Guerre d’Ukraine : un embarras pour Pékin
Depuis le début de la guerre en Ukraine, Pékin adopte une neutralité de façade mais soutient en réalité Moscou.

Les dirigeants chinois et russes louent la solidité des liens entre leurs pays. Cependant, la Russie est en train de se placer dans une situation de dépendance à l’égard de la Chine. Au-delà des discours, Pékin refuse de s’engager dans le conflit ukrainien et fait preuve de retenue. Cette prudence s’explique notamment par la fragilisation de la position internationale de la Chine.
Marc Julienne est chercheur, responsable des activités Chine au Centre Asie de l'Ifri.
Article publié dans Politique étrangère, vol. 87, n° 3, automne 2022.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesQuest for Strategic Autonomy? Europe Grapples with the US - China Rivalry
Dans la continuité du rapport de 2020 de l’European Think-tank Network on China (ETNC) qui évaluait le positionnement de l'Europe dans un contexte de rivalité stratégique entre les Etats-Unis et la Chine, cette édition réexamine le paysage géopolitique sous le prisme de la pandémie de Covid-19, de la guerre russe en Ukraine et du retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Ce rapport comprend 22 chapitres nationaux et un chapitre consacré à l'Union européenne, analysant l'évolution des relations de l'Europe avec Washington et Pékin, l'éventail des approches pour faire face à la rivalité sino-américaine et la manière dont elles sont vouées à évoluer.
Élection de Lee Jae-myung en Corée du Sud : des réformes internes et une certaine continuité dans la politique étrangère
Le peuple a voté. Lee Jae-myung, candidat du Parti démocrate, a remporté l’élection présidentielle six mois seulement après la destitution de son prédécesseur.
Tournée du président Emmanuel Macron en Asie du Sud-Est : l'ambition d'un partenariat nouveau, exemplaire et durable
La visite du président Emmanuel Macron en Asie du Sud-Est confirme l’intérêt et l’engagement de la France dans une région qui apparaît comme un « nouveau centre du monde en train d’émerger ».
Le président Macron au Shangri-La Dialogue. L’autonomie stratégique à l’épreuve de la réalité indopacifique
En se rendant fin mai au Vietnam, en Indonésie, puis à Singapour pour y prononcer un discours marquant au Shangri-La Dialogue, Emmanuel Macron a cherché à repositionner la France – et, au-delà, l’Europe – dans une région centrale de l’Indo-Pacifique, tout en y inscrivant sa lecture des équilibres mondiaux en mutation.