
Cécile MAISONNEUVE
Ancienne élève de l’École Normale Supérieure, lauréate de l’Institut d’Études politiques de Paris, Cécile Maisonneuve est également titulaire d’un Master 2 en histoire de l’Université Paris IV-Sorbonne, qu’elle consacra à la politique française de désarmement.
Cécile Maisonneuve a commencé sa carrière comme administrateur de l’Assemblée Nationale. Elle a travaillé successivement pour la commission de la Défense, où elle était en charge notamment des affaires stratégiques, la commission des Lois puis celle des Affaires Étrangères, où elle suivit en particulier les questions énergétiques. Cadre dirigeant chez AREVA en 2007 à 2012, elle y fut d’abord en charge des affaires internationales de la présidence du directoire et de la prospective internationale. Elle prit ensuite la responsabilité des affaires publiques européennes et internationales. Administrateur d’AREVA NC, elle fut également membre du conseil d’administration de la fondation AREVA. Cécile Maisonneuve a collaboré avec le Center for Strategic and International Studies (CSIS) et la Fondation pour la Recherche Stratégique. Elle est l’auteur d’une biographie sur Benjamin Franklin (Perrin, 2008). Elle est membre du Cercle Jefferson et du Club de réflexion Femmes et Gouvernance.
Près d’un an après la présentation de l’union de l’énergie, alors que l’année 2016 promet d’être une année cruciale pour sa mise en œuvre, où en est ce projet phare de la Commission Juncker ?
À la différence des révolutions silencieuses nées de l'accès à de nouvelles ressources, d'innovations technologiques et de phénomènes de marché, la transition énergétique telle qu'envisagée actuellement ne vise pas à substituer une source d'énergie dominante à une autre, mais à la...
« L’on en est encore, après dix-sept ans de supranationalité, à chercher comment définir une politique commune de l’énergie, et laquelle. (…) Pouvait-on faire plus en une génération ? Ou les objectifs fixés l’étaient-ils seulement par soucis d’équilibre politique, équilibre qu’il était...
L'Europe de l'après-guerre s'est structurée d'abord autour de l'énergie. Mais elle peine aujourd'hui à construire un projet énergétique pour le XXI e siècle faute de reconnaître que sa politique énergie-climat n'est plus adaptée au contexte mondial. Quatre lames de fond l'ont bouleversée : une...
L'été n'est pas encore là et déjà les températures s'affolent. La planète étouffe et la France s'apprête comme le Maroc ou l'Espagne à connaître un intense épisode de chaleur.
La probable inclusion du nucléaire dans la liste des investissements "verts" européens représente une victoire pour la France, qui l'avait défendue avec d'autres pays européens, toutefois relativisée par les conditions qui doivent s'appliquer.
Spécialiste des sujets liés à l'énergie, Cécile Maisonneuve décrypte le sujet chaud du moment, la relance d'un programme de construction de réacteurs nucléaires.
La France est un leader mondial de la production d'électricité bas carbone grâce à son parc nucléaire et à ses infrastructures hydrauliques. Elle est même le seul grand pays occidental à disposer d'une électricité propre, abondante et compétitive.
Pour que le bas carbone triomphe, il va falloir que les énergies fossiles coûtent cher, très cher. Les politiques vont devoir le dire et arrêter de jouer la surprise.
Les expertes de l’énergie Cécile Maisonneuve et Carole Mathieu tracent, dans une tribune au « Monde », le chemin politique, industriel et réglementaire pour que le véhicule électrique puisse véritablement s’installer en Europe.
Berlin a développé fortement les énergies renouvelables pour arrêter ses réacteurs nucléaires en 2022, mais les centrales à charbon continuent de tourner à plein régime.
Alors que la France réfléchit à sa stratégie de transition énergétique, la voie radicale choisie par l’Allemagne – sortie du nucléaire compensée par les renouvelables – divise toujours. Non concertée avec ses voisins, elle a bouleversé le paysage européen.
Les électrons n'ont jamais été aussi verts en Europe. L'an dernier, les énergies renouvelables y ont représenté 27,5% de la production d'électricité, soit quatre fois plus qu'il y a dix ans. Et ce n'est qu'un début. Rien qu'en France, l'ambition affichée est de doubler le parc éolien d'ici à...
Engie a annoncé le 25 février une perte de 4,6 milliards d’euros, après avoir de nouveau procédé à d’importantes dépréciations d’actifs. L’ex-GDF Suez veut se recentrer sur les activités « bas carbone ».
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