
Nucléaire nord-coréen : cinq ans après, pourquoi la poignée de main entre Trump et Kim Jong-un a mal vieilli
Le sommet de Singapour, le 12 juin 2018, avait abouti sur un accord de dénucléarisation porteur d'espoir. Depuis, les discussions ont cessé et le programme nucléaire nord-coréen est en constante progression.
Les arsenaux nucléaires sont en augmentation, la Chine en tête
Les arsenaux nucléaires de plusieurs pays, de la Chine en particulier, ont augmenté en 2022. "Nous approchons, ou peut-être avons-nous déjà atteint, la fin d’une longue période de déclin du nombre d’armes nucléaires à travers le monde", constatent les chercheurs de l’Institut international de recherche sur la paix à Stockholm (SIPRI, Stockholm International Peace Research Institute). Une augmentation qui s’inscrit dans un contexte de tensions géopolitiques accrues.

Jusqu’où la Chine veut-elle aller ?
La course aux armements a repris. Pékin met les bouchées doubles pour peser face aux États-Unis et à la Russie. Un dialogue tripolaire sera aussi crucial que difficile.
Nucléaire : l’Iran entre coopération et défi
Ces derniers mois, l'Iran a augmenté son stock d'uranium enrichi sur son territoire. Théoriquement, selon un accord signé en 2015 entre l'Iran et les membres du Conseil de sécurité des Nations Unis, le taux d'enrichissement de l'uranium iranien ne devrait pas dépasser 3,6 %. Or l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) révèle qu'il est aujourd'hui enrichi à prêt de 84 %, à un rien des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique. Depuis mai 2018 et la sortie des Etats-Unis des accords de 2015 décidée par Donald Trump, les négociations avec Téhéran patinent et les Iraniens sont de plus en plus exigeants sur les contreparties à une limitation de leur activité nucléaire.
Guerre en Ukraine : la position du Japon vis-à-vis des armes nucléaires peut-elle évoluer ?
Dans le contexte de la guerre en Ukraine menée par la Russie, l'Union européenne a dû revoir sa politique de défense et de sécurité. Comment la France, seul membre de l'Union européenne possédant l'arme nucléaire, perçoit-elle les efforts en termes de désarmement ?
Prolifération et dissuasion, les deux faces d'une même pièce ?
L'invasion de l'Ukraine a ravivé, au sein du grand public, une crainte que l'on pensait d'un autre temps : celle d'une guerre nucléaire entre l'OTAN et la Russie. Dans cet épisode, Héloïse Fayet, coordinatrice du programme prolifération et dissuasion de l'Ifri, revient sur les fondamentaux théoriques et stratégiques qui sous-tendent cette crainte.
Nouveau porte-avions nucléaire français en 2038
Comme chaque dimanche soir, Darius Rochebin revient sur les principales actualités internationales. Il est ici question des dernières annonces du ministre des Armées Sébastien Lecornu, notamment sur le nouveau porte-avions français.

