
Les États-Unis de Trump, adversaires stratégiques et idéologiques de l’Europe

Le pire cauchemar sécuritaire des Européens semble se produire : mardi 18 février 2025, les ministres des affaires étrangères américain et russe Marco Rubio et Sergueï Lavrov se sont retrouvés en Arabie saoudite pour engager la normalisation des relations entre leurs deux pays. La réunion avait aussi pour objectif de mettre en place des négociations de paix pour l’Ukraine. Susceptibles d’affecter tout le vieux continent, les échanges se sont néanmoins déroulés sans les Européens ni les Ukrainiens.
« Les élites politico-militaires russes croient que le monde leur est hostile et que les Etats-Unis sont omniscients »
En lançant une guerre ouverte avec l’Ukraine, Moscou semble avoir rompu avec sa stratégie de contournement de la lutte armée interétatique héritée de la fin de la guerre froide, analyse Dimitri Minic, spécialiste de la pensée stratégique russe, dans une tribune au « Monde ».
Ukraine : quel espoir de paix ?
Après une première partie dans l'Etat indien du Kerala où s'accommodent l'hégémonie politique du parti communiste, au pouvoir depuis cinquante ans, et un Islam de plus en plus visible dans l'espace public, direction l'Ukraine pour mesurer les chances de succès des pourparlers de paix.
Recension : Le Géant empêtré. La Russie et le monde de la fin de l'URSS à l'invasion de l'Ukraine (A. de Tinguy)
Dans son nouveau livre "Le Géant empêtré. La Russie et le monde de la fin de l'URSS à l'invasion de l'Ukraine" consacré à la politique de puissance russe, Anne de Tinguy analyse l’ambivalence historique d’une Russie aspirant à la grandeur, mais contrainte par son retard économique et technologique sur l’Occident.
Guerre en Ukraine : la Chine peut-elle faire basculer le conflit ?
Deux ans après leur dernière rencontre, Chinois et Européens se retrouvaient pour un 23ème sommet commun. Le sujet de la guerre en Ukraine s’est invité au centré au centre des discussions.
Guerre en Ukraine: le retour du nucléaire dans le discours géopolitique
Depuis le début de la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine brandit la menace de l’arme nucléaire.

Dépendance à la Chine : le douloureux réveil allemand
La bienveillance de Pékin à l'égard de la Russie fait prendre conscience à l'Allemagne de l'urgence de réduire sa dépendance commerciale à la Chine. Un défi encore plus complexe que la réduction de ses importations d'hydrocarbures russes.
Guerre en Ukraine : Pourquoi la Turquie joue le rôle de médiateur
Depuis le début de la guerre en Ukraine, la Turquie a pris une place prépondérante dans les tentatives de résolution du conflit avec la Russie. Pour la chercheuse Dorothée Schmid, cette "hyperactivité diplomatique" est guidée aussi bien par les intérêts économiques turcs, que par un enjeu de politique interne.
Pétrole et gaz, l'Afrique peut-elle remplacer la Russie ?
La guerre en Ukraine et la défiance des Ocidentaux envers les hydrocarbures russes relancent l'intérêt pour les productions de pétrole et de gaz en Afrique. Le continent produit et exporte à peu près autant de pétrole que la Russie, mais pour autant, il ne pourra pas – à très court terme - remplacer le géant slave.
Quelle campagne aérienne au-dessus de l’Ukraine ? Premiers éléments de réflexion
La campagne aérienne russe dans la guerre en Ukraine est relativement faible et désordonnée. Quelles sont les raisons derrière l’absence de supériorité aérienne russe ? Ce briefing livre les premiers éléments d’analyse.
Guerre en Ukraine : la Chine peut-elle changer la donne ?
A la veille d’un sommet Union européenne / Chine, la position de Pékin dans la guerre est observée de près. La Chine ne condamne pas l’invasion russe, mais ne soutient pas pour autant officiellement Moscou. Les deux pays sont liés par un partenariat économique et stratégique sans que l’on puisse parler d’alliance.
En Crimée, l'inévitable escalade?
La Crimée a déclaré mardi son indépendance vis-à-vis de l'Ukraine, avant un référendum sur son rattachement à la Russie prévu dimanche. Les Occidentaux menacent de représailles si le scrutin a lieu. Jusqu'où peut aller le bras de fer diplomatique entre Russes et Occidentaux sur l'Ukraine?
La Crimée, "un anachronisme dangereux"
En 1854, Paris et Londres déclarèrent la guerre à la Russie pour soutenir les troupes ottomanes, et débarquèrent en Crimée. En 1954, la Crimée fut donnée à la République d'Ukraine au sein de l'URSS. En 1994, le mémorandum de Budapest signé par Washington, Londres, Kiev et Moscou garantit la dénucléarisation de l'Ukraine et son intégrité territoriale.
"Poutine n'a pas intérêt à aller au conflit armé"
Des militaires russes continuent à arriver ce lundi dans la péninsule ukrainienne de Crimée, au cœur depuis quelques jours d’un bras de fer entre Moscou et le nouveau pouvoir de Kiev. Tatiana Kastouéva-Jean, spécialiste de la Russie à l’Institut français des relations internationales (Ifri), analyse les scénarios possibles.
Va-t-on vers une guerre en Crimée ?
Va t'on vers une nouvelle guerre en Crimée?
Avec Alexandre Adler, d’Europe 1; Jean-Marie Cavada, Député européen, vice-président du nouveau centre; Thomas Gomart, Directeur du développement stratégique de l’IFRI, spécialiste de la Russie; Walid Berrissoul, envoyé spécial d’Europe 1 en Crimée; Piotr Smolar, envoyé spécial du journal Le Monde à Kiev.
La Crimée, une région sous emprise russe
Après Kiev, c'est sur une autre région de l'Ukraine que se portent tous les regards: la Crimée. La situation dans cette presqu'île de 26.000 km² est aujourd'hui explosive. La population largement pro-russe, qui aurait un temps recueilli le président déchu Ianoukovitch, voit d'un mauvais œil le renversement du pouvoir. La minorité tatare, un temps persécutée par le régime soviétique, se range elle du côté du nouveau gouvernement. Aux yeux de Moscou, la zone revêt un intérêt stratégique: le port de Sébastopol abrite la flotte de la mer Noire de l'armée russe. Aux yeux de nombreux Russes, elle appartient historiquement à leur territoire.

Incursion ukrainienne en Russie : "Non, la menace nucléaire n'est pas devenue une menace fantôme"
Alors que le conflit entre la Russie et l'Ukraine fait rage depuis près de deux ans et demi et l'invasion de la seconde par la première, les forces ukrainiennes mènent depuis le 6 août, une incursion d'envergure dans la région russe de Koursk. Si Vladimir Poutine a plusieurs fois agité le spectre de la bombe atomique pour faire pression sur les puissances occidentales, il a fort heureusement choisi de ne pas l'employer alors même que la Russie est directement attaquée sur son territoire. Doit-on comprendre que l'emploi de l'arme nucléaire est désormais inenvisageable ?
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
