
Etat de siège en RDC : "un échec prévisible" selon Thierry Vircoulon
Après un an d'état de siège, le niveau de violence a augmenté au Nord-Kivu et en Ituri. Selon les chiffres du baromètre de sécurité du Kivu (KST), il y a deux fois plus de morts depuis l'instauration de cette mesure dans l'Est de la RDC. Pour le chercher associé à l'IFRI, Thierry Vircoulon, l'état de siège n'est qu'un recyclage de mesures strictement militaires, qui ont toutes échouées depuis 30 ans. Et en l'absence de résultats, "l'échec de l'état devient un véritable problème politique pour Félix Tshisekedi".

Ukraine : à l’Est, une épuisante guerre de positions
En dépit d’un équipement supérieur, l’armée russe reste confrontée à un problème d’effectif. L’ampleur des pertes affecte le moral et la discipline des soldats de Vladimir Poutine.
Comment expliquer les exactions en Ukraine ?
Pour la première fois, un soldat russe sera jugé pour crime de guerre. Il s'agit de VadimShishimarin, 21 ans. Il risque la prison à vie. En outre, le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a approuvé ce jeudi la création d'une enquête concernant les exactions commises par la Russie en Ukraine.
Guerre en Ukraine : « L’administration Biden estime vital de défendre les valeurs de la démocratie libérale partout dans le monde »
Pour les démocrates américains, le conflit russo-ukrainien apparaît comme une « transposition internationale et paroxystique » de la lutte entre populistes et défenseurs de la démocratie libérale que connaissent les Etats-Unis depuis l’élection de Donald Trump, analyse Laurence Nardon, chercheuse à l’IFRI, dans une tribune au « Monde ».
En Transnistrie, Moscou agite la menace d’un nouveau front

Guerre en Ukraine : comment la Russie joue avec le feu nucléaire
Alors que les Occidentaux accentuent leur soutien militaire à Kiev, le président russe Vladimir Poutine menace de faire usage de ses nouveaux missiles hypersoniques. Il rend ainsi un peu plus concrète la menace d'une guerre nucléaire en Europe.
Les besoins en armes de l'Ukraine évoluent dans la guerre
Le Président américain Joe Biden a demandé cette semaine 33 milliards de dollars d'aides supplémentaires à l'Ukraine dont plus de 20 milliards en assistance militaire et en armements. L'aide militaire occidentale à l'attention de l'Ukraine grandit chaque jour avec des promesses de livraisons d'armes de plus en plus lourdes et sophistiquées.
Guerre en Ukraine : quelle serait la capacité de destruction d'une arme nucléaire tactique ?
En difficulté dans le Donbass et irritée par le soutien matériel des Occidentaux aux Ukrainiens, la Russie pourrait avoir recours à cette arme, moins destructrice qu'une arme nucléaire stratégique, mais redoutable sur un champ de bataille.
Guerre en Ukraine : l’Amérique à la manœuvre
Cette semaine le secrétaire d'Etat Antony Blinken et le ministre de de la Défense Lloyd Austin se sont rendus à Kiev pour rencontrer le président ukrainien. Deux mois après le début de la guerre, l’administration américaine a voulu envoyer un signal fort en affichant un soutien sans faille à Kiev. Comment interpréter ce message à Washington ? Derrière les mots, quels actes faut-il attendre ? Jusqu’où les américains sont-ils prêts à aller ?
Télématin : L'interview d'actualité sur la guerre en Ukraine
Alors que la guerre en Ukraine rentre bientôt dans son troisième mois, Tatiana Kastouéva-Jean revient sur les différents événements qui ont été au coeur de la guerre cette semaine.

Pourquoi une intervention militaire en Syrie est impossible
Le jeu trouble de la Turquie face à Daesh
Après avoir longtemps joué un jeu ambigu face au groupe terroriste, quelles conséquences de cette intervention d’Ankara dans la lutte contre Daesh et de la reprise des hostilités contre la minorité kurde ? La Turquie a-t-elle trop longtemps fermé les yeux sur la progression de Daesh dans la région ?

État islamique, PKK : quelle guerre mène la Turquie ?
Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, répond à Pierre de Vilno dans Europe Midi sur Europe 1.

L'EI et le PKK dans le viseur de la Turquie
La Turquie est sur le pied de guerre. Le pays poursuit son offensive militaire contre le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. Dans le même temps, le pays vise également le groupe jihadiste Etat islamique. Le samedi 25 juillet, la police turque a d'ailleurs procédé à des dizaines d'arrestations visant le groupe jihadiste et les rebelles du PKK, ont révélé les médias turcs.
L'interview de Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, dans le Grand Soir 3.

Frappes en Syrie : pourquoi la position turque face à Daech n'était plus tenable ?
Après l'attaque lundi d'un centre culturel à Suruç, qui a fait 32 morts, la Turquie a décidé de frapper militairement vendredi le groupe terroriste Daech en Syrie. La police multiplie parallèlement les arrestations.
"La Turquie est sous la pression depuis le début de l'année de la part de ses alliés" explique Dorothée Schmid de l'IFRI, l'institut français des relations internationales. Souvent accusés de jouer double jeu avec Daech, "les Turcs se défendent d'avoir soutenu l'Etat Islamique. Mais on peut considérer qu'il y avait une sorte de trêve puisqu'ils étaient mesurés dans leurs mouvements envers l'Etat islamique."
Russia: the bear's grip falters
We should all be able to agree on a fact: despite the growing international indignation toward it, Russia’s position on Syria has remained remarkably consistent throughout the crisis there. By blocking passage of any resolution at the UN Security Council, Russia has gained both an international visibility and influence that go far beyond its means. And it is precisely this on which the Kremlin seeks to capitalize.
Faut-il intervenir en Syrie ?
Le blocage de la diplomatie russe au Conseil de sécurité des Nations unies sur l’adoption d’une résolution ouvrant la voie à une solution sur la crise en Syrie fait l’objet de vives critiques internationales. Les raisons qui poussent la Russie à faire preuve d’une telle intransigeance sur la Syrie ont déjà été maintes fois exposées.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