Nucléaire iranien : 5 minutes pour comprendre pourquoi l’Iran veut "tester la ligne rouge occidentale"
Jusqu’où ira l’Iran dans la poursuite de son programme nucléaire ? La question se pose une nouvelle fois alors que l’Agence internationale du nucléaire (AIEA) a détecté sur son sol des particules d’uranium enrichi à 83,7 %, soit juste en deçà des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique. Sous pression, Téhéran a évoqué des « fluctuations involontaires », continuant de nier toute volonté de produire une telle arme. Cette position sera-t-elle tenable sur le long terme ? Le Parisien fait le point.
Iran : Bientôt capable de fabriquer une arme nucléaire ?
Jusqu'où l'Iran va-t-il poursuivre son programme nucléaire ? La République islamique a franchi un stade jamais atteint selon l'AIEA. Le gendarme du nucléaire a détecté des particules d'uranium enrichi à 83,7 %, c'est-à-dire juste en-dessous du seuil de 90 % nécessaire à la fabrication de l'arme atomique.
Nucléaire : "C'est très important que l'Iran ne devienne pas une nouvelle Corée du Nord"
Pour Héloïse Fayet, de l'Institut français des relations internationales, si l'Iran pouvait fabriquer suffisamment de matière fissile en douze jours, le processus pour acquérir une bombe nucléaire prendrait encore un ou deux ans.
Ukraine: faut-il craindre une attaque nucléaire ?
Héloïse Fayet, chercheur à l'IFRI spécialisée en dissuasion nucléaire essaie d'évaluer le risque d'attaque nucléaire de la Russie.
Kherson annexée : c'est quoi la suite ?
Avec: Anne-Sophie Warmont, envoyée spéciale de BFMTV à Kiev (Ukraine). Masha Kalina, conseillère en art ukrainienne. Le colonel Michel Goya, consultant défense pour BFMTV. Christian Makarian, éditorialiste au journal Le Point, spécialiste de politique internationale. Héloïse Fayet, chercheuse au centre des études de sécurité de l'Ifri, spécialiste du nucléaire. Et Sylvie Bermann, consultante diplomatie pour BFMTV, ancienne ambassadrice de France en Russie.
Guerre en Ukraine : des ingénieurs guident les frappes russes
Le média indépendant russe The Insider, le site Bellingcat et l’hebdomadaire allemand Der Spiegel ont enquêté pour savoir qui se cache derrière les frappes de missiles russes qui s’abattent sur des infrastructures civiles en Ukraine. Et ils ont réussi à identifier très précisément une cellule secrète d’une trentaine de personnes.
Macron excluant une riposte nucléaire en Ukraine : «C'est une chose de le penser, c'en est une autre de le dire à la télévision»
Pour Héloïse Fayet, chercheuse à l'Ifri, la sortie d'Emmanuel Macron sur la riposte française en cas d'attaque nucléaire russe en Ukraine est «hasardeuse» mais ne marque pas pour autant un changement de doctrine.
Face aux menaces russes, quelle peut être la réponse nucléaire américaine?
Stock d'armes, doctrine, «Nuclear Posture Review»... Le point sur la stratégie de Washington. En réponse aux difficultés que ses troupes rencontrent en Ukraine (et au-delà des tirs de missiles sur des cibles civiles observés depuis lundi), le président Poutine a plusieurs fois brandi la menace nucléaire.
« L’usage d’armes nucléaires aurait des conséquences effroyables pour tous »
Si la probabilité d’un recours à l’arme nucléaire par Poutine est faible, le risque existe, estime Jean-Louis Lozier, conseiller de l’Institut français des relations internationales. Face à la « sanctuarisation agressive » en Ukraine, l’Europe doit réapprendre le langage de la puissance. Jean-Louis Lozier est conseiller du Centre des études de sécurité à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Officier de marine durant 39 ans, promu général en 2012, il a été chef de la division Forces nucléaires de l’état-major des armées (2012-2014), puis vice-amiral d’escadre et commandant de la zone maritime Atlantique (2018-2020).
La question est : quand les Etats-Unis décideront-ils de la fin de la partie ?
Ukraine. Le président et fondateur de l’Institut Français des relations internationales livre son analyse sur les conséquences pour l’Europe de la guerre et de sa dépendance américaine mais aussi sur les risques mondiaux, entre prolifération nucléaire et tensions en Indo-Pacifique.
Sommes-nous entrés dans un nouvel âge de la menace nucléaire ?
Ce soir, Un jour dans le monde accueille Jean-Louis Lozier, conseiller du Centre des études de sécurité de l'Ifri. Cet ancien chef de la division « forces nucléaires » de l’état-major des armées, constate “un changement d’ère nucléaire” depuis quelques années, confirmé par le début de la guerre en Ukraine, le 24 février dernier.

Que ferait l'OTAN en cas d'attaque nucléaire ?
Héloïse Fayet répond à une question portant sur les possibilités d'un recours à l'arme nucléaire par la Russie.

La guerre en Ukraine ravive les débats sur la dissuasion nucléaire
La menace sans cesse agitée par Vladimir Poutine d’employer l’arme nucléaire, notamment des armes « tactiques », inquiète, même si beaucoup d’experts continuent de relativiser ce risque.
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