Sur les 120 personnes suivies depuis 2018 par le programme d’accompagnement des individus radicalisés, aucune n’a récidivé en matière de terrorisme, selon un rapport de l’Ifri (Institut français des relations internationales) que franceinfo révèle dimanche 31 janvier.
Sécurité intérieure
La porosité des frontières est une des caractéristiques essentielles des relations internationales contemporaines. Elle est évidente en matière d’économie ou de communication, comme en témoignent la profusion des échanges commerciaux et la densité des réseaux d’information transfrontaliers.
Elle touche également les domaines de la défense et de la sécurité : l’impossibilité de séparer nettement les menaces internes et externes n’est d’ailleurs pas nouvelle, comme l’attestent les nombreux attentats d’origine internationale qui ont secoué la région parisienne dans les années 1970 et 1980.
Si la thématique du « continuum sécurité défense » fait l’objet d’un large consensus depuis la parution du Livre Blanc de 2008, il reste à anticiper les interactions interne-externe à venir et à comprendre leurs implications pour la sécurité collective de la population française.
Etabli au sein du Centre des études de sécurité de l’Ifri, l’objectif du programme Sécurité intérieure est d’étudier plus spécifiquement :
- Les processus de radicalisation (rôle des réseaux sociaux comme outils de radicalisation idéologique et de mobilisation informelle, apparition de nouvelles formes de contestation violente, répercussions du conflit israélo-palestinien en France)
- Le terrorisme (évolution de la mouvance djihadiste internationale, menaces physiques et cybernétiques pesant sur les infrastructures critiques, adaptation des dispositifs de prévention et de répression)
- Les risques technologiques et sanitaires (dispositifs d’alerte précoce, pandémies)
Directeur adjoint de l'Ifri, rédacteur en chef de Politique étrangère et chercheur au Centre des études de sécurité
...Un rapport de l'Institut français des relations internationales, effectué par Marc Hecker, montre que sur 120 personnes suivies depuis 2018 par le programme d’accompagnement des individus radicalisés, aucune n’a récidivé en matière de terrorisme.
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