de fait loin d’être acquise. La Shoah qui devait effacer le peuple juif de la terre demeure dans les mémoires et le risque d’une menace existentielle est toujours présent.
Quelles perspectives en 2020 pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient?
Alors que l’on parlait en 2019 de reconstruction - matérielle, mais aussi politique, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, 2020 s’annonce à nouveau comme l’année de tous les dangers.
Vif regain de contestation en Irak
Après deux semaines d'accalmie, les manifestations et blocages ont repris en Irak. Les jeunes réclament la chute du régime, corrompu et garant d'un clientélisme confessionnel. Washington affirme que la coopération militaire va continuer.

Conflit Iran / Etats-Unis : comment l'Irak est devenu un champ de bataille
Pays déjà ravagé par les guerres conduites sur son territoire, aussi bien par des puissances étrangères que par des terroristes islamistes, l'Irak est devenu ces dernières années le théâtre d'un conflit par procuration entre l'Iran et les Etats-Unis.

Table ronde d'actualité internationale : Washington / Téhéran : l'Irak pris en étau
Alors que les tensions continuent de monter entre Washington et Téhéran, l'Irak se retrouve pris en tenaille entre les milliers de soldats américains menacés d'expulsion du pays, et le mécontement de la rue et de ses alliés iraniens.

Trump contre l'Iran, réaction nationaliste ou tentative de diversion ?
Ce vendredi 3 janvier, Donald Trump a ordonné l'assassinat du général Qassem Soleimani, au cours d'une frappe par drone. Dans la nuit du 7 au 8 janvier, Téhéran a riposté en frappant deux bases militaires américaines en Irak. Après ces représailles, le président américain s'est exprimé sur Twitter : « Tout va bien. [...] Nous avons l'armée la plus puissante et la mieux équipée au monde, de loin. [...] Je ferai une déclaration demain matin. ».
« Daech est très affaiblie par sa défaite militaire »
Depuis 2014, 5 000 militaires américains sont présents en Irak à l’appel du gouvernement irakien. Ce dernier se trouvait alors sous la pression de Daech, qui menaçait Bagdad. La coalition internationale « invitée » par le gouvernement irakien, comprend aussi 1 500 militaires de plusieurs pays, dont la France et l’Allemagne. Son intervention a été encadrée par une résolution de l’ONU, mais il n’y a aucun accord de défense signé entre l’Irak et les États-Unis, ce qui veut dire que les troupes américaines peuvent quitter le sol irakien sans préavis.

Face à un risque incontrôlé, les Européens se mettent en retrait
La flambée des tensions entre l’Iran et les États-Unis n’augure rien de bon pour les soldats étrangers déployés au Moyen-Orient.

L'Irak, symbole de l'échec du "Nation Building" ?
Les interventions militaires furent nombreuses ces dernières décennies. Le cas Irakien est l'exemple le plus récent. Comment « reconstruit-on » un Etat ? Pourquoi la reconstruction initiée par les Etats-Unis n’a pas fonctionné en Irak ? Que recouvre l’idéologie de ‘Nation Building’ ?
Frappes américaines à Bagdad : "Rien n'empêche désormais l'Iran de pratiquer la politique de la terre brûlée en Irak"
Le puissant général iranien Qassem Soleimani et un dirigeant pro-iranien ont été tués tôt vendredi dans un raid américain à Bagdad. Cette attaque pourrait provoquer un embrasement dans la région, comme l'explique à LCI le chercheur Adel Bakawan.

Algérie : « Dans les moments de crise, l’armée fait bloc »
Pour la spécialiste de l’Algérie Dalia Ghanem, des mesures coercitives contre le Hirak « seraient une terrible erreur » après la mort, lundi, du chef d’état-major et vice ministre de la défense, Ahmed Gaïd Salah.

