« Nous n'en sommes qu'au début des réflexion avec les Européens. La question du nombre de têtes est prématurée. Beaucoup de choses sont déjà possibles avec notre arsenal, qui n'est pas dimensionné par rapport à ce que l'on veut protéger mais par rapport aux dommages inacceptables qu'on veut infliger. Nos alliés pourraient se sentir rassurés par une augmentation du nombre de têtes. Mais l'objectif n'est pas de répliquer le modèle américain. »
citée par Nicolas Barotte dans Le Figaro
Heloïse Fayet : « La dissuasion nucléaire fonctionne toujours »
Heloïse Fayet responsable du programme de recherche « Dissuasion et prolifération » au Centre des études de sécurité de l’Ifri, décrypte pour WARM by 2050NOW les grands enjeux du nucléaire militaire dans un contexte géopolitique bouleversé.
Vers un accord Trump-Iran sur le nucléaire ?
Donald Trump a entamé avec les mollahs des négociations au sujet du nucléaire iranien. Un revirement inattendu, alors que les deux pays n’entretiennent plus de relations diplomatiques officielles depuis 1980.
La dissuasion nucléaire française peut-elle protéger l'Europe ?
La France est la seule puissance nucléaire souveraine d'Europe, alors que les bombes atomiques américaines sont soumises à l'accord de Trump et que la dissuasion britannique semble plus fragile que jamais. De nombreux pays d'Europe souhaiteraient donc bénéficier de ce « parapluie nucléaire ».
La question est de savoir s’ils réussiront à imposer leur vision, quand on voit comment les Etats-Unis et Trump imposent leurs conditions à l’Europe au sujet de l’Ukraine.
citée dans Le Monde.
Les sous-marins de Cherbourg : l’industrie navale prend du galon (épisode 29/44)
Face aux menaces russe et chinoise et à l'arrivée de Donald Trump, le marché des sous-marins est en progression. La France y occupe une place déterminante grâce au groupe historique de Naval Group, qui exporte des sous-marins et assure une dissuasion nucléaire depuis son site de Cherbourg.
Armes nucléaires, vers un partage opérationnel ?
Une question revient sur le devant de la scène : l'Europe doit-elle se doter de son propre parapluie nucléaire ? Héloïse Fayet est avec Margot Haddad pour en discuter.
Face à Trump, des alliés de Washington rouvrent le débat sur l'arme nucléaire
Les assauts de Donald Trump contre l'OTAN et l'ordre établi sapent la confiance de ses alliés dans le parapluie nucléaire américain, alimentant les craintes d'une prolifération à terme des armes nucléaires, selon des experts interrogés par l'AFP. « La confiance dans le parapluie nucléaire américain a été profondément ébranlée par la rhétorique provocatrice et incohérente de Trump », explique Byong-Chul Lee de l'université Kyungnam à Séoul.
Vers une dissuasion nucléaire européenne ?
Neuf pays à ce jour possèdent l'arme nucléaire, dont la France, les États-Unis et la Russie. Seuls deux pays la détiennent en Europe : le Royaume-Uni et la France. Grâce à cette arme (au sol, en vol ou sous-marine), ces pays peuvent dissuader des États menaçants d'attaquer leurs intérêts vitaux. C'est ce qu'on appelle la dissuasion nucléaire.
Dissuasion nucléaire : Héloïse Fayet x Louis Gauthier
Héloise Fayet chercheuse et responsable du programme dissuasion et prolifération au Centre des études de sécurité de l'Ifri, et Louis Gauthier, Magistrat à la Cour des comptes, ancien secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, étaient les invités de France Inter mardi 18 mars pour débattre de la dissuasion nucléaire française.
Iran : Bientôt capable de fabriquer une arme nucléaire ?
Jusqu'où l'Iran va-t-il poursuivre son programme nucléaire ? La République islamique a franchi un stade jamais atteint selon l'AIEA. Le gendarme du nucléaire a détecté des particules d'uranium enrichi à 83,7 %, c'est-à-dire juste en-dessous du seuil de 90 % nécessaire à la fabrication de l'arme atomique.
