
Rencontre Macron - Scholz : une visite "symbolique" pour l'UE
Le chancelier allemand Olaf Scholz a affirmé lundi à Berlin trouver "très intéressante" l'idée d'Emmanuel Macron de bâtir une "communauté politique européenne" pouvant accueillir des pays comme l'Ukraine ou le Royaume-Uni.

Rencontre Macron-Scholz : « On est dans une telle nécessité que chacun va faire des compromis », juge le chercheur Paul Maurice
Le président de la République réserve son premier déplacement international à son allié allemand. Un symbole d’unité dans un moment de tension particulier lié à la guerre en Ukraine. Malgré les enjeux complexes et des intérêts parfois contraires, les spécialistes sont confiants sur la solidité de ces relations.
L'avenir de l'Europe peut-il se construire sans la Russie ?
En ce 9 mai 2022, Vladimir Poutine et Emmanuel Macron se sont exprimés à l’occasion du jour de la Victoire de la Russie pour l’un, et de la journée de l’Europe pour l’autre. Ces prises de parole questionnent chacune à leur manière l’avenir de l’Europe, conditionné par sa relation à la Russie.
La défense européenne ne pourra se passer de l’OTAN
« Depuis vingt ans, il y a eu un retour progressif des questions de défense à l’agenda européen. Ces dix dernières années, la focalisation de la politique américaine sur la zone Asie-Pacifique puis la politique hostile aux alliances conduite par Donald Trump ont accéléré le processus », analyse Paul Maurice, chercheur au Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l’Ifri.

L'Europe devient plus française avec Macron comme capitaine
Le président français fera tout pour lancer une nouvelle ère de coopération européenne. Mais les Allemands sont sceptiques quant à la volonté des Français de donner le ton en Europe.
Quel rôle l'Europe du Sud doit-elle jouer après la pandémie et la guerre en Ukraine ? Vers un agenda commun pour la réforme de l'UE
Les relations entre les États membres d’Europe du Sud ont souvent été marquées par une faible coopération ou, pire, par des logiques de compétition. Précisément au moment où les groupements régionaux au sein de l’Union européenne définissent de plus en plus souvent son programme politique, ces dynamiques ont empêché l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie et le Portugal de poursuivre des intérêts et des objectifs communs, tout en agissant en faveur de l’intégration européenne.

