Interventions médiatiques

ENTRETIEN. De la guerre en Ukraine à la montée des régimes autoritaires, le président de l’Ifri plaide pour un retour au réalisme politique, loin des postures idéologiques. 

Thierry de Montbrial, figure de la réflexion géopolitique française, vient de publier un nouvel ouvrage : L'Ère des affrontements (Éditions Dunod). Dans ce livre qui tombe à pic tant le paysage mondial se recompose sous nos yeux, l'académicien et président-fondateur de l'Institut français des relations internationales (Ifri) livre une analyse fine des grandes transformations géopolitiques qui ont marqué les dernières décennies et décrypte ce nouveau monde, empreint de toujours plus de brutalité, qui est en train de prendre forme aujourd'hui.

Ce lundi 24 février, Benaouda Abdeddaïm, éditorialiste BFM Business, Yves Bertoncini, consultant et enseignant en Affaires Européennes à l'ESCP Business School, Thomas Wieder, rédacteur en chef adjoint du service international au Monde, Gregor Waschinski, correspondant du journal Handelsblatt à Paris, et Paul Maurice, secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes de l'IFRI, se sont penchés sur la conférence de presse entre Donald Trump et Emmanuel Macron concernant la situation en Ukraine, l'accord sur les minerais stratégiques et les droits de douane et sur la stratégie d'Alice Weidel pour faire prospérer son score des dernières législatives, dans l'émission Les experts du soir, présentée par Guillaume Paul sur BFM Business. 

La droite allemande a remporté le plus grand nombre de sièges au Bundestag dimanche 23 février lors des législatives anticipées. Son chef de file, le conservateur Friedrich Merz, devra toutefois parvenir à former une coalition pour gouverner. Son arrivée à la chancellerie pourrait renforcer le lien entre Paris et Berlin, en raison de positions communes sur les questions de défense et sur l’Ukraine.

En deuxième position dans les sondages avant les élections fédérales, le parti n’a pourtant aucune chance d’accéder à une coalition gouvernementale. Sa ligne politique s’est adaptée et durcie au gré des événements qui ont heurté l’Allemagne ces dernières années.

Jeanette Süß effectue une première analyse sur les résultats des élections fédérales en Allemagne.

L'Allemagne renouvelle son parlement dimanche mais elle va devoir très certainement attendre des semaines, voire des mois, avant d'avoir un gouvernement. Dans un paysage politique morcelé, les partis politiques vont devoir s'entendre sur une coalition stable.

Analyse à chaud sur FRANCE 24 des enjeux internationaux et européens des élections allemandes, avec Jean-Pierre Jouyet, Paul Maurice, Matthias Krupa  et Caroline de Camaret 

Le nombre d'élèves français apprenant l'allemand chute d'année en année. Les familles cèdent souvent à la facilité supposée de l'espagnol. Et si, pour inverser la tendance, la clé était d'ordre économique ?

Selon les derniers sondages, le parti conservateur CDU/CSU de Friedrich Merz est le grand favori des législatives allemandes. Qu’est-ce que cela signifie pour l’Allemagne ? Paul Maurice, secrétaire général du CERFA  - le Comité d'études des relations franco-allemandes à l'IFRI nous en dit plus.

L’enlisement du conflit, la fatigue des opinions publiques, la crainte de l’escalade jouent en faveur de Moscou et au détriment de l’Europe, au moment où celle-ci est lâchée par son allié américain. Une ligne de fracture se creuse sur le continent entre les Etats résolus à se protéger des appétits du prédateur russe et les adeptes de l’apaisement envers le régime de Vladimir Poutine. Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie, analyse les vulnérabilités de certains pays européens face à l'ingérence russe et les moyens mis en place pour contrer cette influence russe sur le territoire européen. 

Spéciale élections allemandes avec Paul Maurice, secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'IFRI. 

Isolé par un cordon sanitaire, le parti d’extrême droite AfD ne participera pas au prochain gouvernement de coalition allemand. Mais il devrait devenir, dimanche, la première force d’opposition du pays après avoir imposé sa thématique anti-immigration.

Qui pour redresser la barre de la première économie européenne et de la quatrième mondiale ? Les électeurs allemands votent ce dimanche 23 février pour élire 630 députés à la chambre basse du Parlement, le Bundestag, l’équivalent de l’Assemblée nationale en France. Après cette élection à un seul tour et à la proportionnelle, le parti arrivé en tête aura pour mission de former une majorité avec au moins une autre formation politique. Sauf énorme surprise, ce sera Friedrich Merz, le candidat des conservateurs, alliance des partis CDU et CSU. Il fait la course en tête depuis le début de cette campagne, stable autour de 30 % d’intentions de vote. Mais avec qui gouvernera-t-il ?