
François GAULME
Chercheur associé, Centre Afrique subsaharienne de l'ifri
Domaines d'expertise:
- Politique africaine de la France et du Royaume-Uni
- Sécurité et développement ; approche intégrée
- Mécanismes de l’aide internationale
- Anthropologie historique
- Gabon, Congo- Brazzaville, Afrique centrale et de l'Ouest
Chercheur associé au Centre Afrique subsaharienne de l’Ifri, François Gaulme est anthropologue et historien de formation. Ancien rédacteur en chef de la revue Afrique contemporaine, il a enseigné en relations internationales sur les questions africaines à l’Institut d’études politiques et à l’Institut catholique de Paris ainsi qu’à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan.
François Gaulme a également servi à l’Agence française de développement (AFD) et au ministère des Affaires étrangères en se spécialisant sur les situations de conflit et de fragilité des États. Il a notamment publié Le Gabon et son ombre (Paris, Karthala, 1988).
Le 6 mai 2023, le roi Charles III sera couronné à l'abbaye londonienne de Westminster. Ce briefing prend le pouls des relations entre le Royaume-Uni et le continent africain sur fond de discours du souverain sur le Global Britain.
L'échec français au Sahel est-il le signe de notre incompréhension de la diversité des logiques africaines ? Traversé des ambitions des grandes puissances du monde, à la fois si proche et inconnu, le Continent noir va peser de manière croissante sur le destin de l'Europe.
En 2020-2021, le Premier ministre Boris Johnson a entrepris de modifier en profondeur le mode opérationnel et la stratégie des relations entre le Royaume-Uni et le continent africain, légués par ses prédécesseurs depuis 1997.
À l’aube de cette nouvelle décennie, les questions africaines ont donné le ton à une succession de réunions ou sommets organisés en Europe en janvier : le 13 à Pau, pour la sécurité au Sahel, le 19 à Berlin, en vue d’une paix en Libye, puis le 21 à Londres, sur les relations économiques avec...
Dans le « discours de Ouagadougou » de novembre 2017, le président Emmanuel Macron avait exprimé une ambitieuse volonté d’inversion copernicienne des relations franco-africaines, pour les faire reposer désormais sur une logique continentale et multilatérale, et non plus sur l...
Cette note vise à mettre en lumière le cycle d’ajustement à la fois financier, économique et politique affectant deux pétro-États d’Afrique centrale, le Gabon et la République du Congo (Congo-Brazzaville).
Le président Emmanuel Macron a prononcé le 28 novembre 2017 à l’université de Ouagadougou un discours qui, par son contexte, sa forme et son contenu, constitue un tournant majeur, au moins pour le style et les intentions, dans les relations franco-africaines.
La violence change, dans ses formes et dans ses acteurs. Les États ne sont plus les références centrales des conflits contemporains. On ne peut non plus les voir comme l’achèvement d’une histoire linéaire qui partirait des tribus pour en arriver aux structures politiques occidentales.
La relation conflictuelle entre l'État et les sociétés locales n'a rien de nouveau. Ce qui est inédit, en revanche, c'est la prolifération contemporaine d'États cooptés au sein d'un système international unique, celui de l'ONU, avec 193 membres en 2011 contre 51 à l'origine.
La dégradation de la sécurité, notamment au Sahara et au Sahel, aux portes de l’Europe, a conduit les agences d’aide publique au développement (APD) à reconsidérer leur action sur le terrain, mais aussi à changer de paradigme en prenant le relais d’interventions purement sécuritaires s’avérant...
Le président Déby a été tué lors d'une visite de ses troupes au front selon un porte-parole de l'armée.