Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés

La politique étrangère d’Israël : la lutte pour la sécurité

Les conditions de naissance et de développement d’Israël expliquent que, dès sa création, les préoccupations de sécurité tiennent une place majeure dans l’esprit de ses dirigeants. Mais alors que, depuis une dizaine d’années, Israël semblait avoir acquis enfin la sécurité à laquelle aspire sa population, le 7 octobre 2023 a révélé sa vulnérabilité et a montré que cette sécurité était de fait loin d’être acquise. La Shoah qui devait effacer le peuple juif de la terre demeure dans les mémoires et le risque d’une menace existentielle est toujours présent.
Moyen-Orient : L’économie des conflits
L’économie est un paramètre sous-estimé dans l’analyse des conflits armés au Moyen-Orient. C’est pourtant une variable qui y détermine de plus en plus fortement tant les rapports de forces sociaux et politiques au sein des États, comme l’ont prouvé les « printemps arabes » de 2011, que les relations de puissance à l’échelle de la région.

« En Irak, la classe dirigeante se pensait éternelle »
Adel Bakawan est un sociologue franco-kurde. Chercheur associé du programme Turquie et Moyen-Orient de l’Institut français des relations internationales (Ifri) et directeur du centre de sociologie de l’Irak, il propose le 12 décembre une conférence à l’Assemblée nationale sur le mouvement de contestation qui agite aujourd’hui l’Irak.
Colère et grogne risquent de s'inviter au sommet de l'OTAN à Londres
Les dirigeants des pays de l'OTAN se réunissent mardi et mercredi en sommet à Watford, près de Londres, pour le 70e anniversaire de l'alliance, mais l'ambiance est loin d'être festive à cause de multiples différends.
Fin de partie en Syrie ?
Annoncé en décembre 2018, le retrait américain de Syrie provoque une onde de choc. Sur le plan médiatique, la mort d'Abou Bakr al-Baghdadi (26 octobre 2019) a permis à Donald Trump d'en éclipser les conséquences immédiates. À l'instar de Barack Obama, qui avait assisté en direct à la neutralisation d'Oussama ben Laden (2 mai 2011), Trump a mis en scène l'épisode pour apparaître comme un chef de guerre.

Les soulèvements en Irak, en Iran et au Liban s'enveniment
La rébellion se durcit en Irak, où les contestataires occupent ponts, sites pétroliers et axes routiers. En Iran, le régime affirme avoir maté la rébellion. Au Liban, les manifestations jusqu'ici festives sont depuis dimanche attaquées par des pro- Hezbollah. A Beyrouth comme à Téhéran et Bagdad, les manifestants dénoncent la corruption et la gabegie.
Soldats américains en Syrie : pour le pétrole ou contre l’EI ?
Après avoir ordonné le retrait des soldats américains de Syrie, Washington en a renvoyé plusieurs centaines dans l’est du pays. Le président Trump et le Pentagone invoquent des raisons différentes.
Offensive turque contre les Kurdes : « L’accord entre la Russie et la Turquie, c’est la victoire de Bachar al Assad »
A Sotchi, six heures de négociations… et un « accord historique », s’est félicité le président turc Recep Tayyip Erdogan. Mardi, Ankara et la Russie ont trouvé un accord sur l’avenir de la frontière turco-syrienne. Ce texte, qui met un terme à l’offensive turque sur les populations kurdes, porte aussi en lui l’espoir d’une stabilisation de la région.
20 Minutes décortique le dossier avec deux spécialistes, Adel Bakawan, chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (Ifri) et membre de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO) et Karim Pakzad, spécialiste du Moyen-Orient et chercheur à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris).
François Hollande / La Turquie suspend son intervention en Syrie
À l'issue de la rencontre Poutine-Erdogan, Ankara a annoncé l’interruption de son offensive contre les forces kurdes dans le nord de la Syrie. "28 Minutes" en débat, également avec François Hollande.

