Zelensky, Trump, Poutine : état du front
Alors que Trump annonce un sommet surprise à Budapest avec Vladimir Poutine, sa rencontre avec Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche ce vendredi se solde par un recul : Washington ne livrera pas, pour l'instant du moins, les missiles Tomahawk. Qu’en est-il, sur le front, pour l’armée ukrainienne ?

Quand la tech monte au front
Julien Nocetti, chercheur associé à l'Ifri et spécialiste de la géopolitique de l'IA, déchiffre un phénomène essentiel : la militarisation de l'intelligence artificielle et l'émergence des géants technologiques comme acteurs géopolitiques de premier plan. De Gaza à l'Ukraine, l'IA redessine en effet les contours de la guerre contemporaine.
Incursion de drones russes : « L’OTAN a une nouvelle ambition : passer de la logique de police du ciel à celle de défense aérienne »
La chercheuse Amélie Zima expose, dans une tribune au « Monde », les solutions dont dispose l’Alliance atlantique face à la violation de l’espace aérien européen par des engins russes, afin d’adopter une réponse ferme face à la Russie, sans pour autant entraîner d’escalade.

"Il faut transgresser les règles de prudence" : comment la diplomatie française muscle sa riposte face à la désinformation en ligne - « Il y a un enjeu clair de riposte quand on voit la caisse de résonance acquise par X », constate Julien Nocetti. En plus des menaces informationnelles russe et américaine, la France doit faire face à celle venue de Chine, « Est-il possible de traiter en même temps toutes ces menaces géopolitiques, qui se rejoignent en termes de récits ? La parade n'a pas encore été trouvée. »
cité par Linh-Lan Dao dans franceinfo
« C’est le syndrome de la ligne Maginot » : le « mur anti-drones » européen, une fausse bonne idée ?
Poussé par la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, le « mur anti-drones » s’annonce comme un projet complexe, coûteux et à l’efficacité discutable. Pour répondre à la menace drone et dissuader la Russie, l’Europe doit surtout remuscler ses capacités offensives.
Replay - Conférence avec Badr Abdelatty - Ministre des Affaires étrangères d’Égypte
Invité à l'Ifri le 2 octobre 2025, le Ministre des Affaires étrangères d’Égypte, Badr Abdelatty a mis en évidence la doctrine d'« équilibre stratégique » de l'Égypte, qui repose sur la non-polarisation et la non-ingérence, tout en maintenant de solides relations avec les grandes puissances mondiales comme les États-Unis, la Russie et la Chine.

Tensions géopolitiques : vers la rupture ?
Audition de Thomas Gomart, directeur de l'Ifri, sur la Guerre d'Ukraine, le conflit israélo-palestinien, le schisme transatlantique et les tensions géopolitiques actuelles par la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces Armées du Sénat.
Provocations russes : l’OTAN et l’Union européenne face au défi de la défense aérienne
Vendredi, trois avions de combat russes sont entrés dans l'espace aérien de l'Estonie, selon Tallinn, membre de l'UE et de l'OTAN. La Pologne et la Roumanie dénoncent aussi l'intrusion de drones russes. Comment l'Union européenne et l'OTAN peuvent-elles répondre aux provocations répétées de Moscou ? Entretien avec Élie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité de l'Ifri.
Poutine et la guerre des cinq mers
De la guerre de 2008 en Géorgie à l'invasion de l'Ukraine, cette enquête géopolitique rigoureuse dévoile les ambitions maritimes à l'origine des conflits déclenchés par Moscou depuis deux décennies.
Leur sabotage peut paralyser Internet : plongée au cœur de l'industrie hautement stratégique des câbles sous-marins
C'est une toile invisible, essentielle à la vie de chacun. Environ 600 câbles sous-marins, des câbles électriques, des câbles télécoms, reposent au fond de l'océan et des mers du globe. Autant de cibles pour un conflit qui ne dit pas son nom.

Le média russe RT suscite des inquiétudes en Europe
Le slogan "Les questions que personne n'ose poser, nous les posons" du média russe multilingue RT, Russia Today, invite à remettre en question les informations données par les grands médias, aux Etats-Unis ou en Europe. Ce positionnement inquiète certains pays européens, dont la France.

Quelles règles pour la cyberguerre froide ?
Les diplomates occidentaux se mobilisent pour réguler les conflits dans le cyberespace. Avant qu’un Etat ou une organisation terroriste ne paralyse tout Internet.
Nouvelles menaces, nouveau métier. La montée en puissance des attaques sur le Net, dont le point culminant fut en 2016 l'ingérence d'hackers russes dans la présidentielle américaine, fait émerger la profession de cyberdiplomate, c'est-à-dire de diplomate chargé des négociations internationales sur la cybersécurité. Dans l'ombre, ces spécialistes s'activent pour tenter de réguler les cyberguerres désormais clairement ouvertes - mais jamais officiellement déclarées - entre les Etats-Unis, l'Europe, la Chine, la Russie, l'Iran, la Corée du Nord... Un de leurs objectifs prioritaires est de sanctuariser les « registrars », les annuaires d'adresses dont dépend le bon fonctionnement du Net.
Si ces serveurs étaient attaqués, tout l'Internet s'arrêterait, provoquant un effondrement de la plupart des activités humaines sur terre, mais aussi en mer et dans l'espace... « Notre objectif est tout simplement de faire en sorte que l'humanité puisse continuer à tirer bénéfice du cyberespace, malgré les menaces qui pèsent sur lui », résume Gustav Lindstrom, chargé du programme « nouveaux défis de sécurité » au GCSP (Geneva Centre for Security Policy), un think tank helvétique. « Internet est un bien commun de l'humanité, tout comme la haute mer, les régions polaires, l'atmosphère, l'espace..., rappelle un haut fonctionnaire européen. Il doit être géré et réglementé d'une façon particulière. »
« La Russie perçoit nos faiblesses en matière informationnelle »
Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri, explique qu’Européens et Américains ont négligé les avancées de Moscou en ce qui concerne la «guerre de l’information» : le Kremlin a parfaitement saisi comment influer sur les opinions publiques occidentales pour «paralyser la prise de décision de l’adversaire».
Les démocraties doivent-elles craindre les hackers russes ?
Barack Obama a récemment qualifié la Russie de "petit pays" à qui "personne ne veut rien acheter" et "qui n’innove pas". Nouvel épisode dans l’affrontement diplomatique qui accompagne la cyberguerre que se livrent les deux pays. La tentative russe, avérée selon les services secrets américains, de déstabiliser le processus électoral américain oblige à s’interroger sur cette stratégie : "Les démocraties doivent-elles craindre les hackers russes ?"
Russie-États-Unis: la cyberguerre froide a commencé
Entre Américains et Russes, la dissuasion a changé de nature: elle n'est plus nucléaire, mais informatique. Au point que la CIA vient officiellement d'accuser Moscou et ses hackers d'avoir pesé dans la victoire de Trump à la présidentielle.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
