Entre contrôle étatique et développement d'un marché. Le financement de l'enseignement supérieur en Russie
"Le financement de l'enseignement supérieur en Russie", Revue internationale d'éducation n° 65
Dossier: le financement de l'éducation, CIEP, Sèvres, avril 2014, p.69-77
ISBN : 978-2-85420-603-6
Editeur : Centre International d'Études Pédagogiques (CIEP)
L'URSS existe toujours sur Internet, et c'est devenu la zone
Plus de 118 000 sites utilisent encore aujourd’hui un nom de domaine en .su, pour « Soviet Union ». Rendez-vous privilégié de cybercriminels russes, cet espace pourrait pourtant ne jamais disparaître.
Isolating, Not Taming: What's Behind the Impetus to "Digital Sovereignty" in Russia?
April 2014 was a particularly bitter month for Russian internet users and the local internet industry. President Vladimir Putin unsurprisingly made headlines when, at the Media Forum in St. Petersburg, he publicly labeled the internet as a “CIA project” and launched an attack against Russian internet businesses. Putin particularly expressed reservations about the successful Russian search engine Yandex, as it is registered in the Netherlands for, as Putin stated, “not only… taxation purposes but for other reasons, as well.” A week earlier, during his annual call-in TV show, Putin also referenced the internet when, responding to a question from Edward Snowden, he rejected any mass surveillance of the network by Russian law enforcement agencies.
Mondial 2018 : Et maintenant le Russigate ?
La crise ukrainienne et l'annexion de la Crimée ont déjà des répercussions dans le monde du football, où des voix s'élèvent pour que la Russie soit privée du Mondial 2018 ou pour appeler, au moins, à son boycott. Sous la pression internationale, la FIFA pourrait-elle revenir sur son choix ?
Ukraine : comment Poutine mène l'offensive sur les réseaux sociaux
Le Kremlin se sert du réseau social russe VKontakte pour discréditer le nouveau gouvernement ukrainien aux yeux de l'opinion russe.
L'offensive ukrainienne de Vladimir Poutine ne se limite pas aux seules plaines de Crimée. Le conflit ukrainien fait aussi rage sur Internet. Pro-russes et pro-ukrainiens y mènent une véritable guerre de propagande. En Ukraine, Twitter et Facebook ont joué un rôle déterminant dans le mouvement Maïdan. Il en va tout autrement en Russie, où les autorités ont bloqué l'accès depuis le pays à plusieurs groupes pro-ukrainiens sur le réseau social VKontakte. L'agence russe de surveillance des communications Roskomnadzor a motivé sa décision en expliquant que ces groupes relayaient des «appels directs au terrorisme et à la participation à des manifestations non-autorisées y compris à Moscou». L'une des pages censurées avait reçu le soutien de quelque 500.000 internautes, selon l'agence Associated Press.
The Russian Internet Economy
The Russian Internet economy is demonstrating a substantial rate of growth, one that is significantly outperforming the rest of the domestic economy. According to joint research by the Higher School of Economics and the Russian Association of Electronic Communications, while in 2011 the Internet economy accounted for just 1% of Russia’s GDP, it was expected to grow at a rate of about 30% in 2012. According to BCG reports, the Internet contributed to 1.9% of Russian GDP in 2010, and is expected to grow by up to 2.8% by 2016. E-commerce, which combines retail and electronic payment systems, accounts for the large majority of the Internet economy, but other segments are also growing. Advertising is the fastest growing part of the Russian Internet economy, growing at a rate of 50% annually.
Chine, Russie, Iran: la grande muraille du Web
"Twitter serait un outil efficace s’il n’était pas dans les mains du département d’État américain". En janvier 2012, Stanislav Govoroukhine, le directeur de campagne de Vladimir Poutine, a mis les pieds dans le plat en pleine campagne présidentielle russe. Les outils les plus puissants du web, Twitter donc, mais aussi Facebook ou Google, ne sont pas les bienvenus partout.
Gouvernance du Net : "La Russie mène une politique d'influence"
Avant le début du sommet onusien de Dubaï, les positions de la Russie sont apparues sur le devant de la scène. Cette mise en avant est-elle orchestrée par le Kremlin, ou a-t-elle été subie ?
- D'un côté, les positions de la Russie, qui ont été révélées sur le site WCITLeaks, sont intervenues au plus mauvais moment pour les autorités russes, contraintes sous la pression internationale de revoir leurs propositions les plus controversées. Parmi celles-ci, un amendement disposant que "les Etats membres [de l'UIT, Union internationale des télécommunications] ont des droits égaux pour administrer Internet", largement interprété comme une volonté de placer la gouvernance mondiale d'Internet sous l'égide des Nations unies, donc des Etats. En somme, la Russie ambitionne de réviser le principe de gouvernance d'Internet qui prévaut jusqu'à aujourd'hui, dit "multi-acteurs".
Usaid : "Un indicateur de la nervosité du régime russe"
Moscou a interdit, à compter du 1er octobre, les activités de l'Agence américaine pour le développement international (Usaid, pour United States Agency for International Development), accusée d'ingérence dans la vie politique russe. Le ministère des Affaires étrangères russe a expliqué mercredi 19 septembre que le travail de l'agence de développement américaine s'apparentait à des "tentatives d'influencer les processus politiques en accordant des bourses".
La Russie version OMC, terre d'opportunités pour les industriels français ?
