Elie TENENBAUM
Chercheur, Directeur du Centre des Études de Sécurité de l'Ifri
Domaines d'expertise :
- Guérillas, terrorisme et insurrections
- Opérations militaires
- Continuum sécurité-défense
- Histoire militaire
Élie Tenenbaum est le directeur du Centre des Études de Sécurité de l’Institut Français des Relations Internationales. Agrégé et docteur en histoire, diplômé de Sciences Po, il a été Visiting Fellow à l’Université de Columbia ; il a également enseigné la sécurité internationale à Sciences Po et l’histoire des relations internationales à l’Université de Lorraine.
Il travaille en particulier sur la problématique de la guerre irrégulière, de la lutte contre le terrorisme et des menaces hybrides ainsi que sur la politique de défense française et les opérations militaires. Il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages d’histoire et de stratégie parmi lesquels son dernier livre, coécrit avec Marc Hecker, La guerre de vingt ans : djihadisme et contre-terrorisme au XXIe siècle, paru chez Robert Laffont en 2021.
Le contrôle du récit est devenu une dimension essentielle de ce qui caractérise, aujourd'hui, les conflits contemporains à l'image de celui à l'Est de l'Europe.
L'armée française se retire du Mali.
En Ukraine, « une guerre pourrait éclater à tout moment », prévient Washington. Selon la Maison Blanche, une invasion pourrait même commencer pendant les Jeux olympiques de Pékin.
Le coup d’État en cours à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, menace le soubassement politique de l’intervention française au Sahel.
Dans le cadre de la préparation du rapport de la Délégation sénatoriale sur la place des Outre-mer dans la stratégie maritime nationale, le Sénat a auditionné Élie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité de l’Ifri.
Les militaires français déployés au Sahel depuis 2014 font face à une hostilité de plus en plus visible, illustrée ces derniers jours au Burkina Faso puis au Niger par la mobilisation contre le passage d'un convoi militaire en route pour le Mali.
Dans les états-majors militaires, on surveillait le cyber, la désinformation ou encore la prédation économique, comme autant de nouveaux terrains de conflits...
Des hauts gradés du Pentagone sont auditionnés depuis plusieurs jours par le Sénat à Washington sur le retrait des troupes américaines en Afghanistan. Ils reconnaissent des erreurs de jugements, une mauvaise évaluation de la situation sur le terrain.
Emmanuel Macron a été prévenu que le premier ministre australien souhaitait lui parler à peine quelques heures avant l’annonce du partenariat stratégique et l’annulation de la vente de douze sous-marins.
Le partenariat stratégique Aukus entre l’Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, qui inclut la fourniture de sous-marins américains à propulsion nucléaire à Canberra, pourrait inciter d’autres Etats à vouloir se doter de ce type de submersibles.