Les doubles nationaux, enquête sur les nouveaux entrepreneurs au Maroc
A partir d'une enquête de terrain réalisée au printemps 2010, cette étude part d'un constat empirique : des Marocains vivant dans un pays du Nord (France, Suède, États-Unis, Canada) et qui, pour certains, y sont nés et y ont toujours vécu, décident de s'installer définitivement au Maroc pour créer leur propre structure entrepreneuriale ou y exercer une activité salariée.
Les partis politiques russophones en Israël : quelle capacité de lobbying ?
Depuis 2009, le parti communautaire (d'immigrés russophones) Israël Beiteinou a acquis une certaine influence sur la politique étrangère et de sécurité israélienne. Il a remporté 15 sièges aux élections législatives de 2009 et son responsable, Avigdor Lieberman, est devenu chef de la diplomatie israélienne.
Syrie : le meilleur atout de la Russie au Moyen-Orient
En règle générale, la politique de la Russie à l'égard de la Syrie et du Grand Moyen-Orient est destinée principalement à promouvoir les intérêts politiques et économiques russes dans la région et à protéger les frontières méridionales du pays.
Migrations, transferts et développement - Expériences comparées du Mexique et des pays du Maghreb
La synergie éventuelle entre développement et migration est devenue un aspect important du discours sur les migrations internationales. Or, cette relation ne va pas de soi.
La projection économique des pays du Maghreb sur l'Afrique subsaharienne
Largement interrompues dès les prémisses de la période coloniale, les relations commerciales entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne prennent un nouvel essor avec l’ère des indépendances. Toutefois, la stratégie de projection économique des trois pays du petit Maghreb reste, jusqu’à la fin des années 1990, très fortement marquée par la politique africaine du pays.
Le Maroc et sa "nouvelle frontière" : lecture critique du versant économique de la stratégie africaine du Maroc
Depuis l'arrivée de Mohamed VI au pouvoir, la politique africaine du Maroc a connu un certain nombre d'évolutions notables par rapport à la période de son prédécesseur. Il n'y a pas, à proprement parler, de rupture, mais à la fois une continuité, une accélération et une diversification.
Le Conseil de Coopération du Golfe au Maghreb : échange et stratégies d'investissement
Cette étude se focalise premièrement sur la présence économique des pays du Golfe au Maghreb arabe. Une analyse des principaux investissements et projets établis ou projetés dans les pays de la région est effectuée.
La deuxième partie présente la stratégie et la présence économique des pays du Golfe au Maroc. Ce cas peut être considéré comme un baromètre qui permet de conforter ou de nuancer les traits stratégiques des pays du CCG (Conseil de coopération du Golfe) au Maghreb, préalablement identifiés dans la première partie de ce document.
La présence économique chinoise et indienne au Maghreb
L'un des faits saillants des deux dernières décennies a été la montée en puissance de la Chine et de l'Inde dans le monde, reflétée en particulier par une présence économique toujours plus importante, que ce soit sous forme de flux commerciaux ou à travers des investissements directs à l'étranger.
Restée pendant longtemps la "chasse gardée" des anciennes puissances coloniales, l'Afrique n'échappe pas non plus au mouvement et la présence chinoise et indienne s'y intensifie, faisant naître des inquiétudes, surtout chez les partenaires traditionnels de l'Afrique.
Les relations des Touaregs aux Etats : le cas de l'Algérie et de la Libye
Stratégie et présence économiques des Etats-Unis au Maghreb
Avant les attentats du 11 septembre, les rapports entre les Etats-Unis et le Maghreb tendaient à se renforcer. Après avoir longtemps cédé le champ au partenaire "naturel" européen, l'action américaine au Maghreb s'inscrivait alors dans une dynamique déclenchée deux ans plus tôt par un membre de l'administration Clinton, Stuart Eizenstat, en vue de réduire les obstacles intrarégionaux et stimuler les investissements américains vers une région où ils sont peu représentés. Washington donnait ainsi l'impression de s'impliquer davantage pour promouvoir l'émergence d'un marché maghrébin fort, complémentaire et intégré à l'économie mondiale.
Hollande à Moscou pour élargir la coalition contre l'organisation État islamique
Après Washington, François Hollande est à Moscou pour convaincre Vladimir Poutine de participer à la grande coalition pour combattre l'organisation de l'État islamique. Quelles seront les conditions du président russe ? La France pliera-t-elle quant au sort de Bachar al-Assad après avoir déjà infléchi sa position ?
Guerre en Syrie et en Irak, Daech, Crise des réfugiés et frontières de l'Europe
Quelle stratégie sur le terrain en Syrie ? L'heure de vérité pour la France face aux enjeux au Moyen-Orient : stratégie, objectifs, ambiguités. Déchirements entre la France et l'Europe, engagement de l'Allemagne.