Poutine veut relancer les essais nucléaires
L’un à Moscou, l’autre à Varsovie. Vladimir Poutine et Joe Biden prononcent ce mardi 21 février des discours croisés antagonistes, aux relents de guerre froide, promettant deux points de vue radicalement opposés sur la guerre en Ukraine et sur les rapports de force entre grandes puissances.
Nucléaire, et si Poutine passait à l'acte ?
Avec la guerre en Ukraine, c'est l'escalade que tout le monde redoute depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Et si Poutine utilisait l'arme atomique ? Que se passerait-il ? Quels sont les différents scénarios possibles ? Quelles seraient les décisions prises par l'OTAN et par la France ? Pour tout savoir sur les missiles russes, le fameux code nucléaire français et l'équilibre de la terreur.
Désarmement nucléaire : en suspendant sa participation au traité New Start, la Russie "augmente le risque d'escalade"
Menace nucléaire : depuis un an, Poutine joue avec nos nerfs
Depuis le début de la guerre, le président russe brandit à intervalles réguliers la menace nucléaire. Sans que cela n’ait influencé, pour l’heure, le comportement des alliés de l’Ukraine.
L’Iran au seuil de ses ambitions nucléaires
Téhéran a de nouveau progressé dans son programme nucléaire : la République islamique enrichit désormais de l’uranium à 60% dans un deuxième site, celui de Fordo, qui a la particularité d’être profondément enfoui sous terre. Cette accélération survient alors qu’il n’y a plus de négociations pour un nouvel accord nucléaire. Et alors que l’isolement de l’Iran s’accroît en raison de la répression du mouvement de contestation qui dure depuis le mois de septembre.
Femme, vie, liberté : révolution à l’iranienne
480 morts et 16 800 arrestations en deux mois. Tandis que le slogan "Femmes, Vie, Liberté" résonne dans l'hémicycle à quelques jours de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, Téhéran passe un nouveau cap vers l’arme nucléaire annonçant produire de l’uranium enrichi à 60 %.
Avec la guerre en Ukraine, le retour à l’ambiguïté stratégique, principe indispensable de la doctrine nucléaire
Plonger l’ennemi dans l’incertitude sur ce que sont nos intentions ou ce que sera notre riposte : l’ambiguïté stratégique est une pratique très ancienne, déjà théorisée dans L’Art de la guerre, du Chinois Sun Tzu, au VIe siècle avant notre ère. Si cette notion n’est pas liée à la seule dissuasion nucléaire, elle y trouve néanmoins sa pleine dimension en raison des enjeux et des risques propres à l’arme atomique.
Nucléaire iranien : Avec un uranium enrichi à 60 %, l'accord pourrait « être mort »
Le gendarme du nucléaire sermonne, l’Iran riposte. Ces derniers jours, la tension est montée d’un cran entre l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et Téhéran. Face aux critiques sur « son manque de coopération », cette dernière a annoncé avoir commencé, ce mardi, la production d’uranium à 60 % et qu’elle allait limiter les visites des inspecteurs de l’agence onusienne sur son territoire. La décision del a République islamique inquiète la communauté internationale, qui n’a pas manqué de réagir. Mais alors qu’il fait face aux révoltes internes dues aux manifestations liées à la mort de Mahsa Amini, l’Iran semble déterminé à avancer sur le nucléaire. 20 Minutes fait le point avec Héloïse Fayet, chercheuse spécialiste des doctrines de prolifération nucléaire.
Vers un troisième âge de la menace nucléaire ?
La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces russes depuis mars 2022, est exposée à des bombardements réguliers depuis le début de la guerre en Ukraine. Entre samedi 19 et dimanche 20 novembre 2022, une dizaine de frappes ont ciblé les blocs énergétiques quatre et cinq et ont causé des dégâts près de bâtiments dits spéciales qui abritent des dépôts de combustibles frais et usés. Les deux belligérants s’accusent d’être à l’origine de ces tirs.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.