Élections
Les processus électoraux rythment la vie démocratique et l'actualité internationale. Dans certains Etats, les élections ne sont que le reflet d'une démocratie de façade.

L’Amérique latine en a-t-elle fini avec la doctrine Monroe ? RAMSES 2020. Vidéo
Traditionnellement très présents économiquement, politiquement, voire militairement en Amérique Latine, les Etats-Unis s'en éloignent-ils sous la présidence Trump ? Pour Ramses 2020, nous avons interrogé Laurence NARDON, responsable du programme États-Unis de l'Ifri. Elle revient sur trois questions :

Néonazi, populiste ou d'extrême droite... Comment qualifier l'AfD, le sulfureux parti politique allemand ?
Les représentants d’Alternative für Deutschland ont réalisé un bon score lors d’élections régionales dimanche en Saxe et au Brandebourg. Ce parti est proche de l’extrême droite et suscite régulièrement la polémique. Faut-il le comparer pour autant aux néonazis du parti NPD ?
Percée de l'extrême droite lors de régionales en Allemagne
Lors d'élections régionales en Allemagne, le parti d'extrême droite de l'AfD est arrivé en deuxième position, avec des scores de 27,5% en Saxe et de 22,5% dans le Brandebourg. Une progression spectaculaire pour ce parti créé en 2013, qui n'arrivera pourtant pas au pouvoir dans les années à venir d'après Hans Stark, spécialiste de l'Allemagne à l'Institut Français des Relations Internationales.
L’Allemagne peut-elle plonger l’Europe dans la crise ?
La poussée de l’extrême droite inquiète en Allemagne. Au lendemain des scrutins régionaux, on enregistre une forte hausse des votes en faveur de l’AfD, notamment dans l’ancienne RDA. Hans Stark, secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes, intervient aux côtés de Michèle Weinachter et David Cayla pour analyser les résultats des élections.
Trump, les médias et l’opinion publique
L'agressivité du président Trump envers les médias progressistes accompagne un mouvement plus ancien de polarisation des médias et de montée en puissance des fausses informations (infox) aux Etats-Unis. Alors que des groupes d'intérêts portent atteinte à la vie démocratique en disséminant des rumeurs sur les réseaux sociaux, les grands médias progressistes, aujourd'hui très hostiles au Président, luttent sans grande efficacité contre ce phénomène. L'opinion publique, notamment conservatrice, se méfie quant à elle de plus en plus de l'ensemble des médias. Quant aux responsables des réseaux sociaux, ils commencent à devoir rendre des comptes.

Comment expliquer le durcissement de la répression en Russie ?
Plus de 1 300 personnes ont été arrêtées, samedi 27 juillet à Moscou, lors d’une manifestation d’opposants au président russe Vladimir Poutine. Par ailleurs, le leader de l’opposition Alexeï Navalny, condamné la semaine passée à trente jours de prison, a été hospitalisé en raison d’une « grave réaction allergique » selon les autorités, « empoisonné » par « une matière chimique inconnue » d’après son avocate.

En Allemagne, l’AfD ébranlée par une bourde administrative
En Saxe, en Allemagne de l’Est, l’extrême droite pourrait aller jusqu’à devancer les conservateurs de la CDU, le 1er septembre prochain avec 26 % dans les sondages. Mais une erreur dans l’inscription des listes électorales pourrait limiter le parti à 30 candidats au lieu de 61.

En Russie, le retour de la politique par le bas
Plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées ce samedi 27 juillet, lors d’une manifestation à Moscou. Et depuis plusieurs mois, diverses mobilisations citoyennes ont récemment secoué les autorités du pays, de la lointaine taïga à Ekaterinbourg en passant par la capitale. Pas de quoi parler d’un « printemps russe » pour autant, mais ces soubresauts pointent la résurgence d’une société civile engagée. Face à elle, le système veille au grain.

