Trump et l'avenir de la politique commerciale européenne
Les tentations protectionnistes de la nouvelle administration américaine doivent être prises au sérieux. L’Europe a tout intérêt à préserver les acquis du multilatéralisme commercial, en particulier via une adaptation des pratiques de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) : concevoir des accords économiques globaux et inclusifs, garantir l’équilibre des normes et la gouvernance des accords conclus.
Pour cela, l’Europe doit gagner en efficacité institutionnelle et en cohésion politique, bref reprendre l’initiative.
PLAN DE L'ARTICLE
Préserver l’acquis du multilatéralisme commercial
En finir avec la politique commerciale : pour une politique des échanges durables et une mondialisation inclusive
Un impératif : l’affirmation européenne
John Solal-Arouet est le pseudonyme d’un groupe d’experts ayant exercé des responsabilités en matière de commerce international.
Denis Tersen est conseiller-maître à la Cour des comptes.
Article publié dans Politique étrangère, vol. 82, n° 1, printemps 2017.
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
Trump et l'avenir de la politique commerciale européenne
En savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLa nouvelle stature diplomatique des pays du Golfe
Le poids politique et économique des monarchies du Golfe s’est considérablement renforcé. Ces pays ont diversifié leurs économies et sont devenus des hubs logistiques, attirant de nombreux investisseurs. Ils ont aussi réussi à projeter leur puissance au-delà de leurs frontières. Toutefois, l’extension régionale de la guerre ouverte par le Hamas le 7 octobre 2023 fait planer le doute sur la stabilité de cette zone, d’autant que le parapluie sécuritaire américain ne paraît plus assuré.
Une alliance bien vivante et qui s'adapte
Née d’une volonté de défense contre l’Union soviétique, l’Alliance a été réinventée à la fin de la guerre froide. Elle est engagée partout où les intérêts des Alliés sont menacés, et il n’existe pas aujourd’hui d’autre option de sécurité crédible pour ses membres. Mais l’Alliance doit savoir évoluer, s’adapter à de nouveaux défis, politiques et économiques, et ajuster ses modes de fonctionnement à la multiplication de ses membres.
L'OTAN : de Washington (1949) à Strasbourg-Kehl (2009)
On peut tenter de cerner l’histoire de l’Alliance en en repérant trois phases. La première est constituée par les quatre décennies de la guerre froide. Puis l’Alliance revêt le rôle d’accoucheur du changement politique en Europe. Dans l’après-11 septembre, le débat rebondit sur les défis de sécurité internationale et le rôle de l’Alliance. Il est aujourd’hui encore ouvert sur des questions fondamentales : entre autres la nécessaire redéfinition de ses missions, et des moyens correspondants.
Un programme pour l'OTAN : vers un réseau de sécurité mondiale
Le succès historique de l’Alliance est d’avoir unifié l’Occident face à la menace soviétique ; puis d’avoir, après la guerre froide, réussi à élargir cet Occident. L’Alliance doit pourtant aujourd’hui s’adapter à un monde nouveau marqué par l’éveil chaotique des peuples. Sa crédibilité dépend de la négociation d’une sortie politique de l’engagement en Afghanistan. À plus long terme, l’OTAN doit se penser comme centre d’un réseau d’organisations de sécurité à l’échelle du monde.