Dependence in Europe's Relations with China: Weighing Perceptions and Reality
L'idée que l'Europe est devenue dépendante de la Chine est désormais largement partagée, mais comment cette notion de dépendance est-elle appréhendée dans les capitales européennes ?
Guerre en Ukraine : le dilemme énergétique de l'Union Européenne
La guerre en Ukraine et les sanctions prises contre la Russie ont plus que jamais mis en lumière la dépendance européenne au gaz russe. L'Europe peut-elle saisir cette opportunité pour décarboner son énergie ?
Deux nuances de bleu : l’Europe et le Pacifique insulaire, des partenaires stratégiques à l’heure de l’Indo-Pacifique
La France et l’Union européenne (UE) ont publié ces dernières années leurs stratégies indopacifiques respectives et un Forum ministériel réunissant plus de 60 chefs des diplomaties des pays européens et des partenaires de la région s’est tenu le 22 février dernier à Paris.
Les nouvelles ambitions européennes en matière d’énergies renouvelables : implications pour le système électrique à l’horizon 2030
Les crises climatiques et géopolitiques appellent à une accélération de la mise en œuvre du Pacte vert européen autour de deux chantiers prioritaires : la réduction des consommations énergétiques et l’investissement dans les solutions bas-carbone. Le déploiement rapide et massif des énergies renouvelables est un défi industriel sans précédent pour le système électrique européen.
Migrations : l'Europe à l'épreuve de la crise italienne
Après l’élection du 4 mars 2018 en Italie, la politique migratoire devient plus que jamais un sujet brûlant tant au niveau national qu’européen, l’épisode de l’Aquarius ayant mis en évidence la question de la solidarité migratoire européenne.
Quel avenir pour l'UE ? Pour une différenciation assumée par Paris et Berlin
L’Union européenne (UE) se trouve dans une situation que Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, a décrite comme étant celle d’une « polycrise », les différentes crises – crise de la zone euro, crise des réfugiés, Brexit et crise de légitimité – ayant tendance à se renforcer mutuellement. Au regard de cette situation inédite, le maintien du statu quo, même avec quelques adaptations à la marge, ne peut plus être une option crédible.
Projet européen : l'utopie réduite à une simple parenthèse ?
Les élargissements successifs ont profondément modifié le projet européen. Les États critiquent les décisions de l'UE, marchandent leur solidarité face aux crises, ne font plus « société européenne ». Le projet européen y survivra-t-il ?
L'Europe à plusieurs, ou plusieurs Europe(s) ?
L’idée de départ de la construction européenne est positive et négative à la fois : empêcher un nouveau conflit continental par l’imbrication des éléments techniques de la survie, au premier chef économiques. Le succès économique advenu (relèvement des économies nationales, effets du marché commun devenu plus tard grand marché unique), une autre idée s’installe : les Communautés européennes forment un collectif qui est aussi politique. La France avait assez tôt conçu l’image d’une Europe politique – fût-ce à son profit –, mais longtemps seule : les autres n’en voulaient simplement pas, ou craignaient la concurrence qu’elle imposerait à un monde « atlantique » résumé par l’OTAN.
CETA: the Making of the Comprehensive Economic and Trade Agreement Between Canada and the EU
Dans un nouveau rebondissement, le traité AECG (CETA en anglais) voit sa ratification entravée par le refus de la région wallonne. Le traité se trouve en effet pris dans la tourmente de l’opposition au libre-échange qui monte en Europe et aux Etats-Unis, souvent corrélée avec l’essor des mouvements populistes. Le TTIP, TPP et CETA sont en bute à la même opposition. L'Ifri vous propose une analyse des enjeux de cet accord publiée en avril 2016.
The European Union in the Fog: Building Bridges between National Perspectives on the European Union
Le projet Building Bridges compare les perspectives nationales sur l’Union européenne. Cette publication réunit des contributions de toute l’UE autour de deux questions : comment les Etats membres perçoivent-ils leur appartenance à l’UE et quel avenir envisagent-ils pour l’Union ?
Rushing to deal on the UK could be ill-thought-out for the EU
Les dirigeants européens se réunissent cette semaine pour trouver un accord sur le Royaume-Uni. Le soudain intérêt politique intervient toutefois tardivement dans les négociations. La question du "Brexit" a toujours été une question européenne malgré l'intérêt réservé des capitales européennes. Les implications pourraient être bien réelles sur l'avenir de l'Union dans le cas d'un maintien ou d'une sortie du Royaume-Uni de l'UE ; cela ne doit pas être ignoré.
Les Balkans occidentaux et la faillite du processus d'élargissement européen
Le processus d’élargissement de l’Union européenne est officiellement stoppé pour cinq ans. Dans les Balkans occidentaux, c’est pourtant le rapprochement vis-à-vis de l’Europe qui sous-tend publiquement la plupart des politiques.
Le débat sur la Turquie en France : La mise à jour des élections européennes de 2009
C'est avec la campagne du référendum sur le Traité constitutionnel européen du printemps 2005 que la Turquie est devenue un motif récurrent du débat politique interne français.
Brexit - Le timing du divorce
Vivien Pertusot, responsable d'Ifri Bruxelles, répond aux questions de "La Liberté" trois mois après le référendum britannique sur les négociations du Brexit et les prochaines étapes.
Discours sur l'état de l'union: "une tonalité assez grave"
Pour réagir au discours sur l‘état de l’Union de Jean-Claude Juncker, Euronews a interrogé Vivien Pertusot, responsable du bureau de Bruxelles de l’Ifri.
"Après le Brexit, rien de nouveau sous le soleil en Europe"
Interview sur RCF - Rapprocher les Européens. C’était l’objectif du mini-sommet réunissant les chefs d’Etat français, allemand, et italien. Ils ont tenté de trouver une solution pour l'Europe en crise.

Le Royaume-Uni peut-il présider le Conseil de l'UE en 2017?
« Juridiquement, rien n'empêche le Royaume-Uni d'assurer la présidence », rappelle Vivien Pertusot, directeur du bureau à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri), avant de concéder: « Mais ce serait quand même étrange ! » L'expert maintient surtout que le pays n'est pas prêt pour ce rôle clé : « Une présidence se prépare longtemps
à l'avance. Le Royaume-Uni a mobilisé ses forces vives ailleurs, notamment dans la préparation du référendum ».
Et si le Royaume-Uni décidait de présider malgré tout ? Cela n'est pas exclu. Pour Vivien Pertusot, il serait même dans l'intérêt des Britanniques d'assumer ce rôle : « Le Royaume-Uni pourrait gérer les affaires courantes et essayer d'influer sur les politiques qui l'intéressent, de telle sorte qu'il puisse en bénéficier une fois sorti de l'UE. Il serait au coeur du jeu institutionnel ».