Le régime russe sur la défensive
L'opposition appelle à manifester samedi après la disqualification de ses candidats aux municipales de septembre à Moscou. Vladimir Poutine reste populaire mais, paradoxalement, n'a jamais aussi peu inspiré confiance.
Après l’Afrique, la Chine part à l’assaut de l’Amérique latine
Le repli nationaliste engagé par Trump dicte l’attitude des États-Unis vis-à-vis de ses voisins du Sud : il renforce les entraves au passage des migrants à la frontière avec le Mexique et engage une politique protectionniste pour faire revenir les usines délocalisées.

"Je constate que Donald Trump est inoxydable"
Le démocrate Doug Jones a battu l’ancien magistrat conservateur Roy Moore dans l’élection pour le poste de sénateur de l’Alabama.

Donald Trump et Jérusalem: retour à l'unilatéralisme
En annonçant le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, Donald Trump revient à sa ligne nationaliste et unilatéraliste en matière de politique étrangère.
Jérusalem capitale d'Israël : quelles conséquences pour le processus de paix ?
Pour les Etats-Unis, la capitale d'Israël c'est désormais Jérusalem. Donald Trump l'a annoncé et c'est une vraie rupture dans la diplomatie américaine et internationale sur la question israëlo-palestinienne. Depuis la proclamation d'Israël en 1948 et l'annexion de Jérusalem-Est en 1967, c'était la position israélienne mais aucun état de la communauté internationale ne l'avait reconnu et les ambassades étrangères étaient situées à Tel Aviv.

Conservateurs et socio-démocrates se rencontrent pour tenter de former une nouvelle "GroKo"
Ni les conservateurs d'Angela Merkel, ni les socio-démocrates de Martin Schulz ne voulaient gouverner à nouveau l'Allemagne ensemble . Pourtant, après l'échec des négociations avec les Verts et les libéraux, le président de la République a demandé aux deux grands partis de s'entendre. Ils se retrouvent ce soir pour tenter de négocier.

Angela Merkel toujours debout
La chancelière a sans doute gagné un sursis. Mais elle affronte le défi le plus grand de sa longue carrière.Invitée sur la chaîne publique ARD, Angela Merkel est allée droit à l'essentiel : "Je ne m'en vais pas... Je suis prête à gouverner... Nos institutions sont stables", explique en substance, le 20 novembre dernier, la chancelière, imperturbable dans sa veste rouge. [...]
L'Allemagne vacille
Crise politique en Allemagne, après l'arrêt des négociations, dimanche dernier, sur la formation d’une coalition gouvernementale. L'Europe est inquiète. Y a -t-il une usure de la démocratie représentative ? Or, les Allemands croient en leurs institutions et aussi la chancelière, bien qu'affaiblie.

Comment Angela Merkel peut rebondir après une folle semaine de crise politique
Le 20 novembre la chancelière allemande a échoué à former un gouvernement de coalition. Face à cette crise, Angela Merkel, très affaiblie, a passé une semaine compliquée. Trois options se posent désormais à elle : une nouvelle grande coalition, de nouvelles élections, ou un gouvernement minoritaire. Et la conservatrice, qui a une grande capacité de rebond, n'a pas dit son dernier mot.

L'Allemagne d'Angela Merkel : la fin d'une époque ?
Pour la première fois depuis 1949, l'Allemagne est plongée dans une crise politique. Angela Merkel n'est pas parvenue à former une coalition. "Wir schaffen das", nous y arriverons, sa phrase célèbre qui soutenait sa politique d’accueil des réfugiés, ne fonctionne plus. Aujourd'hui, l'Allemagne n'y arrive pas, "Wir schaffen das nicht"...

Allemagne : Merkel s'enfonce dans une crise politique sans précédent
Après l'échec des négociations pour former un gouvernement, Angela Merkel doit désormais trouver une porte de sortie à une crise politique inédite depuis 1949. Barbara Kunz et Hans Stark du Comité d'études des relations franco-allemandes dechiffrent la situation.

Allemagne : pour Merkel, «c’est le début d’une longue transition»
L’Allemagne est bloquée depuis l’arrêt des discussions pour composer une coalition de gouvernement. Quels sont les scénarios envisageables ? Hans Stark, chercheur à l’Institut français des relations internationales (IFRI), secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) décode la situation pour le Parisien.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