Offensive turque en Syrie : Entre trêve surprise et point de rupture, où va Erdogan ?
Alors que le retrait des troupes américaines dans le Nord de la Syrie avait ouvert la porte à une offensive turque dans la région, le président turc n’a pas beaucoup attendu pour l’emprunter, déclenchant ainsi la semaine dernière, une opération dont les conséquences humaines et sécuritaires sont déjà dramatiques. En effet, l’Observatoire syrien des droits de l’homme comptait hier 275 morts et 300.000 déplacés.
Syrie / Turquie : l'embrasement
Un accord a été conclu dimanche soir entre les Kurdes de Syrie et le régime de Bachar al-Assad concernant l’envoi de troupes dans le nord du pays pour "affronter l’agression turque", selon les mots du régime. Les Kurdes, qui ont été lâchés par les États-Unis, ont donc fait appel au régime, avec qui les rapports sont pourtant tendus, pour les aider à se défendre face à l’avancée rapide des troupes turques et de leurs alliés.
Le Kremlin à La Mecque : le pèlerinage saoudien de la diplomatie russe
Les relations entre la Russie et l'Arabie saoudite n'ont jamais été aussi cordiales qu'en 2009. Après des années de tensions sur le soutien saoudien au fondamentalisme islamique dans l'espace post-soviétique et la proximité de la Russie avec l'Iran et l'Irak, Moscou et Riyad ont opéré un rapprochement progressif.
La politique russe au Grand Moyen-Orient ou l'art d'être l'amie de tout le monde
La politique de la Russie à l'égard du Grand Moyen-Orient n'est ni agressive ni anti-occidentale ; elle est défensive et destinée avant tout à protéger les intérêts économiques russes, à coopérer avec les gouvernements de la région opposés au radicalisme sunnite et à s'attirer les faveurs du monde musulman après les campagnes d'Afghanistan (1979-1989) et de Tchétchénie (depuis 1994).
Les problèmes politiques au Proche-Orient et le prix du baril de pétrole
Depuis l’intervention américaine en Irak, l’instabilité du système des prix de l'or noir ne cesse d’inquiéter. Le 11 juillet 2008, le prix du pétrole se situe près de 147,27 dollars le baril ($/b), soit cinq fois plus qu’en 2001. Après cette hausse historique, il connaît une chute vertigineuse de plus de 60 %, et descend à moins de 40 $ au début de l’année 2009, mais sa tendance actuelle est celle d’un rebond qui retrouve les niveaux de 2007, au-dessus de 70 $/b.
L'Etat palestinien en question : la solution des deux Etats est-elle encore possible ?
La marche vers un Etat palestinien est longue et ardue, même si, sur le plan juridique, la création de deux Etats, l'un juif, l'autre arabe, a été prévue dès le plan de partage adopté par le Conseil de sécurité le 29 novembre 1947. L'application de ce texte fut "suspendue" et, de fait, n’a jamais été mise en oeuvre, compte tenu de l'évolution des faits et de la guerre israélo-arabe qui a éclaté en 1948.
Israël, Liban, Syrie : la spirale belliciste
Les propos des dirigeants de ces trois pays se sont durcis ces dernières semaines, suscitant un regain de tensions, et faisant craindre un nouveau conflit proche-oriental. Depuis l'intervention israélienne dans le conflit qui avait opposé le Hezbollah à l'État hébreu en 2006, le Liban s'attend à une revanche. Plusieurs événements ont mené à une situation régionale nouvelle, où les protagonistes établissent la confrontation armée comme un horizon stratégique inéluctable, tout en se gardant de la déclencher.
Palestine : un Etat ? Quel Etat ?
L'Autorité palestinienne (AP) a été mise en place dans le cadre de l'approche américaine de la question du Proche-Orient qui s'était imposée à la communauté internationale à l'issue de la seconde guerre du Golfe et à la veille de l'effondrement de l'Union soviétique pour éviter d'avoir à exiger d'Israël sa soumission immédiate aux résolutions des Nations unies consacrées à son conflit avec ses voisins.
Moyen-Orient : quelles perspectives ?
Au seuil de la nouvelle année 2010, force est de constater que le Moyen-Orient reste plus que jamais une zone de fortes turbulences et de feux mal éteints.
Physionomie et enjeux des trafics dans la bande sahélo-saharienne
Des quantités importantes de cocaïne en provenance d’Amérique du Sud, de résine de cannabis produite au Maroc, des véhicules de luxe volés ou détournés en Europe transitent par la Mauritanie, le Mali, le Niger, pays principalement traités par cet article.
Contrôler les trafics ou perdre le Nord : Notes sur les trafics en Mauritanie
Notre intérêt pour ce sujet tire son origine à la fois d'une fréquentation de la Mauritanie, annuellement, depuis une quinzaine d'années mais également du constat d'une relative discrétion de la recherche sur les trafics dans ce pays. En effet, en République islamique de Mauritanie, les trafics sont des phénomènes importants au niveau macro-économique et macro-social. Ils sont à la fois un mode d'insertion dans l'économie mondialisée, un type d'économie de rente et enfin un mode d'accumulation qui peut être considéré comme un enjeu de pouvoir.
Touaregs et Arabes dans les forces armées coloniales et maliennes : une histoire en trompe-l'oeil
Cette contribution propose d'analyser les rapports qui unissent ou opposent le pouvoir central de l'Etat aux populations de la frange sud du Sahara central, Touaregs et Arabes principalement, et ce, dans un espace relationnel particulier : celui des forces armées coloniales et maliennes.

Quelle est la stratégie militaire de la Russie en Syrie ?
A l’Assemblée générale de l’ONU, Vladimir Poutine, le président russe a annoncé que la Russie appelait l’ensemble de la communauté internationale à le rejoindre dans la lutte contre le terrorisme qu’il entend mener en Syrie. Alors que les avions russes ont déjà lancé leurs premières frappes - laissant planer un doute sur les cibles : des zones djihadistes ou des quartiers de l’armée syrienne libre ? Le colonel Michel Goya, stratégiste, professeur associé à Sciences-po et Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l’Institut français des relations internationales (Ifri) répondent à la question.

