« Personne ne peut compter durablement sur les Etats-Unis »
Pour sa douzième édition, la World Policy Conference, créée Thierry de Montbrial, fondateur de l'Institut français des relations internationales, va rassembler près de 250 experts des relations internationales à Marrakech ce week-end. La montée de la Chine, la guerre commerciale, l'avenir du système financier international oul a cybermenace sont autant de sujets qui seront abordés.
Le Brexit aura-t-il vraiment lieu le 31 octobre ?
Les questionnements autour du Brexit continuent. "Pour qu'il y ait un accord, il faut que chacun fasse des concessions sans paraître avoir trahi sa cause", précise Thierry de Montbrial, sur BFM Business. En effet, Boris Johnson donne l'impression d'avoir tourné entièrement le dos à son discours. Les Écossais sont-ils sur le point de voter leur indépendance ?
Les tribulations du Brexit
Dense semaine au Royaume-Uni. Le Brexit sans accord, promu par le Premier ministre Boris Johnson, semble être évacué au profit d'un énième report. Les stratégies du chef des Conservateurs ont été mises à mal par Westminster, qui veut repousser le divorce avec l'Union européenne.
Brexit : le Royaume-Uni peut-il vraiment sortir de l’UE sans payer la «facture» ?
En tête dans les sondages pour succéder à Theresa May, l’ex-maire de Londres Boris Johnson défend une ligne dure sur le Brexit. 39 milliards de livres sont en jeu. Après le «I want my money back» thatchérien, aura-t-on un «I want to keep my money» johnsonien? Favori dans la course pour remplacer la première ministre démissionnaire Theresa May au 10, Downing street, Boris Johnson a lâché une petite bombe, lors d’un entretien accordé au Sunday Times, en présentant ses projets pour le Brexit.
La visite de Trump au Royaume-Uni "tombe à un très mauvais moment"
La visite de Donald Trump au Royaume-Uni prend mardi un tour plus politique. Le président américain doit s'entretenir avec la Première ministre Theresa May, qui quitte son poste vendredi. Le climat est donc peu propice aux négociations.
Démission de Theresa May : cela va-t-il changer le Brexit ?
Retour sur la campagne pour les européennes au Royaume-Uni avec Vivien Pertusot, chercheur associé à l'Ifri, spécialiste des questions européennes.
Ifri : le "Think-tank" français qui pèse
L'Ifri a 40 ans en 2019. Quels ont été les événements marquants dans l'Histoire 1er think tank français depuis sa création ?
Brexit pressures expose cracks in Franco-German relationship
Angela Merkel insists that the EU should avoid “putting pressure” on Britain when it comes to Brexit. After a wearying, six-hour EU summit in Brussels, the German chancellor said it was important to give the British “more space” to “make their own choices”. [...]
Thierry de Montbrial, invité de Guillaume Durand dans "Esprit libre" sur Radio classique
À l'occasion des 40 ans de l'Ifri, Thierry de Montbrial, président de l'Ifri, est invité dans l'émission pour parler notamment de 3 sujets marquants de l'actualité internationale : La Grande-Bretagne et le Brexit, l'affaire Carlos Ghosn et les élections en Israël.
L'Ifri fête ses 40 ans. Thierry de Montbrial est l'invité de France 24
"L’Ifri fête ses quarante ans en 2019. Thierry de Montbrial, président et fondateur de l’Ifri nous en parle. Nous allons revenir sur les quarante ans de l'Ifri mais tout d'abord, vous qui suivez l'actualité internationale et les relations internationales depuis quarante ans, que pensez-vous de la démission du Président Bouteflika ? Est-ce qu’une page se tourne ?"
"Je ne crois pas à la contagion de sorties de l'UE"
Dans quel état se trouvent le Royaume-Uni et l’Union européenne au lendemain du Brexit ?
Le Royaume-Uni se réveille très divisé. Il suffit de prendre une carte des résultats pour s’en rendre compte. On voit très clairement qu’il y a deux unions : l’Ecosse, ultra majoritairement pour le « remain », et l’Angleterre et le pays de Galles qui sont majoritairement pour le « leave », à l’exception des grandes métropoles, dont Londres.
L’euroscepticisme a gagné beaucoup de pays européens. Le Brexit peut-il avoir un effet domino ?
Je ne crois pas à la contagion de sorties de l’Union européenne. Par contre, il va y avoir une contagion de la critique européenne. Et c’est sain. Le projet européen n’est pas parfait. Il faut le critiquer. Mais les Le Pen et autres ne représentent pas la majorité dans leurs pays. Et je pense que si l’on organisait un référendum du même type aux Pays-Bas ou en France, le « remain » l’emporterait.
Pourquoi ?
La critique de l’UE traverse quasi tous les Etats membres. Mais il n’y a pas une hostilité généralisée envers l’Union européenne, comme c’est le cas en Angleterre.
Ni contagion ni électrochoc. Quelle est la perspective, alors ? La paralysie ?