Malgré le départ du Royaume-Uni, la frontière reste à Calais
Malgré les voix qui s’élèvent en France pour un rétablissement du contrôle aux frontières en Angleterre, il n’y aura pas de retour sur les accords bilatéraux entre la France et la Grande-Bretagne. Paris plaide plutôt pour l’organisation de l’immigration légale entre les deux pays.

Après le Brexit, l'Europe doit-elle encore légiférer sur la qualité des bananes ?
"Depuis cinq ans, le principe de subsidiarité est remis énormément en avant à l'initiative des Néerlandais et des Britanniques", remarque Vivien Pertusot, chercheur et responsable de l'Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.

La nouvelle géographie des pouvoirs en Europe
« Le changement de l’équilibre des forces au sein du Conseil et plus généralement dans les institutions européennes dépendra beaucoup des sujets et du degré d’activisme passé des Britanniques sur chacun d’entre eux. Ils ont été très actifs sur certains thèmes, sur d’autres beaucoup moins », explique Vivien Pertusot, responsable de l’Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.

"Je ne crois pas à la contagion de sorties de l'UE"
Dans quel état se trouvent le Royaume-Uni et l’Union européenne au lendemain du Brexit ?
Le Royaume-Uni se réveille très divisé. Il suffit de prendre une carte des résultats pour s’en rendre compte. On voit très clairement qu’il y a deux unions : l’Ecosse, ultra majoritairement pour le « remain », et l’Angleterre et le pays de Galles qui sont majoritairement pour le « leave », à l’exception des grandes métropoles, dont Londres.
L’euroscepticisme a gagné beaucoup de pays européens. Le Brexit peut-il avoir un effet domino ?
Je ne crois pas à la contagion de sorties de l’Union européenne. Par contre, il va y avoir une contagion de la critique européenne. Et c’est sain. Le projet européen n’est pas parfait. Il faut le critiquer. Mais les Le Pen et autres ne représentent pas la majorité dans leurs pays. Et je pense que si l’on organisait un référendum du même type aux Pays-Bas ou en France, le « remain » l’emporterait.
Pourquoi ?
La critique de l’UE traverse quasi tous les Etats membres. Mais il n’y a pas une hostilité généralisée envers l’Union européenne, comme c’est le cas en Angleterre.
Ni contagion ni électrochoc. Quelle est la perspective, alors ? La paralysie ?
C’est le grand débat. Soit on saisit l’opportunité des négociations qui vont s’ouvrir avec le Royaume-Uni – qui vont prendre au moins deux ans – pour lancer un débat transnational sur les projets que l’on a envie de mener ensemble. Sans forcément changer les traités. Soit on rentre dans une forme d’apathie politique. Un trop-plein de crises.
On ne voit pas qui peut ou veut prendre le leadership…
Je suis régulièrement critique sur la relation franco-allemande au niveau européen. Ça peut être utile qu’ils se parlent. Mais ce n’est pas suffisant. Il est nécessaire pour la France comme pour l’Allemagne de prendre conscience de ce qu’est l’Europe du XXIe siècle : une Union où il n’y a pas que les pays fondateurs. Il serait extrêmement contre-productif qu’une initiative soit portée uniquement par ces pays. Il faudra certes l’Allemagne et la France, mais aussi, par exemple, un pays de chaque vague d’élargissement. C’est cette diversité qui reflète l’Union d’aujourd’hui.
Retrouvez l'entretien dans son intégralité ci-dessous.

Les jeunes Britanniques sont-ils aussi europhiles qu'on le dit ?
“Les Britanniques ont depuis le départ noué une relation contractuelle plus que sentimentale avec l’UE. Et cette vision pragmatique est largement diffusée dans la société”, relève Vivien Pertusot de l’Ifri.
Les jeunes Anglais sont aussi moins incités à partir à l’étranger, notamment du fait de leurs lacunes en langues. Dans le système éducatif britannique, l’encouragement à apprendre une seconde langue est souvent plus faible que la moyenne européenne, et l’apprentissage des langues y est globalement en déclin.
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Jour J-1 à Londres : Bruxelles retient son souffle
Un Brexit ouvrirait la voie à deux ans de tractations, minimum. Et en attendant ?« C'est le grand flou », commente Vivien Pertusot, de l'Institut français des relations internationales à Bruxelles. Les eurodéputés britanniques continueront de siéger et de voter sur tout, hormis sur les négociations les concernant. « Et le commissaire britannique Jonathan Hill, en charge des services financiers, pourrait garder son poste jusqu'aux élections de 2019... Ubuesque ! »
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