Crimée : les contradictions du discours russe Politique étrangère, vol. 80, n° 1, printemps 2015
Après avoir nié l’intervention russe en Crimée, le président Poutine a fini par la reconnaître et par employer des arguments fallacieux pour la justifier.

Contrairement à ce qu’affirme la propagande russe – relayée par différents partis d’extrême droite en Europe de l’Ouest –, cette annexion est illégale et les comparaisons avec le Kosovo sont infondées. Un an après son fait accompli en Crimée, le Kremlin poursuit sa stratégie de démembrement de l’Ukraine.
Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, docteur en science politique et en philosophie, enseignant à Sciences Po, est membre de l’Institut international de droit humanitaire de San Remo. Il est l’auteur d’une quinzaine de livres, dont La Guerre au nom de l’humanité (PUF, 2012), distingué par le prix Maréchal Foch de l’Académie française.
Article publié dans Politique étrangère, vol. 80, n° 1, printemps 2015
Plan de l’article
La stabilité internationale
La menace faciste
L’extrémisme européen
L’intervention en Crimée
L’annexion
Le parallèle avec le Kosovo
La dégradation