
L'affaire Navalny, un coup dur pour le dialogue franco-russe
Paris (AFP) - Le président français Emmanuel Macron, qui avait pris ses partenaires de court en initiant un rapprochement avec Moscou, voit ses calculs contrariés par l'empoisonnement de l'opposant russe Alexeï Navalny.

Poutine, l'opposant et le poison
Après l’invasion de la Crimée en 2014 et son appui au séparatisme pro-russe en Ukraine, la Russie est à nouveau dans le viseur des Occidentaux.
Navalny, Biélorussie : la méthode Poutine
En Russie, la longue liste des opposants empoisonnés s'est allongée avec le cas, emblématique, d'Alexeï Navalny la semaine dernière.

Sur la scène politique russe, Navalny est incontournable
L'Allemagne a confirmé, hier, que l'opposant de Vladimir Poutine a bien été empoisonné. Qui est-il ? L'éclairage de Maxime Audinet.
La justice et la force
En prenant un peu de distance vis-à-vis de l’activité des dernières semaines, une phrase célèbre de Goethe (dans sa relation du siège de Mayence, en 1793) m’est revenue en mémoire : « Je suis ainsi fait, j’aime mieux commettre une injustice que de souffrir un désordre. » Autrement dit : le désordre engendre davantage d’injustices que celles qu’il fait éventuellement disparaître. Or, s’il y a un mot qui caractérise le monde en cette fin d’été 2020, c’est bien le désordre.
RAMSES 2021. Le grand basculement ?
Pour sa 38e édition, trois questions majeures sont abordées dans le RAMSES 2021. Santé/Climat : COVID-19, et maintenant ? : Le virus est emblématique de la mondialisation : nul ne contrôle ni ne maîtrise sa circulation. Qui gouverne ? Il n'y a pas de gouvernance spécifique du "transversal", des questions mondialisées : santé, environnement, techniques informationnelles... Europe : se refaire ou se défaire : Comme toujours, le bilan européen est en demi-teinte : pâle et décisif, inévitable. Se refaire ou se défaire, se penser comme projet politique ou vivoter comme simple filet de sécurité : voilà l’option qui est devant la Conférence sur l’avenir de l’Europe. Monde arabe : 10 ans après le faux printemps : La décennie post-printemps et la crise du coronavirus vont dans le même sens : renforcement du contrôle sur les sociétés, aggravation du poids des régimes autoritaires, situation économique catastrophique, division profonde de sociétés en révolte.

En Libye : ce grand jeu qui n'en finit plus
Plus d'un an après l'offensive du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est, le destin de la Libye apparaît plus que jamais semblable à celui de la Syrie. Négociations internationales ratées, interventions de puissances concurrentes et emploi de miliciens étrangers. Le spectre d'une crise humanitaire d'ampleur se profile, sur fond de crimes de guerre.
Poutine jusqu'en 2036 vraiment?
Vladimir Poutine vient de remporter un référendum constitutionnel ouvrant la voie à son maintien au pouvoir jusqu’en 2036. Sans aucune surprise, le « oui » l’a emporté à 77,9% avec un taux de participation de 67%.

Russie : Vladimir Poutine président à vie ?
Les Russes ont validé à 74,1%, le 1er juillet, la réforme de la Constitution qui permet à Vladimir Poutine de se maintenir au pouvoir jusqu’en 2036.

