Cette fois, la campagne est bien lancée en Allemagne et le décor est planté avant les élections de septembre 2021 pour succéder à Angela Merkel. C'est un duel avec, peut-être quelques arbitres, qui s'annonce.  

Cette semaine dans Fréquence Europe, Olivier Singer s'intéresse à la montée en puissance des Verts en Allemagne, à quelques mois des élections législatives. Pour en parler, il reçoit Paul Maurice, chercheur à l’Institut français des relations internationales (IFRI) et spécialiste de l’Allemagne.

Cette semaine, une émission spéciale élections en Allemagne : « l’après Merkel » avec Paul Maurice, chercheur au Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l’Institut français des relations internationales (Ifri), où il travaille en particulier sur les questions de politique intérieure allemande et les relations franco-allemandes.

À seulement 40 ans, la coprésidente des Verts, écologiste pragmatique, a été désignée pour représenter son parti aux législatives de septembre en Allemagne, et candidater à la Chancellerie.

Les Verts s’imposent comme la deuxième force politique en Allemagne dans la course à la chancellerie. À cinq mois des élections parlementaires, leur candidate Annalena Baerbock constitue une rivale sérieuse d’Armin Laschet, juste intronisé candidat chrétien-démocrate.

L'hebdomadaire allemand Der Spiegel l'a représenté à la une en Abraracourcix vacillant sur son bouclier. Comme le chef du village d'Astérix, le président du parti démocrate-chrétien (CDU), Armin Laschet, est tout à la fois un leader à l'assise fragile. Après des jours d'intense débat et de suspense au sein de son parti, ce proche d'Angela Merkel a finalement été choisi, ce mardi 20 avril, pour représenter les conservateurs allemands lors des élections législatives du 26 septembre prochain. Mais le chemin vers la chancellerie sera semé d'embûches pour le chef Laschet. 

Euroscope franchit le Rhin et s’intéresse à la situation politique de l’Allemagne ! Des élections législatives ont lieu en septembre, et elles marqueront le début de l’ère post-Angela Merkel, chancelière depuis 2005, et qui ne briguera pas de cinquième mandat.

Sur les neufs candidats de l’opposition initialement inscrit, seuls six font face au président sortant Idriss Déby. Parmi eux, pas de réel adversaire, les principaux opposants ayant appelé au boycott des élection."Idriss Déby est face à lui-même dans cette élection", explique Thierry Vircoulon, chercheur à l’institut français des relations internationales (Ifri).