C’est le grand débat. Soit on saisit l’opportunité des négociations qui vont s’ouvrir avec le Royaume-Uni – qui vont prendre au moins deux ans – pour lancer un débat transnational sur les projets que l’on a envie de mener ensemble. Sans forcément changer les traités. Soit on rentre dans une forme d’apathie politique. Un trop-plein de crises.
On ne voit pas qui peut ou veut prendre le leadership…
Je suis régulièrement critique sur la relation franco-allemande au niveau européen. Ça peut être utile qu’ils se parlent. Mais ce n’est pas suffisant. Il est nécessaire pour la France comme pour l’Allemagne de prendre conscience de ce qu’est l’Europe du XXIe siècle : une Union où il n’y a pas que les pays fondateurs. Il serait extrêmement contre-productif qu’une initiative soit portée uniquement par ces pays. Il faudra certes l’Allemagne et la France, mais aussi, par exemple, un pays de chaque vague d’élargissement. C’est cette diversité qui reflète l’Union d’aujourd’hui.
Retrouvez l'entretien dans son intégralité ci-dessous.
Les jeunes Britanniques sont-ils aussi europhiles qu'on le dit ?
“Les Britanniques ont depuis le départ noué une relation contractuelle plus que sentimentale avec l’UE. Et cette vision pragmatique est largement diffusée dans la société”, relève Vivien Pertusot de l’Ifri.
Les jeunes Anglais sont aussi moins incités à partir à l’étranger, notamment du fait de leurs lacunes en langues. Dans le système éducatif britannique, l’encouragement à apprendre une seconde langue est souvent plus faible que la moyenne européenne, et l’apprentissage des langues y est globalement en déclin.
Lire l'article.Brexit : les leçons d'un cataclysme
Jour J-1 à Londres : Bruxelles retient son souffle
Un Brexit ouvrirait la voie à deux ans de tractations, minimum. Et en attendant ?« C'est le grand flou », commente Vivien Pertusot, de l'Institut français des relations internationales à Bruxelles. Les eurodéputés britanniques continueront de siéger et de voter sur tout, hormis sur les négociations les concernant. « Et le commissaire britannique Jonathan Hill, en charge des services financiers, pourrait garder son poste jusqu'aux élections de 2019... Ubuesque ! »
Brexit: ne craignons pas la contagion
Les voix se multiplient en France et à l’étranger pour exprimer la peur d’une contagion en cas de Brexit. Qui serait le prochain à prendre la poudre d’escampette ? Cette lecture ignore la réalité des débats nationaux sur l’Union et, plutôt que de songer à la crainte d’un effet domino, il faudrait accueillir l’effet de contagion de la critique de l’Union. C’est une opportunité à saisir tant l’Union européenne (UE) n’est pas débattue et les seuls arguments la concernant sont laissés à ses opposants.
Brexit : Le retrait de l’Union européenne se ferait pas à pas
La consultation historique de jeudi 23 juin dans le Royaume-Uni oblige l’Union européenne à se projeter dans l’hypothèse très plausible du départ d’un État, pour la première fois de son histoire. L’occasion de se réinventer ? « Si le Royaume-Uni sort, Bruxelles mettra en place une stratégie d’autodéfense. Il s’agit de ne pas être conciliant, d’imposer une ligne dure, afin d’éviter les contagions » explique Vivien Pertusot.
Lire l'article.
Brexit : panique dans le camp du « in »
Les derniers sondages ont eu l'effet d'une petite bombe dans la campagne du référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne. Depuis une semaine, la majorité des enquêtes donnent le camp pro-Brexit en tête, ce qui force ses adversaires à mettre les bouchées doubles dans une campagne qui peine à convaincre l'électorat. L'analyse de Philippe Moreau Defarges, chercheur à l'Institut français des relations internationales (IFRI) et professeur à l'Institut d'études politiques de Paris.
Et si la foudre tombait sur l’Europe?
Plus qu’une grosse semaine avant le vote crucial des Britanniques sur le maintien ou non de leur pays dans l’Union européenne. Vivien Pertusot est le responsable, à Bruxelles, de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Un «no» à l’Europe ne l’étonnerait pas. Il marquerait le point de départ d’une longue période d’incertitude, pour l’UE.
Mise en place concrète du Brexit : un voyage en terra incognita
En cas de victoire du «Leave», dès l'annonce des résultats le 24 juin, le Royaume-Uni entre en «terra incognita». Comme l'explique Vivien Pertusot, responsable du bureau de l'Ifri à Bruxelles, «la seule chose que l'on sait de manière certaine, c'est que si le score est serré, il y a une période de six semaines pendant laquelle l'un des deux camps peut contester les résultats».
Le Brexit serait un "désastre" pour le rayonnement international de l'UE
"De grandes puissances comme les Etats-Unis, la Chine, l'Inde... verraient l'UE affaiblie politiquement et géopolitiquement s'il y a un Brexit. Ils ne comprendraient pas. Ils ne comprennent déjà pas qu'il puisse y avoir un débat sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE", observe Vivien Pertusot, responsable à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
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