Building Security Institutions: Lessons Learned in Afghanistan

Après sa rapide victoire militaire contre les Taliban, la communauté internationale semble avoir sous-estimé les ressources, le temps et la quantité de travail nécessaires à la Réforme du Secteur de Sécurité (RSS) afghan. Malgré le soutien initial des populations, l’approche par l’empreinte légère, prêchée par les Européens, n’a pas produit les résultats escomptés permettant ainsi à l’insurrection de progresser en se nourrissant du mécontentement populaire.
Après la dégradation des conditions de sécurité en 2005-6, la coalition, sous l’impulsion américaine, a intensifié le recrutement et l’entraînement des forces de sécurité afghanes. Mais les débats internes sur le rôle de ces forces, et notamment l’Afghan National Police, dans une société hautement fragmentée, a créé de profondes divisions entre les Etats-Unis et les autres membres de la coalition (notamment les pays de l’Union Européenne). A la veille du retrait des troupes de l’ISAF, le gouvernement afghan ne semble pas capable de gérer ses nouvelles forces de sécurité qui sont parfois les seuls représentants de l’Etat dans les zones reculées et échouent encore à stabiliser le pays.
Cette étude est publiée uniquement en langue anglaise – Building Security Institutions: Lessons Learned in Afghanistan
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analyses2001-2025 : guerre globale contre le djihadisme
Malgré des moyens considérables dédiés à la guerre globale contre le terrorisme, la menace djihadiste n’a pas disparu.
L’Iran face à ses limites : 10 points sur les causes structurelles d’une cassure tactique
Proxies régionaux. Soutien de Moscou. Latence nucléaire. Dissuasion balistique. L’équilibre sur lequel Téhéran avait bâti sa doctrine a chancelé — avec une rapidité impressionnante. Une semaine après l’annonce d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, il est possible de dresser un bilan détaillé des raisons structurelles qui ont permis à Tel Aviv de déjouer les plans de la République islamique et de dégager des perspectives.
Repenser la fonction « Protection – Résilience ». Un nécessaire changement de paradigme face à un environnement qui se durcit
La France comme les autres pays européens est confrontée de manière directe, tout particulièrement depuis le début de la guerre en Ukraine, à une stratégie hybride de déstabilisation mise en œuvre par la Russie. Cette stratégie se matérialise dans l’ensemble des champs et des milieux possibles d’affrontement et a pour objectif, outre de saper le soutien occidental à l’Ukraine, d’affaiblir les pays européens avec lesquels la Russie se perçoit dans une confrontation systémique de long terme.
Réformer les commandements de l’OTAN. Entre européanisation, émergence de nouveaux leaders et rôle des États-Unis
Au moment où le Sommet de l'OTAN se tient à La Haye du 24 juin au 25 juin 2025, la réélection de Donald Trump à la présidence américaine interroge profondément la nature du lien transatlantique. Si les garanties de sécurité de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), article 5 et dissuasion nucléaire notamment, ne sont pour l’instant pas officiellement remises en cause ou amoindries, des projets de la nouvelle administration portent sur le désengagement de fonctions au sein de l’Alliance, en particulier le poste de SACEUR (Supreme Allied Commander Europe).