Les « valeurs traditionnelles » bientôt dans la constitution russe
Les Russes votent, du 25 juin au 1er juillet, pour ou contre la modification de la constitution. Au cœur de la réforme, se trouve la possibilité pour Vladimir Poutine d’effectuer deux mandats de six ans de plus. Mais le pouvoir entend aussi inscrire son discours sur la défense des « valeurs traditionnelles ».
Ukraine : "L'ampleur des manifestations est une surprise pour Moscou"
Les manifestations massives qui se déroulent à Kiev à la suite des pressions de Moscou pour que l'Ukraine ne signe pas un accord de coopération avec l'Union européenne sont-elles un échec politique pour Vladimir Poutine ?
- L'ampleur de la mobilisation est sans doute une surprise pour Moscou. Mais ces manifestations traduisent surtout l'orientation pro-européenne d'une partie de la population, en particulier à Kiev où le président Yanoukovitch a toujours été minoritaire.
Classement annuel du magazine "Forbes". Alors, c'est qui le plus fort ?
Il paraissait indétrônable. Mais 2013 n'est décidément pas l'année d'Obama. Le magazine « Forbes » vient de détrôner le leader américain de la première place du classement des 72 personnalités les plus influentes de la planète. Et c'est Vladimir Poutine, le président russe, qui lui chipe la tête du palmarès.
L'espionnage électronique est-il une pratique courante entre alliés ?
Il y a toujours eu de l’espionnage entre pays adversaires ou alliés. Les exemples ne manquent pas entre la France et les États-Unis pendant ou après la guerre froide, dans le domaine militaire ou économique. Ce qui frappe dans l’affaire de la NSA, c’est la proportion, le caractère systématique et non ponctuel de la surveillance américaine, sans le moindre « gentleman agreement » entre alliés.
Syrie: l'accord russo-américain difficile à mettre en œuvre
Les accords atteints par les chefs des diplomaties russe et américaine Sergueï Lavrov et John Kerry sur le problème syrien sont difficiles à réaliser, estime Thomas Gomart, de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Syrie : rebondissements diplomatiques
Comment les déclarations du G20, des pays européens et la proposition russe éloignent-elles la possible intervention militaire?
Le projet russe ne règle rien mais rétablit un lien direct avec Washington
Force est de reconnaître au Kremlin un sens de la manoeuvre dont peu de diplomaties sont aujourd'hui capables. La proposition russe invitant Damas à placer son arsenal chimique sous contrôle international est avant tout dilatoire. Apparemment, le tandem Poutine-Lavrov, alliage d'expérience et de constance, aurait pris l'ascendant sur un tandem Obama-Kerry émotionnel et pusillanime.
Obama-Poutine : "Prendre l'avantage sur l'autre sans l'humilier"
Comment analysez-vous cette proposition inattendue de Vladimir Poutine de placer sous contrôle international l’arsenal chimique syrien?
- Cette proposition intervient à point nommé après la tenue du G20 de St Pétersbourg, et juste avant un hypothétique vote du congrès américain. Plusieurs raisons permettent de l’expliquer. La principale correspond à une volonté de Moscou de temporiser : les dirigeants russes ont bien compris que chaque jour qui passe rend les frappes plus complexes. La Russie veut aussi montrer qu’il peut y avoir un règlement diplomatique de la crise.
Syrie : comment Moscou a repris la main
Lundi soir, Moscou a créé l’événement en proposant de placer sous contrôle international l’arsenal chimique syrien. Cette offre, que Damas affirme accepter, a été bien accueillie par Washington et par Paris, qui se disent d’accord pour l’examiner à l’Organisation des nations unies (ONU). Les deux capitales sont pourtant les plus fervents défenseurs de frappes punitives contre le régime du président Bachar Al-Assad, accusé d’avoir utilisé l’arme chimique lors de l’attaque du 21 août dernier.
Syrie: les raisons de l'obstination de Poutine
A la veille du vote du Congrès américain sur une intervention militaire contre la Syrie, la Russie a encore une fois martelé son soutien au régime de Bachar el-Assad en marge de la réunion du G20 qui se clôturait vendredi 6 septembre à Saint-Pétersbourg. Vladimir Poutine a réitéré son rejet d’une offensive sans un mandat de l’Onu, faisant état, en parallèle, d'une «opinion» selon laquelle les vidéos d'enfants tués lors des bombardements chimiques seraient une «compilation réalisée par des bandits liés à al-Qaida» —un pied de nez à l’argument et aux preuves présentées par les Etats-Unis et la France pour justifier leur recours à la force en Syrie.
Syrie/G20: Y aura t-il une victoire diplomatique pour le président Poutine ?
Après une poignée de mains diplomatique entre le président Poutine et le président Obama, à l’arrivée de ce dernier à Saint-Pétersbourg hier, le G20 s’est ouvert dans un climat russo-américain plombé par le dossier syrien.
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