Économie
L'économie est un attribut essentiel de la puissance et une composante majeure des relations internationales. Alors que les tensions géopolitiques augmentent, les interdépendances économiques restent fortes.
Sujets liés

Dossier Ramses 2026 – Le monde en questions

Un panorama des crises mondiales : acteurs, stratégies, moyens, perspectives...
Accélérer la transition énergétique : le rôle de la finance verte et ses enjeux pour l’Europe
La finance verte est un champ en plein développement depuis l’accord de Paris, qui se situe à la croisée d’enjeux financiers, socioéconomiques et environnementaux.
Coronavirus : la Chine a-t-elle demandé à la France de favoriser Huawei dans le dossier de la 5G en échange de masques ?
L'accusation lancée par un élu américain a été démentie par Paris. Elle est également jugée peu crédible par les experts.En pleine pandémie de coronavirus, les masques "made in China" seraient-ils devenus un moyen de pression pour Pékin ?
La stratégie hydrogène de la Corée du Sud et ses perspectives industrielles
La Corée du Sud est un pionnier de l'hydrogène. Le premier véhicule électrique commercial à pile à combustible (Tucson i × 35) fut lancé en 2013 par le constructeur automobile sud-coréen Hyundai. Deux ans plus tard, POSCO Energy, le principal producteur d'énergie privé de Corée du Sud, achevait la plus grande usine au monde de fabrication de piles à combustible.
Moyen-Orient : l'économie dans la course à la puissance
La géopolitique du Moyen-Orient connaît aujourd’hui des changements structurels : l’ordre régional est en transition, dans le sillage des printemps arabes, qui ont ébranlé la gouvernance autoritaire et libéré la compétition de puissance, sur fond de retrait américain.

