
Dependence in Europe's Relations with China: Weighing Perceptions and Reality
L'idée que l'Europe est devenue dépendante de la Chine est désormais largement partagée, mais comment cette notion de dépendance est-elle appréhendée dans les capitales européennes ?
Guerre en Ukraine : le dilemme énergétique de l'Union Européenne
La guerre en Ukraine et les sanctions prises contre la Russie ont plus que jamais mis en lumière la dépendance européenne au gaz russe. L'Europe peut-elle saisir cette opportunité pour décarboner son énergie ?
Deux nuances de bleu : l’Europe et le Pacifique insulaire, des partenaires stratégiques à l’heure de l’Indo-Pacifique
La France et l’Union européenne (UE) ont publié ces dernières années leurs stratégies indopacifiques respectives et un Forum ministériel réunissant plus de 60 chefs des diplomaties des pays européens et des partenaires de la région s’est tenu le 22 février dernier à Paris.
Les nouvelles ambitions européennes en matière d’énergies renouvelables : implications pour le système électrique à l’horizon 2030
Les crises climatiques et géopolitiques appellent à une accélération de la mise en œuvre du Pacte vert européen autour de deux chantiers prioritaires : la réduction des consommations énergétiques et l’investissement dans les solutions bas-carbone. Le déploiement rapide et massif des énergies renouvelables est un défi industriel sans précédent pour le système électrique européen.
2’ pour 2022 : “Les candidats oublient la dimension géopolitique de la souveraineté numérique”
Spécialiste en géopolitique des technologies à l’Institut français des relations internationales (Ifri), Alice Pannier analyse les convergences et les nuances entre candidats à l’Élysée sur la thématique de la souveraineté numérique, très en vogue dans cette élection présidentielle 2022.
L'UE et l'État de droit : trois questions à Didier Reynders
Quelle définition peut-on donner de l’État de droit en Europe ?
L'aval du secteur spatial : enjeux pour l'émergence d'une économie spatiale européenne
L’aval du secteur spatial joue un rôle essentiel dans le développement des activités spatiales commerciales en Europe, dont l’industrie se concentre sur les marchés d’applications et où les considérations socio-économiques sont devenues le principal moteur de la politique spatiale.
Le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF) de l'UE : une pièce du puzzle de la décarbonation de l'industrie
Le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF) œuvre en faveur d’un meilleur alignement entre les intérêts climatiques et commerciaux de l’Union européenne (UE). Néanmoins, un volet complémentaire de politiques domestiques et extérieures sera nécessaire pour soutenir la décarbonation des industries énergo-intensives européennes et mondiales.
L'indépendance énergétique des États-Unis peut-elle sauver une Europe en crise?
Les exportations américaines peuvent-elles remplacer le gaz russe?

«Tout le monde a peur» : après l’Ukraine, doit-on craindre une invasion russe de pays de l’ex-URSS ?
Signe de leur fébrilité, la Géorgie et la Moldavie ont déposé en même temps une demande d’adhésion à l’Union européenne. Ces anciens satellites du bloc soviétique redoutent de subir le même sort que l’Ukraine.

"Je ne crois pas à la contagion de sorties de l'UE"
Dans quel état se trouvent le Royaume-Uni et l’Union européenne au lendemain du Brexit ?
Le Royaume-Uni se réveille très divisé. Il suffit de prendre une carte des résultats pour s’en rendre compte. On voit très clairement qu’il y a deux unions : l’Ecosse, ultra majoritairement pour le « remain », et l’Angleterre et le pays de Galles qui sont majoritairement pour le « leave », à l’exception des grandes métropoles, dont Londres.
L’euroscepticisme a gagné beaucoup de pays européens. Le Brexit peut-il avoir un effet domino ?
Je ne crois pas à la contagion de sorties de l’Union européenne. Par contre, il va y avoir une contagion de la critique européenne. Et c’est sain. Le projet européen n’est pas parfait. Il faut le critiquer. Mais les Le Pen et autres ne représentent pas la majorité dans leurs pays. Et je pense que si l’on organisait un référendum du même type aux Pays-Bas ou en France, le « remain » l’emporterait.
Pourquoi ?
La critique de l’UE traverse quasi tous les Etats membres. Mais il n’y a pas une hostilité généralisée envers l’Union européenne, comme c’est le cas en Angleterre.
Ni contagion ni électrochoc. Quelle est la perspective, alors ? La paralysie ?
C’est le grand débat. Soit on saisit l’opportunité des négociations qui vont s’ouvrir avec le Royaume-Uni – qui vont prendre au moins deux ans – pour lancer un débat transnational sur les projets que l’on a envie de mener ensemble. Sans forcément changer les traités. Soit on rentre dans une forme d’apathie politique. Un trop-plein de crises.
On ne voit pas qui peut ou veut prendre le leadership…
Je suis régulièrement critique sur la relation franco-allemande au niveau européen. Ça peut être utile qu’ils se parlent. Mais ce n’est pas suffisant. Il est nécessaire pour la France comme pour l’Allemagne de prendre conscience de ce qu’est l’Europe du XXIe siècle : une Union où il n’y a pas que les pays fondateurs. Il serait extrêmement contre-productif qu’une initiative soit portée uniquement par ces pays. Il faudra certes l’Allemagne et la France, mais aussi, par exemple, un pays de chaque vague d’élargissement. C’est cette diversité qui reflète l’Union d’aujourd’hui.
Retrouvez l'entretien dans son intégralité ci-dessous.

