La France, une opportunité pour Vladimir Poutine
Aux yeux des dirigeants russes, la France est toujours considérée comme une opportunité. Peu importe le pseudo-virage de Moscou vers la Chine, son obsession persistante pour les Etats-Unis, les tapes dans le dos (et les coups de poignard) de Vladimir Poutine à son "bon ami" Erdogan ou encore les tapis rouges déroulés pour le roi d’Arabie Saoudite, la relation avec Paris bénéficie toujours d’une attention prioritaire.
Russie : le paysage de la campagne présidentielle
A quatre mois du premier tour des élections présidentielles de 2018, Vladimir Poutine entre en campagne.
Shifting Political Economy of Russian Oil and Gas
Des changements importants sont à attendre en matière de stratégie énergétique et d'alliances politico-énergétiques russes suite aux évolutions d'un marché domestique des hydrocarbures mis à mal par la crise économique et les sanctions qui ont suivies l'annexion de la Crimée.
La révolution russe de 1917 en majorité rejetée par la société
Le centenaire de la révolution russe est aujourd'hui très peu célébré. Tatiana Kastouéva-Jean en explique les raisons.
Russia Today, la chaîne russe bientôt en français
La chaîne de télévision Russia Today est accusée d'ingérence dans l'élection américaine.
Elle émettra en France à partir du mois de décembre. Présentations.
Numérique russe : innovation, censure et cyberattaques
Dans le cadre du centenaire de la Révolution russe, gros plan sur la Russie aujourd'hui et sa révolution numérique : quelle place de l'innovation dans la course internationale? Quid de la liberté de la presse en ligne et des cyberattaques?
Dossier RAMSES 2018 : Où va la Russie ?
Que nous dit le spectaculaire « retour » diplomatique russe sur le poids à venir de Moscou ? Ses relations avec son environnement proche sont loin d'être stabilisées ; son rôle dans les affaires globales du monde reste mal défini ; et les difficultés internes pourraient refaire leur apparition dans une année préélectorale.
Hong Kong, 20 ans après la rétrocession
20 ans après la rétrocession à la Chine, le 1er juillet 1997, quelles garanties d'autonomie politique et institutionnelles, alors que Carrie Lam va entrer en fonction à la tête de Hong Kong? Jusqu'où la jeunesse de Hong Kong va-t-elle revendiquer sa propre identité? Quels enjeux pour la ville-monde?
L'arrivée de Trump peut-elle aggraver la crise en Ukraine?
Les signaux d'accommodement envoyés à la Russie par le 45e président des Etats-Unis ont probablement contribué à l'escalade de violence dans l'est de l'Ukraine depuis une semaine. Voici pourquoi.
Le complexe de domination de Poutine
A juste titre, on ne cesse de souligner le retour de la Russie sur la scène internationale.
Où sont ? Où vont les scientifiques russes ? Ressources humaines et politique de la recherche en Russie
Isolating, Not Taming: What's Behind the Impetus to "Digital Sovereignty" in Russia?
April 2014 was a particularly bitter month for Russian internet users and the local internet industry. President Vladimir Putin unsurprisingly made headlines when, at the Media Forum in St. Petersburg, he publicly labeled the internet as a “CIA project” and launched an attack against Russian internet businesses. Putin particularly expressed reservations about the successful Russian search engine Yandex, as it is registered in the Netherlands for, as Putin stated, “not only… taxation purposes but for other reasons, as well.” A week earlier, during his annual call-in TV show, Putin also referenced the internet when, responding to a question from Edward Snowden, he rejected any mass surveillance of the network by Russian law enforcement agencies.
Mondial 2018 : Et maintenant le Russigate ?
La crise ukrainienne et l'annexion de la Crimée ont déjà des répercussions dans le monde du football, où des voix s'élèvent pour que la Russie soit privée du Mondial 2018 ou pour appeler, au moins, à son boycott. Sous la pression internationale, la FIFA pourrait-elle revenir sur son choix ?
Ukraine : comment Poutine mène l'offensive sur les réseaux sociaux
Le Kremlin se sert du réseau social russe VKontakte pour discréditer le nouveau gouvernement ukrainien aux yeux de l'opinion russe.
L'offensive ukrainienne de Vladimir Poutine ne se limite pas aux seules plaines de Crimée. Le conflit ukrainien fait aussi rage sur Internet. Pro-russes et pro-ukrainiens y mènent une véritable guerre de propagande. En Ukraine, Twitter et Facebook ont joué un rôle déterminant dans le mouvement Maïdan. Il en va tout autrement en Russie, où les autorités ont bloqué l'accès depuis le pays à plusieurs groupes pro-ukrainiens sur le réseau social VKontakte. L'agence russe de surveillance des communications Roskomnadzor a motivé sa décision en expliquant que ces groupes relayaient des «appels directs au terrorisme et à la participation à des manifestations non-autorisées y compris à Moscou». L'une des pages censurées avait reçu le soutien de quelque 500.000 internautes, selon l'agence Associated Press.
