Sanctions contre la Russie : l'UE en fait-elle assez ?
Dans le cadre d'un sommet européen extraordinaire organisé à Bruxelles, les vingt-sept membres de l'Union européenne se sont mis d'accord, dans la nuit de lundi à mardi, sur le sixième paquet européen de sanctions contre la Russie.
Vers une ère métallisée : renforcer la résilience des industries par un mécanisme de stockage stratégique de métaux rares
La décarbonation de nos économies, les défis de renforcement de la résilience des chaînes de valeur industrielles, de la réindustrialisation notamment par les technologies bas-carbone et digitales, et la fin d’une période de pétrole et de gaz bon marché accélèrent l’avènement d’une ère de dépendances accrues vis-à-vis des métaux dans un contexte de compétition nouvelle et croissante pour l’accès aux ressources.
Accueil des réfugiés d’Ukraine : « L’Europe vit ce que d’autres régions du monde connaissent depuis le début du XXIᵉ siècle »
Le chercheur spécialiste des questions migratoires Matthieu Tardis considère, dans une tribune au « Monde », que si les accusations de « double standard » entre les Ukrainiens et les autres exilés sont légitimes, c’est bien le pragmatisme qui a prévalu dans l’accueil des réfugiés d’Ukraine.
Le défi de l'expansion des énergies renouvelables dans l'UE à l'horizon 2030 : mobilisation pour une mission presque impossible
Il ne reste que huit ans pour multiplier par près de trois la capacité totale actuelle d'énergie éolienne et solaire installée dans l'Union européenne (UE), soit environ 600 gigawatts (GW) supplémentaires, et atteindre ainsi les objectifs très ambitieux de 2030. Cela nécessite une mobilisation dont l'ampleur est immense – au cours d’une période de crises et d'incertitudes sans précédent.

Rencontre Macron - Scholz : une visite "symbolique" pour l'UE
Le chancelier allemand Olaf Scholz a affirmé lundi à Berlin trouver "très intéressante" l'idée d'Emmanuel Macron de bâtir une "communauté politique européenne" pouvant accueillir des pays comme l'Ukraine ou le Royaume-Uni.
L'avenir de l'Europe peut-il se construire sans la Russie ?
En ce 9 mai 2022, Vladimir Poutine et Emmanuel Macron se sont exprimés à l’occasion du jour de la Victoire de la Russie pour l’un, et de la journée de l’Europe pour l’autre. Ces prises de parole questionnent chacune à leur manière l’avenir de l’Europe, conditionné par sa relation à la Russie.

Rencontre Macron-Scholz : « On est dans une telle nécessité que chacun va faire des compromis », juge le chercheur Paul Maurice
Le président de la République réserve son premier déplacement international à son allié allemand. Un symbole d’unité dans un moment de tension particulier lié à la guerre en Ukraine. Malgré les enjeux complexes et des intérêts parfois contraires, les spécialistes sont confiants sur la solidité de ces relations.
La défense européenne ne pourra se passer de l’OTAN
« Depuis vingt ans, il y a eu un retour progressif des questions de défense à l’agenda européen. Ces dix dernières années, la focalisation de la politique américaine sur la zone Asie-Pacifique puis la politique hostile aux alliances conduite par Donald Trump ont accéléré le processus », analyse Paul Maurice, chercheur au Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l’Ifri.
Quel rôle l'Europe du Sud doit-elle jouer après la pandémie et la guerre en Ukraine ? Vers un agenda commun pour la réforme de l'UE
Les relations entre les États membres d’Europe du Sud ont souvent été marquées par une faible coopération ou, pire, par des logiques de compétition. Précisément au moment où les groupements régionaux au sein de l’Union européenne définissent de plus en plus souvent son programme politique, ces dynamiques ont empêché l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie et le Portugal de poursuivre des intérêts et des objectifs communs, tout en agissant en faveur de l’intégration européenne.