Face au coronavirus, l’Iran demande la levée des sanctions
Durement touché par l’épidémie de Covid-19, Téhéran dénonce l’inaction de la communauté internationale face aux sanctions américaines « illégales et unilatérales ». Des masques à oxygènes, des insufflateurs, des thermomètres, des tests de diagnostic, des gants…
Le Golfe : nouveau centre du Moyen-Orient ?
Le golfe Arabo-Persique et ses riverains s’imposent au cœur du Moyen-Orient, à un moment où le jeu des grandes puissances s’y redistribue.
Les économies du Golfe et la transition énergétique
Les économies des pays du golfe Arabo-Persique sont très dépendantes du pétrole qu’elles exportent surtout vers l’Asie.
Le Golfe, de la géopolitique à la politique tout court
Le golfe Arabo-Persique est un golfe de l’océan Indien, qui s’étend sur près de 1 000 kilomètres entre la Péninsule arabique et l’Iran.
La politique commerciale japonaise : garder le cap dans la tourmente
Traditionnellement attaché au système commercial multilatéral et à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), le Japon fait fréquemment appel à son mécanisme de règlement des différends.
Mark Zuckerberg prêche la bonne parole en appelant les États à réguler le secteur technologique
Le CEO de Facebook, Mark Zuckerberg, appelle une nouvelle fois à une mobilisation générale de la part des États pour enfin réglementer les activités des GAFAM dont il fait partie. Sous-entendu : les débordements constatés sur les plates-formes de ces entreprises auraient pu être évités si les acteurs étatiques avaient agi plus rapidement. Or, ce n'est pas si simple que ça.
L'option libre-échangiste de l'Union européenne en Asie : dogme ou nécessité ?
La crise économique et financière internationale a fait émerger un certain nombre de critiques sur le fonctionnement du système économique libéral, en particulier le phénomène de dérégulation. L'ensemble des pays du monde sont aujourd'hui touchés à des degrés divers; et les pays émergents ou ré-émergents d'Asie ne sont pas épargnés, notamment en raison d'économies fondées en partie sur les exportations. La plupart des pays développés et émergents, notamment dans le cadre du G20, ont affiché une volonté de régulation plus grande des marchés financiers internationaux. Néanmoins, les négociations d'accords de libre-échange (ALE) de l'UE avec un certain nombre de pays tiers, dont l'Inde, la Corée du Sud et l'ASEAN en Asie, semblent suivre leur feuille de route comme si rien ne s'était produit. On ne peut que constater le peu de publicité qui entoure les négociations. Avec le maintien de M. Barroso à la tête de la Commission européenne qui se confirme et une majorité de pays et de députés conservateurs au sein de l'Union, se profile a priori une continuité dans la politique externe menée. Dans ce cadre, la question de la pertinence de l'option libre-échangiste de l'Union européenne en Asie dans le contexte de la crise économique internationale mérite d'être soulevée.
1929-1990-2008 : les leçons des crises passées face à la crise actuelle
La crise de 1929, la crise japonaise des années 1990, génèrent leurs leçons en politique intérieure : d’abord l’obligation de prendre très au sérieux les menaces de crises des liquidités, et les premières mesures à leur opposer : purge du système, relance budgétaire... Elles ont aussi leurs leçons en matière de coordination internationale, au premier chef sur les axes possibles de réforme du système financier : liberté de mouvement des capitaux, ou cloisonnement de la finance.
Agriculture et développement : impasse à l'OMC
Ce ne sont pas tant les questions des subventions et du protectionnisme agricoles, pourtant inlassablement mis en cause dans le débat international, que les contradictions inhérentes au cycle de négociations lui-même, qui sont responsables de l’échec des négociations de l’OMC à Genève. En rebaptisant cette négociation « cycle du développement » peu après son ouverture à Doha, on a tenté de lui donner une nouvelle rationalité, qui s’est avérée largement contre-productive.
Nourrir la planète de façon durable est possible, à condition que...
'La planète comptera plus de 9 milliards d'habitants en 2050. D'où la question de la capacité des agricultures du monde à satisfaire les besoins alimentaires d'une population en croissance'.
La crise économique mondiale : enjeux et réformes
L’intégration des marchés financiers et le développement du commerce international ont eu par le passé un effet multiplicateur au service de la croissance. Le mécanisme fonctionne désormais à rebours et la chute de la demande se diffuse à travers le monde.
Crise financière, consensus et contrariétés
La crise actuelle ne reflète pas la perversité du système financier, mais de pratiques sociales complexes. Il faut se détacher des interprétations faussement évidentes, qui cachent les raisons réelles. L’aversion envers le risque économique, producteur d’insécurité, augure cependant mal de la reprise. Les critiques des débordements du système financier pourraient déboucher sur une reterritorialisation des échanges. Il faut éviter d’imputer les dérèglements observables à des entités étrangères aux habitudes des sociétés.
Globalisation, crise financière et gouvernance mondiale
Ces vingt dernières années, la globalisation de la finance a beaucoup contribué à la croissance mondiale. Elle a pourtant eu pour conséquence négative de permettre la propagation de la crise à l’ensemble du système financier mondial. Cette crise a mis en évidence la nécessité d’une nouvelle gouvernance mondiale, tant économique pour limiter la durée et l’ampleur de la récession, que monétaire et financière pour éviter, ou tout du moins limiter, les crises futures.
Quel est l'impact économique des tensions transatlantiques ?
En 2003, les appels au boycott économique ont été nombreux entre États- Unis et pays européens opposés à la guerre en Irak mais n’ont pas eu de véritables effets économiques. Plusieurs facteurs peuvent expliquer la faible perméabilité des échanges aux tensions politiques, et au premier chef la transnationalité des entreprises. Il n’est en revanche pas exclu que, sur le long terme, la dégradation de certaines images nationales affecte la diffusion de produits emblématiques.
La crise et la gouvernance européenne
La crise financière frappe une Europe institutionnellement mal en point. La présidence française a donné à l’UE l’illusion d’être gouvernée, sans instituer de gouvernance nouvelle. La Commission s’est marginalisée, et le Conseil n’a démontré aucune autonomie par rapport à sa présidence semestrielle. La Banque centrale est sans doute l’institution qui a le mieux réagi. Quant au traité de Lisbonne, il n’est pas bien sûr qu’il puisse remédier à une faiblesse persistante de l’exécutif européen.

Radioscopies de l'Allemagne 2009
Placée sous le signe de la crise - économique et financière d'abord, avec l'effondrement des valeurs boursières et le ralentissement de la conjoncture, mais aussi géopolitique avec les guerres russo-géorgienne et israélo-palestinienne -, l'année 2008 a confronté l'Allemagne à des défis d'une très grande ampleur. Alors que la République fédérale avait surpris par ses bons résultats économiques en 2007, les experts allemands tablaient au début de l'année 2009 sur une récession sans précédent et une montée du chômage.
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