Rechercher sur Ifri.org

À propos de l'Ifri

Recherches fréquentes

Suggestions

La propulsion nucléaire navale : enjeux techniques et stratégiques d’une technologie confidentielle

Études
|
Date de publication
|
Référence taxonomie collections
Proliferation Papers
Image de couverture de la publication
vraie_couverture.png
Accroche

Les capacités techniques et opérationnelles de la propulsion nucléaire navale – discrétion, puissance, autonomie et manœuvrabilité – font de cette technologie un atout stratégique pour la dissuasion nucléaire.

Image principale
Barracuda-class SSN Suffren at sea near Toulon, October 2020
Barracuda-class SSN Suffren at sea near Toulon, October 2020
© Axel Manzano/Marine Nationale
Corps analyses

De ce fait, si la priorité des recherches sur le nucléaire militaire fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, attribuée aux armes nucléaires, la fin du conflit permet aux pays assez avancés scientifiquement de repenser l’utilité de l’énergie nucléaire à des fins de propulsion – au premier rang desquels les États-Unis et l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), motivés par la rivalité de puissance propre à la Guerre froide. Cette maîtrise est progressivement acquise par l'ensemble des États dotés de l'arme nucléaire, au prix de nombreuses tentatives et parfois d'accidents graves, notamment en URSS, soulignant l'importance d'une culture de sûreté et de sécurité.

Les enseignements historiques de la Guerre froide, tant sur le plan technique qu'opérationnel, trouvent à l'heure actuelle toute leur pertinence, alors que la propulsion nucléaire suscite la curiosité de nouveaux acteurs ; l’Inde tout d’abord, grâce à un soutien soviétique puis russe, mais aussi le Brésil, renouant avec son intérêt ancien pour les sous-marins. L'accord AUKUS, prévoyant la vente puis la construction de sous-marins nucléaires d'attaque en Australie au travers d'un partenariat avec les États-Unis et le Royaume-Uni, constitue une rupture encore plus forte dans l'évolution de la propulsion nucléaire au XXIe siècle, en permettant pour la première fois à un Etat non doté de l'arme nucléaire de posséder des sous-marins à propulsion nucléaire. Les impératifs de sûreté, de rigueur industrielle et de non-prolifération plaident pour le maintien d’une politique de non-exportation de cette technologie, et au respect des plus hauts standards pour les pays développant déjà la propulsion nucléaire.

Cette étude est disponible en anglais.

 

Decoration

Contenu aussi disponible en :

Régions et thématiques

Thématiques analyses

ISBN / ISSN

979-10-373-0778-1

Partager

Téléchargez l'analyse complète

Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.

La propulsion nucléaire navale : enjeux techniques et stratégiques d’une technologie confidentielle

Decoration
Auteur(s)
Photo
Héloïse FAYET

Héloïse FAYET

Intitulé du poste

Chercheuse, responsable du programme dissuasion et prolifération, Centre des études de sécurité de l'Ifri

Photo
jean_louis_lozier_crop.png

Jean-Louis LOZIER

Intitulé du poste

Conseiller, Centre des études de sécurité de l'Ifri

Image principale
Un soldat contemplant un coucher de soleil sur un véhicule blindé de combat d’infanterie
Centre des études de sécurité
Accroche centre

Héritier d’une tradition remontant à la fondation de l’Ifri, le Centre des études de sécurité de l'Ifri fournit aux décideurs publics et privés ainsi qu’au grand public les clefs de compréhension des rapports de force et des modes de conflictualité contemporains et à venir. Par son positionnement à la jointure du politique et de l’opérationnel, la crédibilité de son équipe civilo-militaire et la diffusion large de ses publications en français et en anglais, le Centre des études de sécurité constitue dans le paysage français des think tanks un pôle unique de recherche et d’influence sur le débat de défense national et international.

Image principale
Un Rafale bi-place en vol avec un ASMP-A sous les ailes
Dissuasion et prolifération
Accroche centre

Les conflits en Europe, en Asie ou au Moyen-Orient témoignent d'un retour du fait nucléaire dans les rapports de force. Les arsenaux se modernisent et s'accroissent, tandis que la maîtrise des armements s'effondre. Ce programme de recherche vise à analyser ces phénomènes.

Image de couverture de la publication
Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?

Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?

Date de publication
01 octobre 2024
Accroche

Les Mots armes d’une nouvelle guerre rappelle une vérité souvent oubliée : les mots tuent. Ils préparent l’action militaire et lui donnent un sens. Alors que chaque événement retentit désormais dans le monde entier, répercuté de smartphone en smartphone ou d’ordinateur en ordinateur, tout acte de guerre tend à devenir un acte de communication, et inversement. Les états-majors l’ont aujourd’hui bien compris et se saisissent de cette guerre des récits faite d’armes immatérielles pour intimider des ennemis, rassurer ou galvaniser des opinions publiques chauffées à blanc par le flot d’images reçues sur les réseaux sociaux.

Image principale

Après la mort de Nasrallah, quelle stratégie régionale pour l’Iran ?

Date de publication
29 septembre 2024
Accroche

Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a été tué dans une frappe israélienne à Beyrouth le 27 septembre. La milice et son dirigeant étaient considérés comme le fer de lance de l’Axe de la Résistance, cette coalition de groupes miliciens majoritairement chiites qui sont au coeur de la stratégie régionale de l’Iran. 

Image principale

Devenir secrétaire général de l'OTAN. Entre critères objectifs, coutumes et homogénéité

Date de publication
26 septembre 2024
Accroche

Après dix ans à la tête de l’OTAN de 2014 à 2024, un record de longévité dû au contexte particulier de la guerre en Ukraine, le Norvégien Jens Stoltenberg quitte ses fonctions de secrétaire général. Son successeur, choisi par les chefs d’État et de gouvernement des États membres, sera Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas pendant près de quatorze ans. Cette nomination invite à questionner les critères et les logiques de sélection des secrétaires généraux, alors que de nombreuses études démontrent l’importance significative du secrétariat international et le rôle croissant du secrétaire général dans le fonctionnement interne de l’Alliance. 

Image principale

EUDIS, HEDI, DIANA : que se cache-t-il derrière trois acronymes de l'innovation de défense ?

Date de publication
25 septembre 2024
Accroche

En Europe, alors que la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine montre peu de signes d'apaisement, un écart persistant subsiste entre les besoins en matière de sécurité et les dépenses de défense. Conformément à un engagement de 2006, inscrit lors du sommet de l'OTAN au Pays de Galles en 2014, les membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) doivent consacrer au moins 2 % de leur produit intérieur brut (PIB) national à la défense, dont 20 % doivent être investis dans l'équipement ainsi que la recherche et le développement. En 2024, seuls 23 Alliés sur 32 devraient atteindre ou dépasser cet objectif, bien qu'il s'agisse d'une amélioration notable par rapport aux trois pays en 2014. Ce total inclut les États-Unis (US), qui consacrent 3,38 % de leur PIB à la défense, représentant près de 70 % de l'ensemble des dépenses de défense des membres de l'OTAN.

Crédits image de la page
Barracuda-class SSN Suffren at sea near Toulon, October 2020
© Axel Manzano/Marine Nationale

Comment citer cette étude ?

Image de couverture de la publication
vraie_couverture.png
La propulsion nucléaire navale : enjeux techniques et stratégiques d’une technologie confidentielle, de L'Ifri par
Copier
Image de couverture de la publication
vraie_couverture.png

La propulsion nucléaire navale : enjeux techniques et stratégiques d’une technologie confidentielle