The Russian Internet Economy
The Russian Internet economy is demonstrating a substantial rate of growth, one that is significantly outperforming the rest of the domestic economy. According to joint research by the Higher School of Economics and the Russian Association of Electronic Communications, while in 2011 the Internet economy accounted for just 1% of Russia’s GDP, it was expected to grow at a rate of about 30% in 2012. According to BCG reports, the Internet contributed to 1.9% of Russian GDP in 2010, and is expected to grow by up to 2.8% by 2016. E-commerce, which combines retail and electronic payment systems, accounts for the large majority of the Internet economy, but other segments are also growing. Advertising is the fastest growing part of the Russian Internet economy, growing at a rate of 50% annually.
Chine, Russie, Iran: la grande muraille du Web
"Twitter serait un outil efficace s’il n’était pas dans les mains du département d’État américain". En janvier 2012, Stanislav Govoroukhine, le directeur de campagne de Vladimir Poutine, a mis les pieds dans le plat en pleine campagne présidentielle russe. Les outils les plus puissants du web, Twitter donc, mais aussi Facebook ou Google, ne sont pas les bienvenus partout.
Gouvernance du Net : "La Russie mène une politique d'influence"
Avant le début du sommet onusien de Dubaï, les positions de la Russie sont apparues sur le devant de la scène. Cette mise en avant est-elle orchestrée par le Kremlin, ou a-t-elle été subie ?
- D'un côté, les positions de la Russie, qui ont été révélées sur le site WCITLeaks, sont intervenues au plus mauvais moment pour les autorités russes, contraintes sous la pression internationale de revoir leurs propositions les plus controversées. Parmi celles-ci, un amendement disposant que "les Etats membres [de l'UIT, Union internationale des télécommunications] ont des droits égaux pour administrer Internet", largement interprété comme une volonté de placer la gouvernance mondiale d'Internet sous l'égide des Nations unies, donc des Etats. En somme, la Russie ambitionne de réviser le principe de gouvernance d'Internet qui prévaut jusqu'à aujourd'hui, dit "multi-acteurs".
L'Etat russe face au pouvoir du Web
Quelles sont les principales caractéristiques de l’internet russe ?
- Il faut d’abord savoir que malgré les difficultés liées à la géographie (grandes distances) et au temps (grand froid), 2/3 des Russes sont aujourd’hui connectés à internet et s’y rendent au moins une fois par jour. On constate, bien évidemment, une concentration dans les grandes villes et autour de l’axe du Transsibérien.
Web et pouvoir en Russie
Il y a quelques mois, le chef du gouvernement russe, Dmitri Medvedev, retwettait un propos extrêmement grossier d’un député de la Douma qui faisait allusion à Alexeï Navalny, blogueur influent, et récemment condamné à 15 jours d’emprisonnement pour son rôle dans les manifestations postélecorales et qui avait employé sur son blog l'expression de « parti des escrocs et des voleurs » pour désigner Russie unie, le parti au pouvoir. Ce retweet de Medvedev a ému le web russe, au point que l’ancien président a dû déclarer que son compte avait été piraté et que les coupables seraient punis. Puis, dans un autre registre, la Douma a voté il y a trois jours une loi qui ressemble à notre LOPPSI, c’est-à-dire qui, sous prétexte de protection des enfants, pourrait servir à l’établissement d’une censure du web. Ce qui a entraîné nombre réactions, dont 24 heures de fermeture du Wikipédia russe.
Le Kremlin cible les réseaux sociaux
Trois mois après la réélection de Vladimir Poutine à la tête de l’Etat russe, le Kremlin multiplie les pressions sur les manifestations de protestation. Mercredi 6 juin, lors d'une manifestation "Occupy Khimki" aux portes de Moscou, 6 militants ont été arrêtés dont Evguenia Chirikova, leader du mouvement.
Le Kremlin a aussi récemment pris pour cible des sites internet « étrangers », accusés de fomenter les manifestations contre le pouvoir. Les mots du conseiller à la sécurité du Président russe, Nikolaï Patrouchev, sont très clairs. « Profitant de la liberté d’internet dans notre pays, les sites étrangers propagent des rumeurs politiques et appellent à des manifestations non autorisées ». Et il ajoute : « la blogosphère russe est également sujette à des influences extérieures qui visent à créer et à entretenir des tensions constantes au sein de la société ».
Pourquoi cette attaque en règle contre internet, maintenant ?
L’analyse d’un spécialiste du sujet, Julien Nocetti, chercheur associé à l’Ifri (Institut français des relations internationales).
Russie/Internet: le web fait entendre sa voix
Les dernières élections législatives en Russie, le 4 décembre dernier, et les élections présidentielles russes qui ont eu lieu ce dimanche 4 mars ont vu la montée en puissance du web comme outil de contestation du pouvoir. Le blogueur Alexeï Navalny, l’un des principaux opposants au pouvoir en place, en est la figure la plus emblématique.
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