Virage de la France vis à vis de la Syrie
Grande coalition anti-Daech, virage spectaculaire de la France vis à vis de la Syrie, ambiguités concernant la Turquie, l'Arabie Saoudite, le Qatar... Denis Bauchard répond aux questions de Nicolas Poincarré, Olivier Duhamel, Serge july et Nicolas Beytout.
L’art du mensonge - De l’Irak à la Crimée : truquer le jeu diplomatique
C’est avec un air sévère et contrit que Tony Blair a fait pour la première fois des excuses pour les informations « fausses » qui ont conduit à la guerre en Irak. George Bush, à l’époque, avait également exprimé des regrets pour avoir, disait-il, cru trop aisément les informations fournies par ses services secrets. En 2003, Colin Powell avait, d'ailleurs, fait de la tribune de l’ONU un véritable show télévisé en présentant une fiole grandeur nature qui aurait contenu de l'Antrax.
La Turquie : élections législatives
A la veille des élections législatives en Turquie dominent tensions, peur, censure.... Erdogan accentue la voie autoritaire, tandis que le conflit syrien qui déstabilise toute la région et le double jeu de la Turquie avec la question djihadiste pèsent dans un contexte de fiasco sécuritaire après le terrible attentat devant la gare d’Ankara, le 10 octobre dernier. Au-delà de l’impasse politique, le pays est il véritablement au bord du chaos ?

Attentat en Turquie : trois suspects nommés par le gouvernement
Quatre-vingt-six morts et plus de deux-cents blessés, le bilan des deux explosions survenues à Ankara est lourd. Cet attentat n'a toujours pas été revendiqué, mais le gouvernement turc évoque l'État islamique, le gouvernement d'extrême gauche turc, et le PKK comme principaux suspects. Dorothée Schmid, responsable du programme "Turquie contemporaine" à l'IFRI, "le président de la République se garde bien de désigner son propre camp comme pouvant éventuellement être responsable des attaques".

« Les attentats d’Ankara vont sans doute désenclaver la question kurde »
Deux jours après le double attentat qui a tué quatre-vingt-dix-sept personnes, samedi 10 octobre à Ankara, les autorités turques ont désigné l’organisation Etat islamique comme « suspect numéro un » de cette attaque et ont démenti toute défaillance des services de sécurité. Elles ont également confirmé la tenue des élections législatives le 1er novembre.
Dorothée Schmid, chercheuse et directrice du programme Turquie contemporaine à l’Institut français des relations internationales (IFRI), revient sur les conséquences de cet attentat pour la Turquie.

Attentats en Turquie : un but politique intérieur derrière cette attaque
Quatre-vingt-six morts et plus de deux-cents blessés, le bilan des deux explosions survenues à Ankara est lourd. À trois semaines d'élections législatives cruciales dans le pays, cet attentat semble clairement avoir un but politique intérieur. Pour Dorothée Schmid, responsable du programme "Turquie contemporaine" à l'IFRI, "on est en train de revenir aux moments les plus opaques de la politique turque".

Le plan secret de Poutine en Syrie
"Malgré les tonnes d'armement livré par les Russes, la Syrie de Hafez el-Assad a continué à mener sa propre partition dans la région", selon Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie-NEI de l'Ifri. "De la même manière, depuis le début de la guerre civile syrienne, les Russes étaient frustrés quant à leur influence limitée sur Bachar el-Assad. Ils cherchaient à avoir une emprise plus forte sur lui."
Pour la Russie, il faut frapper ceux qui menacent Bachar al-Assad
Thomas Gomart est l'invité de Thomas Sotto pour parler du rôle de chaque pays engagé en Syrie.
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