L'Europe devient plus française avec Macron comme capitaine
Le président français fera tout pour lancer une nouvelle ère de coopération européenne. Mais les Allemands sont sceptiques quant à la volonté des Français de donner le ton en Europe.
Migrations : l'Europe à l'épreuve de la crise italienne
Après l’élection du 4 mars 2018 en Italie, la politique migratoire devient plus que jamais un sujet brûlant tant au niveau national qu’européen, l’épisode de l’Aquarius ayant mis en évidence la question de la solidarité migratoire européenne.
Quel avenir pour l'UE ? Pour une différenciation assumée par Paris et Berlin
L’Union européenne (UE) se trouve dans une situation que Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, a décrite comme étant celle d’une « polycrise », les différentes crises – crise de la zone euro, crise des réfugiés, Brexit et crise de légitimité – ayant tendance à se renforcer mutuellement. Au regard de cette situation inédite, le maintien du statu quo, même avec quelques adaptations à la marge, ne peut plus être une option crédible.
Projet européen : l'utopie réduite à une simple parenthèse ?
Les élargissements successifs ont profondément modifié le projet européen. Les États critiquent les décisions de l'UE, marchandent leur solidarité face aux crises, ne font plus « société européenne ». Le projet européen y survivra-t-il ?
L'Europe à plusieurs, ou plusieurs Europe(s) ?
L’idée de départ de la construction européenne est positive et négative à la fois : empêcher un nouveau conflit continental par l’imbrication des éléments techniques de la survie, au premier chef économiques. Le succès économique advenu (relèvement des économies nationales, effets du marché commun devenu plus tard grand marché unique), une autre idée s’installe : les Communautés européennes forment un collectif qui est aussi politique. La France avait assez tôt conçu l’image d’une Europe politique – fût-ce à son profit –, mais longtemps seule : les autres n’en voulaient simplement pas, ou craignaient la concurrence qu’elle imposerait à un monde « atlantique » résumé par l’OTAN.
CETA: the Making of the Comprehensive Economic and Trade Agreement Between Canada and the EU
Dans un nouveau rebondissement, le traité AECG (CETA en anglais) voit sa ratification entravée par le refus de la région wallonne. Le traité se trouve en effet pris dans la tourmente de l’opposition au libre-échange qui monte en Europe et aux Etats-Unis, souvent corrélée avec l’essor des mouvements populistes. Le TTIP, TPP et CETA sont en bute à la même opposition. L'Ifri vous propose une analyse des enjeux de cet accord publiée en avril 2016.

The European Union in the Fog: Building Bridges between National Perspectives on the European Union
Le projet Building Bridges compare les perspectives nationales sur l’Union européenne. Cette publication réunit des contributions de toute l’UE autour de deux questions : comment les Etats membres perçoivent-ils leur appartenance à l’UE et quel avenir envisagent-ils pour l’Union ?
Rushing to deal on the UK could be ill-thought-out for the EU
Les dirigeants européens se réunissent cette semaine pour trouver un accord sur le Royaume-Uni. Le soudain intérêt politique intervient toutefois tardivement dans les négociations. La question du "Brexit" a toujours été une question européenne malgré l'intérêt réservé des capitales européennes. Les implications pourraient être bien réelles sur l'avenir de l'Union dans le cas d'un maintien ou d'une sortie du Royaume-Uni de l'UE ; cela ne doit pas être ignoré.
Les Balkans occidentaux et la faillite du processus d'élargissement européen
Le processus d’élargissement de l’Union européenne est officiellement stoppé pour cinq ans. Dans les Balkans occidentaux, c’est pourtant le rapprochement vis-à-vis de l’Europe qui sous-tend publiquement la plupart des politiques.
Le débat sur la Turquie en France : La mise à jour des élections européennes de 2009
C'est avec la campagne du référendum sur le Traité constitutionnel européen du printemps 2005 que la Turquie est devenue un motif récurrent du débat politique interne français.

