Sahel : une recomposition stratégique sans la France
Sous la menace et sans la France : voilà qui pourrait résumer la recomposition stratégique et politique qui se dessine ces derniers mois au Sahel. Le départ de la France du Niger, la dissolution du G5 Sahel et la fin de la Minusma sont venus clore symboliquement un chapitre. Le nouveau s’ouvre avec des militaires au pouvoir, un péril djihadiste toujours plus pressant et une ombre qui étend son influence : Moscou.
Guerre en Ukraine : Comment Kiev a réussi sa contre-offensive en mer Noire
Si sa contre-offensive terrestre commence à ressembler à un échec, l’Ukraine, en multipliant les attaques de drones navals et missiles de croisière, a repoussé vers l’est la flotte russe en Mer Noire. Un repli qui fait les affaires de la Turquie.
Pas à pas, les Etats-Unis accroissent leur aide militaire à Taïwan
Les mécanismes de soutien annoncés par Washington passent par des subventions, accordées jusqu’ici uniquement à des pays souverains, ou par des transferts d’armements, comme pour l’Ukraine.
«L'interventionnisme militaire, le franc CFA, la politique d'aide» alimentent le discours anti-français en Afrique
Les pays d'Afrique francophone ont vu se développer ces dernières années une parole anti-française de plus en plus forte lors de manifestations, sur les réseaux sociaux et dans les propos de ceux que l'on appelle les néo-panafricanistes. Pourquoi cette parole a-t-elle prospéré ? Quelles sont les voix qui la portent à l'heure actuelle ? Le sujet est au cœur d'une étude rédigée par trois chercheurs de l'Institut français des relations internationales (IFRI). L'un d'eux, Thierry Vircoulon, est notre invité.
Guerre en Ukraine : l'armée ukrainienne a-t-elle les moyens de réussir sa contre-offensive ?
La guerre en Ukraine est entrée dans une nouvelle phase avec le début de la contre-offensive ukrainienne face à l'armée russe. Si Kiev revendique des percées militaires, les Occidentaux s'interrogent sur la probabilité de réussite de l'opération. Europe 1 fait le point avec un chercheur de l'Ifri et spécialiste des questions militaires.
Contre-offensive : ce que prépare Poutine
L’heure de la contre-offensive a bien sonné. Annoncée depuis des mois, démentie la semaine dernière, la contre-attaque ukrainienne pour reprendre les territoires occupés par la Russie a été confirmée par Volodymyr Zelensky. Selon le président ukrainien, « les combats sont difficiles, mais nous progressons, et c’est très important », a-t-il déclaré dans son adresse quotidienne lundi soir. « La météo n’est pas favorable - la pluie rend notre tâche plus difficile - mais la force de nos soldats donne de bons résultats », a-t-il ajouté, en saluant le retour du drapeau ukrainien dans des « territoires nouvellement libérés ».
La stratégie des attaques nocturnes des troupes ukrainiennes
La contre-offensive ukrainienne se déroule aussi de nuit. Les Ukrainiens disposent de matériels fournis par les Occidentaux qui leur confèrent un avantage face aux troupes russes.
Ukraine : destruction du barrage de Kakhovka. À qui profite le crime ?
Destruction du barrage de Kakhovka : à qui profite le crime ? Pour en parler, Dimitri Minic, docteur en histoire des relations internationales et chercheur au centre Russie/Eurasie de l'Ifri est l'invité d'Yves Calvi. Il publie Pensées et culture stratégiques russes. Du contournement de la lutte armée à la guerre en Ukraine (éditions de la Maison des sciences de l'homme, avril 2023).
Jusqu’où peut aller Prigojine ?
Evgueni Prigojine, cet ancien cuisinier de Poutine, est à la tête de Wagner, une armée privée qui fait beaucoup parler d’elle dans le Donbass. Il est aussi une présence constante dans les médias, à la fois parce qu’il s’y met en scène, mais aussi parce qu’il y vocifère contre l’État-major ou les oligarques russes. Que révèle Prigojine sur le fonctionnement de la Russie, du Kremlin, de l’armée ? Jusqu’où peut-il aller alors que s’accumulent des accusations de crime de guerre ? Dimitri Minic était l’invité de Philippe Gélie dans l’émission Le Club Le Figaro International pour en discuter.
Ukraine : la contre-offensive a commencé
Depuis ce lundi, Kiev et Moscou se livrent une bataille de communication sur le sujet. La Russie a affirmé avoir repoussé une "offensive de grande envergure" dimanche "dans la direction du sud de la région de Donestk" dans le Donbass. Le ministère russe de la Défense a diffusé une vidéo montrant ce qui est présenté comme des blindés ukrainiens filmés depuis les airs en train d'être détruits par les forces russes. Mais les autorités ukrainiennes ont démenti, ce lundi, les déclarations de la Russie. "Les propagandistes russes vont répandre de fausses informations sur la contre-offensive, les mouvements et les pertes" de l'Ukraine, a écrit le centre des communications stratégiques de l'armée, sur Telegram. Il accuse la Russie de préparer de fausses vidéos et images censées montrer des pertes ukrainiennes.
L'EI et le PKK dans le viseur de la Turquie
La Turquie est sur le pied de guerre. Le pays poursuit son offensive militaire contre le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. Dans le même temps, le pays vise également le groupe jihadiste Etat islamique. Le samedi 25 juillet, la police turque a d'ailleurs procédé à des dizaines d'arrestations visant le groupe jihadiste et les rebelles du PKK, ont révélé les médias turcs.
L'interview de Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, dans le Grand Soir 3.
Frappes en Syrie : pourquoi la position turque face à Daech n'était plus tenable ?
Après l'attaque lundi d'un centre culturel à Suruç, qui a fait 32 morts, la Turquie a décidé de frapper militairement vendredi le groupe terroriste Daech en Syrie. La police multiplie parallèlement les arrestations.
"La Turquie est sous la pression depuis le début de l'année de la part de ses alliés" explique Dorothée Schmid de l'IFRI, l'institut français des relations internationales. Souvent accusés de jouer double jeu avec Daech, "les Turcs se défendent d'avoir soutenu l'Etat Islamique. Mais on peut considérer qu'il y avait une sorte de trêve puisqu'ils étaient mesurés dans leurs mouvements envers l'Etat islamique."
Russia: the bear's grip falters
We should all be able to agree on a fact: despite the growing international indignation toward it, Russia’s position on Syria has remained remarkably consistent throughout the crisis there. By blocking passage of any resolution at the UN Security Council, Russia has gained both an international visibility and influence that go far beyond its means. And it is precisely this on which the Kremlin seeks to capitalize.
Faut-il intervenir en Syrie ?
Le blocage de la diplomatie russe au Conseil de sécurité des Nations unies sur l’adoption d’une résolution ouvrant la voie à une solution sur la crise en Syrie fait l’objet de vives critiques internationales. Les raisons qui poussent la Russie à faire preuve d’une telle intransigeance sur la Syrie ont déjà été maintes fois exposées.
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