Les jeunes Britanniques sont-ils aussi europhiles qu'on le dit ?
“Les Britanniques ont depuis le départ noué une relation contractuelle plus que sentimentale avec l’UE. Et cette vision pragmatique est largement diffusée dans la société”, relève Vivien Pertusot de l’Ifri.
Les jeunes Anglais sont aussi moins incités à partir à l’étranger, notamment du fait de leurs lacunes en langues. Dans le système éducatif britannique, l’encouragement à apprendre une seconde langue est souvent plus faible que la moyenne européenne, et l’apprentissage des langues y est globalement en déclin.
Lire l'article.
Jour J-1 à Londres : Bruxelles retient son souffle
Un Brexit ouvrirait la voie à deux ans de tractations, minimum. Et en attendant ?« C'est le grand flou », commente Vivien Pertusot, de l'Institut français des relations internationales à Bruxelles. Les eurodéputés britanniques continueront de siéger et de voter sur tout, hormis sur les négociations les concernant. « Et le commissaire britannique Jonathan Hill, en charge des services financiers, pourrait garder son poste jusqu'aux élections de 2019... Ubuesque ! »

Brexit: ne craignons pas la contagion
Les voix se multiplient en France et à l’étranger pour exprimer la peur d’une contagion en cas de Brexit. Qui serait le prochain à prendre la poudre d’escampette ? Cette lecture ignore la réalité des débats nationaux sur l’Union et, plutôt que de songer à la crainte d’un effet domino, il faudrait accueillir l’effet de contagion de la critique de l’Union. C’est une opportunité à saisir tant l’Union européenne (UE) n’est pas débattue et les seuls arguments la concernant sont laissés à ses opposants.

Mise en place concrète du Brexit : un voyage en terra incognita
En cas de victoire du «Leave», dès l'annonce des résultats le 24 juin, le Royaume-Uni entre en «terra incognita». Comme l'explique Vivien Pertusot, responsable du bureau de l'Ifri à Bruxelles, «la seule chose que l'on sait de manière certaine, c'est que si le score est serré, il y a une période de six semaines pendant laquelle l'un des deux camps peut contester les résultats».

Et si la foudre tombait sur l’Europe?
Plus qu’une grosse semaine avant le vote crucial des Britanniques sur le maintien ou non de leur pays dans l’Union européenne. Vivien Pertusot est le responsable, à Bruxelles, de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Un «no» à l’Europe ne l’étonnerait pas. Il marquerait le point de départ d’une longue période d’incertitude, pour l’UE.

Le Brexit serait un "désastre" pour le rayonnement international de l'UE
"De grandes puissances comme les Etats-Unis, la Chine, l'Inde... verraient l'UE affaiblie politiquement et géopolitiquement s'il y a un Brexit. Ils ne comprendraient pas. Ils ne comprennent déjà pas qu'il puisse y avoir un débat sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE", observe Vivien Pertusot, responsable à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri).

Le Brexit se jouera-t-il sur la participation ?
Alors que les sondages sont toujours aussi serrés, à deux semaines du référendum, c'est bien sur la participation que pourrait se faire la différence. "Tous les sondages s'accordent à le dire, les plus jeunes, notamment entre 18 et 25 ans, sont majoritairement, à raison de 60%, pour le maintien dans l'UE. Finalement, la question n'est pas tant de savoir leur position sur le débat, mais s'ils vont aller voter", explique Vivien Pertusot.

Le Canada, l’Europe, les États-Unis et le grand jeu transatlantique (TAFTA)
Jean-Christophe Ploquin interroge Richard Ouellet lors de la conférence du 27 avril dernier "La politique étrangère du Canada, quelles réorientations en 2016?".

“A ce stade”, c’est non : la France monte en première ligne contre le projet de TTIP
Pour Vivien Pertusot, les déclarations françaises ne vont pas empêcher pour autant la poursuite des négociations. “Quand la Commission s’empare d’un sujet, elle va généralement jusqu’au bout. Il est donc difficile d’envisager un arrêt pur et simple des négociations dans les prochains mois”, a-t-il expliqué.
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