Hackers, sous-traitants de la cyber-guerre
Le cyberespace est, depuis quelques années déjà, considéré comme un nouvel espace d’affrontement entre Nations. Pour autant, si la menace est grande, les attaques d’ampleur sont rares. Les piratages récents d'institutions fédérales aux Etats-Unis représentent-ils un tournant en la matière ?
Cyber guerre : la montée des périls
L’armée se met en ordre de bataille face au risque “cyber”. Car avec de plus en plus d’électronique à bord, les avions, les drones et tous leurs équipements sont désormais la proie de virus informatiques et de puces espionnes aux effets aussi dévastateurs que les armes traditionnelles. Comment les états-majors tententils de parer à ces nouveaux périls ?
« Nous sommes dans une situation de cyberguerre froide »
La cyberguerre mondiale aura-t-elle lieu ? Quelles seront les différentes formes que pourraient prendre les cyberconflits dans trente ans ?
La cyberguerre mondiale aura-t-elle lieu ?
A quoi pourrait ressembler, en 2050, la cyber conflictualité ? Entre sabotages à échelle industrielle et manipulations massives des données numériques, la cyberguerre sera susceptible de déclencher des conflits d’ampleur mondiale.
La guerre est devenue irrégulière et va le rester
Chercheur à l’FRI, l’historien a publié récemment « Partisans et Centurions : une histoire de la guerre irrégulière au XXe siècle ». Pour vaincre, explique-t-il, il est nécessaire de maîtriser les codes des conflits non-conventionnels qui se sont imposés depuis la Seconde guerre mondiale.
La diplomatie à l'heure du numérique - RAMSES 2018 (Julien Nocetti)
Julien NOCETTI, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri et spécialiste des questions numériques, décrit les mutations introduites par internet, qui affectent la logique même des sociétés démocratiques et de la coopération internationale.
Pourquoi Moscou veut envoyer son candidat au Palais de l'Elysée
Paris bloque le vote électronique pour parer au risque de cyber-attaques émanant de Russie. Mais l’influence russe passe surtout par la désinformation et les liens politiques personnels, explique Julien Nocetti au magazine italien en ligne Pagina 99.
Le média russe RT suscite des inquiétudes en Europe
Le slogan "Les questions que personne n'ose poser, nous les posons" du média russe multilingue RT, Russia Today, invite à remettre en question les informations données par les grands médias, aux Etats-Unis ou en Europe. Ce positionnement inquiète certains pays européens, dont la France.
Quelles règles pour la cyberguerre froide ?
Les diplomates occidentaux se mobilisent pour réguler les conflits dans le cyberespace. Avant qu’un Etat ou une organisation terroriste ne paralyse tout Internet.
Nouvelles menaces, nouveau métier. La montée en puissance des attaques sur le Net, dont le point culminant fut en 2016 l'ingérence d'hackers russes dans la présidentielle américaine, fait émerger la profession de cyberdiplomate, c'est-à-dire de diplomate chargé des négociations internationales sur la cybersécurité. Dans l'ombre, ces spécialistes s'activent pour tenter de réguler les cyberguerres désormais clairement ouvertes - mais jamais officiellement déclarées - entre les Etats-Unis, l'Europe, la Chine, la Russie, l'Iran, la Corée du Nord... Un de leurs objectifs prioritaires est de sanctuariser les « registrars », les annuaires d'adresses dont dépend le bon fonctionnement du Net.
Si ces serveurs étaient attaqués, tout l'Internet s'arrêterait, provoquant un effondrement de la plupart des activités humaines sur terre, mais aussi en mer et dans l'espace... « Notre objectif est tout simplement de faire en sorte que l'humanité puisse continuer à tirer bénéfice du cyberespace, malgré les menaces qui pèsent sur lui », résume Gustav Lindstrom, chargé du programme « nouveaux défis de sécurité » au GCSP (Geneva Centre for Security Policy), un think tank helvétique. « Internet est un bien commun de l'humanité, tout comme la haute mer, les régions polaires, l'atmosphère, l'espace..., rappelle un haut fonctionnaire européen. Il doit être géré et réglementé d'une façon particulière. »
« La Russie perçoit nos faiblesses en matière informationnelle »
Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri, explique qu’Européens et Américains ont négligé les avancées de Moscou en ce qui concerne la «guerre de l’information» : le Kremlin a parfaitement saisi comment influer sur les opinions publiques occidentales pour «paralyser la prise de décision de l’adversaire».
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