Une nouvelle Russie avide d'investissements étrangers se profile-t-elle ? L'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ne signifie pas une ouverture sans limite du marché, tempèrent les analystes.
La Russie est un immense marché aux portes de l'Europe. Mais sur son entrée dans l'OMC rendue effective ce 22 août, les avis sont mitigés.
"L'enjeu pour Vladimir Poutine est de réussir à apprivoiser le Web"
Les parlementaires russes ont des priorités. Depuis quelques semaines, ils sont engagés dans une course législative effrénée vers l'adoption de lois répressives.
Dernière loi votée par la chambre basse du Parlement russe : celle visant à imposer des contrôles stricts aux "agents de l'étranger" tels que seront désormais définies les ONG "politiques" recevant des fonds internationaux. Adoptée définitivement le vendredi 13 juillet, celle-ci clôt une série de lois qui régissent Internet, les manifestations ou encore le délit de diffamation.
Vladimir Poutine, qui a réintégré son fauteuil de président le 7 mai, ne cache pas son objectif, qui reste de museler les protestations, comme l'explique Thomas Gomart, directeur du Centre Russie/NEI à l'Institut français des relations internationales. Entretien.
Russian internet demonstrates high level of political maturity
How do you assess the Russian internet, in general? Is it different from the English web or not, in political terms?
- First of all, we should make a distinction between the official position on the internet as a political issue for the Russian government, and what happens in domestic terms. In the first case, it's very interesting to observe the desire by the Russian state to get back on the web.
"Le mouvement de contestation a fissuré le système Poutine"
Interview. Vladimir Poutine, réélu en mars, est investi à la présidence ce lundi, pour la troisième fois. Mais la donne a changé depuis son précédent mandat, souligne Thomas Gomart, chercheur à l'Ifri.
Après Poutine I et II, Poutine III. Elu au premier tour le 4 mars lors d'un scrutin contesté mais avec plus de 63 % des suffrages, l'homme fort de Russie réintègre son fauteuil de président ce lundi. Ces quatre dernières années, il l'avait laissé à Dmitri Medvedev faute de pouvoir enchaîner selon la Constitution plus de deux mandats consécutifs. Après deux premiers mandats de quatre ans entre 2000 et 2008, Poutine entame cette fois un mandat de 6 ans.
Poutine III à l'épreuve du web
La victoire de Vladimir Poutine est nette, mais elle ne s'est pas faite sans bavures. Le principe d'alternance reste toujours étranger à une culture politique marquée par la fusion des pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire et médiatique. En apparence, avec plus de 63% des suffrages au premier tour, Vladimir Poutine est toujours le mâle dominant, tenant ses rivaux à bonne distance. En réalité, son système est aujourd'hui fissuré. La séquence électorale vient en effet de révéler les brusques évolutions du rapport entre l'appareil d'Etat et des segments de la société, à tel point qu'on se demande si la "verticale du pouvoir", longtemps incarnée par Vladimir Poutine, résistera à la fulgurance des réseaux sociaux. Probablement pas, car le style Poutine, mélange unique de détermination, de cynisme et de communication est aujourd'hui ouvertement contesté.
Un "printemps arabe" en Russie?
En Russie, les manifestations de décembre 2011 ont marqué un tournant. Le système Poutine s'est fissuré à la faveur d'élections législatives, prétendument jouées d'avance. La préparation de la presidentielle du k mars 2012 est beaucoup plus compliquée que prévu pour Vladimir Poutine. Cette contestation pourrait bien faire ressentir ses effets dans les régimes autoritaires de l'ex-URSS, pris en étau entre le changement d'atmosphère à Moscou et les révolutions des pays arabes.
Poutine : un superhéros berlusconien
Difficile d'aborder le personnage Vladimir Poutine, qui pourrait rester au pouvoir si aucun accident ne vient interrompre son dessein jusqu'en 2024, à l'âge de soixante-douze ans. Le Premier ministre actuel, qui retournera vraisemblablement au Kremlin à la présidence en mai 2012, maîtrise en effet les mises en scène et presque tous les rôles. Il est archéologue, chasseur de tigres, plongeur, motard, pilote de formule 1, crooner... En d'autres termes, il est un « superhéros berlusconien », écrit Thomas Gomart.
"Le doute s'insinue désormais au sein même de l'oligarchie au pouvoir"
Est-ce le début d’un «printemps russe» à l’image des printemps arabe ?
- Les printemps arabes ont certes créé une atmosphère propice et levé des inhibitions, mais cette révolte est, je crois, sociologiquement très différente. Les manifestants de Moscou et de Saint-Pétersbourg ne naissent pas d’une jeunesse frustrée, sans emploi et sans espoir d’en trouver dans des sociétés totalement bloquées.
La rue peut-elle chasser Poutine ?
Les 120.000 manifestants qui se sont exprimés la veille de noël à Moscou, vont-ils réussir à pousser Vladimir Poutine à la démission ? La question est sur toutes les lèvres depuis la manifestation de samedi. L’ancien chef de l’Etat, Mikhaïl Gorbatchev, a d’ores et déjà demandé à Vladimir Poutine de lâcher le pouvoir comme il l’avait lui-même fait le 25 décembre 1991. Mais si les appels à démission semblent se multiplier, le retrait de Vladimir Poutine de la vie politique russe apparaît quand même improbable.
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