Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés

Algérie-France : réflexions sur une crise

L’Algérie a acquis son indépendance il y a plus de soixante ans. Paradoxalement, comme en témoigne la grave crise qui vient d’intervenir, les relations avec la France sont plus tendues qu’elles ne l’étaient en 1962, après une « guerre de libération » meurtrière. Ainsi, le temps n’a pas apaisé des relations qui restent fondamentalement conflictuelles malgré les efforts de réconciliation de part et d’autre. Comment expliquer une telle situation ? Quelles sont les racines de la crise actuelle ? Que faire pour avoir avec l’Algérie des relations privilégiées et apaisées ?
Turquie : du kémalisme au néo-ottomanisme
La Turquie semble vivre une révolution. L'AKP (Adalet ve Kalkinma Partisi, Parti pour la justice et le développement), parti islamiste vainqueur des élections de 2002 et qui s'est maintenu au pouvoir depuis, s'emploie à renouveler de fond en comble la culture et la pratique politique turque, jusqu'à purger le pays de l'idéologie kémaliste dérivée et un peu désuète dans laquelle il baignait depuis les années 1920.
Egypte 2017 : vers de nouvelles turbulences ?
En ce début d’année 2017, l’ordre règne en Egypte au prix d’une répression qui dépasse largement les Frères musulmans, mouvement qualifié de terroriste, et qui touche aussi des acteurs de la révolution du 25 janvier 2011. Cependant la menace terroriste persiste, au Sinaï et même dans l’agglomération du Caire comme en témoigne l’attaque du 11 décembre 2016 contre une église copte. Un malaise est perceptible dans l’opinion publique qui critique ouvertement le gouvernement, voire le président Sissi lui-même. La période de Sissimania semble maintenant révolue.
« François Hollande constate la difficulté de la reconquête de Mossoul »
Le président français en visite à Erbil a estimé que la bataille de Mossoul pourrait s’achever « au printemps, en tout cas avant l’été ».
“En presque six ans de guerre en Syrie, la Russie a toujours soufflé le chaud et le froid”
Après six veto, Moscou a voté lundi 19 décembre la résolution du Conseil de sécurité permettant l’envoi d’observateurs à Alep. Les “surprises” font partie de la stratégie russe, explique Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri.

Proche-Orient. Quels scénarios possibles, un an après le début du processus de paix ?
Syrie : il y a presque un an, le 18 décembre 2015, la résolution 2254 des Nations unies, adoptée à l’unanimité, annonçait le début d’un processus de paix. On est bien loin du compte aujourd’hui.
Syrie : "Il y a à la fois une victoire et un affaiblissement de Bachar el-Assad"
Le régime de Bachar el-Assad est sur le point de reprendre la ville d'Alep, quelles en seront les conséquences ? Pour analyser la situation, Denis Bauchard, conseiller pour le Moyen-Orient à l'Ifri était invité de l'émission "On va plus loin", présentée par Sonia Mabrouk sur Public Sénat.
Daech, Mossoul
Que va devenir Daech après Mossoul ? Que sait-on de sa stratégie une fois éventré le rêve d'un califat en terre sunnite ? Quelles retombées sur les autres fronts en Syrie, en Libye... ? Quels sont les risques de représailles sur notre sol, en France et en Europe où Daech nous menace de son terrorisme ?
La bataille de Mossoul
Alors que l'offensive sur Mossoul a débuté, de nombreuses questions se posent sur les combats visant à reprendre cette ville symbolique pour l'Etat islamique. La bataille sera-t-elle longue? Quelle part y prend la France? Y a-t-il un risque pour les populations civiles? Comment rétablir l'ordre et l'autorité de l'Etat irakien dans une ville restée aux mains de Daech pendant deux années?
Certains candidats veulent se rapprocher de Vladimir Poutine et de Bachar Al-Assad

Les ambitions de Vladimir Poutine (et son influence) vont bien au-delà de la Syrie
Finalement, il ne viendra pas. Alors que François Hollande déclarait il y a quelques jours se "poser la question" de recevoir Vladimir Poutine mercredi prochain, en raison des "crimes de guerre" commis par le régime de Bachar al-Assad à Alep avec le soutien de l'aviation russe, l'homme fort du Kremlin a mis fin au suspense.
Ce mardi 11 octobre, Vladimir Poutine a décidé d'annuler sa visite du 19 octobre, programmée de longue date dans le cadre de l'inauguration à Paris du "Centre spirituel et culturel orthodoxe russe". L'Elysée lui avait proposé une "réunion de travail" sur la Syrie avec François Hollande, qui devait lui dire des "vérités", mais sans l'accompagner à cette inauguration.
Un désaccord qui illustre le dialogue de sourds actuel entre la Russie et la France, et plus largement avec les Occidentaux, trois jours après que Moscou a opposé son veto à une résolution française sur un cessez-le-feu à Alep au Conseil de sécurité de l'Onu. Et confirme que même isolé, Vladimir Poutine donne toujours le tempo.
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