Syrie : la puissance russe en question
Alors que se tient la 70e session de l’Assemblée générale de l’ONU, Vladimir Poutine, a proposé, dimanche 27 septembre, une nouvelle coalition pour combattre l’Etat islamique en Syrie, intégrant son allié le président Bachar al-Assad.
«L’Europe ne pouvait se faire à cette incongruité patente que la Russie fût une grande puissance», commentait la comtesse de Nesselrode dans les mémoires de son mari, chancelier du tsar au cœur du XIXe siècle. Tout mouvement diplomatique russe est encore vu comme une expansion, au Moyen-Orient surtout. Mais que nous dit vraiment l’engagement de Moscou dans le conflit syrien, réaffirmé ces dernières semaines ?

Sommes-nous trop proches de l'Arabie Saoudite ?
L'Arabie saoudite prévoit d'exécuter un opposant chiite de 21 ans, dont le corps devrait être crucifié et «exposé publiquement jusqu'au pourrissement de ses chairs». Le royaume vient pourtant de prendre ses fonctions au sein du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. Alors que la France a conclu en juin un accord économique avec l'Arabie saoudite, jusqu'où les réalités économiques peuvent-elles prendre le pas sur la défense des droits de l'Homme ?
Pour en débattre, nous donnons la parole à Pierre Conesa, ancien haut fonctionnaire du Ministère de la Défense, Jack Lang, président de l'Institut du monde arabe et Mansouria Mokhefi, conseillère spéciale pour le monde arabe à l'Institut français des relations internationales.
L'engagement russe en Syrie : Comme un air de déjà vu ?
L'engagement russe en Syrie ne fait plus aucun doute, à la fois pour sauver le régime d'Assad en difficulté, mais aussi pour asseoir un leadership sur la région au moment où les Etats-unis multiplient les signes de faiblesses et d'errements.

En Algérie, une mutation politique qui prépare l’« après-Bouteflika »
Après vingt-cinq ans passés à la tête des services de renseignements algériens, le général Toufik a été remplacé dimanche 13 septembre par son numéro deux, Athmane Tartag. Le président Abdelaziz Bouteflika assure ainsi son pouvoir.
Turquie : Jusqu’où ira l’offensive d’Ankara contre les kurdes ?
Tensions politiques et sécuritaires, difficultés du parti du Président Erdogan, attentats, militants kurdes en Turquie, guerre en Syrie aux frontières turques, réfugiés - retour sur l'actualité en Turquie.
Invités :
Doan Bui
Ahmet Insel, économiste, politologue, professeur à l'Université de Galatasaray et maître de conférence à Paris I
Dorothée Schmid, docteur en science politique et directrice de recherche à l’Institut français des relations internationales (IFRI), responsable du programme «Turquie contemporaine»
Marc Semo, journaliste, spécialiste des pages "Monde" à Libération

« Au Liban et en Irak, à l'opposé du printemps arabe, on réclame un État fort »
Au Liban, la crise des ordures traîne depuis le mois de juillet et exaspère les habitants de Beyrouth et des environs. Depuis le milieu de l'été, dans les grandes villes irakiennes, la population a commencé à manifester contre les coupures de courant la privant de ventilateurs et de climatiseurs alors que sévissaient des températures de 50 degrés. Ces aspects matériels cristallisent la contestation mais derrière eux, c'est l'immobilisme de la classe politique et le système en place qui sont visés. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans la capitale libanaise et un ministère a été occupé. En Irak, le premier ministre a dû mettre en œuvre une réforme constitutionnelle sous pression de la rue. Le point avec Mansouria Mokhefi, conseiller Moyen-Orient à l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Terrorisme. Les responsabilités internationales dans l’essor du djihadisme radical
Les apprentis-sorciers extérieurs au monde musulman non arabe et arabe, en ce qu’ils ont pu flatter ou aider le radicalisme djihadiste, ne sont pas rares. Dans le monde musulman non plus.
Invité : Denis Bauchard, ancien diplomate, conseiller pour le Moyen-Orient à l'IFRI
Damas, épicentre du désordre mondial ?
Plus de 4 ans de guerre en Syrie. Un conflit qui bouleverse désormais la stabilité régionale, voire mondiale à travers la crise des migrants et la hausse de la menace terroriste islamiste. La résolution du conflit est-elle un préalable à un ‘’retour à la normale’’ ?
Invités :
Christophe Ayad, rédacteur en chef au Monde, chef du service international
Denis Bauchard, ancien diplomate, conseiller pour le Moyen-Orient à l'IFRI
Pierre Razoux, chargé d’enseignement à Sciences Po et à l’Ecole de Guerre
Ecouter l'émission
L'offensive de charme de Poutine vis-à-vis du Moyen-Orient
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