Quel avenir pour les relations Europe-Etats-Unis après la présidentielle américaine ?
Hier a eu lieu le troisième et dernier débat télévisé entre les deux principaux prétendants à la Maison blanche, Hillary Clinton et Donald Trump. Deux personnalités radicalement opposées qui seraient amenées, en cas de victoire lors de l'élection du 8 novembre, à bâtir des politiques très différentes vis-à-vis de l'Europe.
Politologue spécialiste de la politique étrangère américaine et directrice du bureau français du German Marshall Fund, Alexandra de Hoop Scheffer a répondu aux questions de Touteleurope.eu. Selon elle, si l'Europe restera l'alliée privilégiée des Etats-Unis quel que soit le successeur de Barack Obama, le renforcement des relations bilatérales pays par pays est à attendre.
Brexit : du pied dehors au pied dedans ?
Considéré comme le mouton noir de l’Union européenne, celui qui dit « non, à moins que… », le Royaume-Uni était parvenu à garder un pied dehors. Quand il en sera sorti, il pourrait bien garder un pied dedans !
Trois mois après le référendum sur le Brexit
Vivien Pertusot, responsable d'Ifri Bruxelles, était l'invité de "La Semaine de l'Europe" sur la Première (RTBF) pour discuter de l'état des négociations sur le Brexit trois mois après le référendum et sur les dynamiques politiques au sein de l'Union européenne.
Brexit - Le timing du divorce
Vivien Pertusot, responsable d'Ifri Bruxelles, répond aux questions de "La Liberté" trois mois après le référendum britannique sur les négociations du Brexit et les prochaines étapes.
Discours sur l'état de l'union: "une tonalité assez grave"
Pour réagir au discours sur l‘état de l’Union de Jean-Claude Juncker, Euronews a interrogé Vivien Pertusot, responsable du bureau de Bruxelles de l’Ifri.
"Après le Brexit, rien de nouveau sous le soleil en Europe"
Interview sur RCF - Rapprocher les Européens. C’était l’objectif du mini-sommet réunissant les chefs d’Etat français, allemand, et italien. Ils ont tenté de trouver une solution pour l'Europe en crise.

Le Royaume-Uni peut-il présider le Conseil de l'UE en 2017?
« Juridiquement, rien n'empêche le Royaume-Uni d'assurer la présidence », rappelle Vivien Pertusot, directeur du bureau à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri), avant de concéder: « Mais ce serait quand même étrange ! » L'expert maintient surtout que le pays n'est pas prêt pour ce rôle clé : « Une présidence se prépare longtemps
à l'avance. Le Royaume-Uni a mobilisé ses forces vives ailleurs, notamment dans la préparation du référendum ».
Et si le Royaume-Uni décidait de présider malgré tout ? Cela n'est pas exclu. Pour Vivien Pertusot, il serait même dans l'intérêt des Britanniques d'assumer ce rôle : « Le Royaume-Uni pourrait gérer les affaires courantes et essayer d'influer sur les politiques qui l'intéressent, de telle sorte qu'il puisse en bénéficier une fois sorti de l'UE. Il serait au coeur du jeu institutionnel ».

Malgré le départ du Royaume-Uni, la frontière reste à Calais
Malgré les voix qui s’élèvent en France pour un rétablissement du contrôle aux frontières en Angleterre, il n’y aura pas de retour sur les accords bilatéraux entre la France et la Grande-Bretagne. Paris plaide plutôt pour l’organisation de l’immigration légale entre les deux pays.

Après le Brexit, l'Europe doit-elle encore légiférer sur la qualité des bananes ?
"Depuis cinq ans, le principe de subsidiarité est remis énormément en avant à l'initiative des Néerlandais et des Britanniques", remarque Vivien Pertusot, chercheur et responsable de l'Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.

La nouvelle géographie des pouvoirs en Europe
« Le changement de l’équilibre des forces au sein du Conseil et plus généralement dans les institutions européennes dépendra beaucoup des sujets et du degré d’activisme passé des Britanniques sur chacun d’entre eux. Ils ont été très actifs sur certains thèmes, sur d’autres beaucoup moins », explique Vivien Pertusot, responsable de l’Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
