Afrique australe
L’Afrique australe, région stratégique riche en ressources naturelles, est étudiée à travers ses processus électoraux, ses défis sécuritaires et les relations des États qui la composent avec leurs partenaires.
Sujets liés

En Afrique du Sud, le vide s’installe à la tête de l’Etat

Violences xénophobes en Afrique du Sud : des centaines de Nigérians quittent le pays
Zimbabwe : l'ancien président Robert Mugabe est mort
Robert Mugabe est décédé à 95 ans. Il a dirigé le Zimbabwe pendant 37 ans avant d'être poussé à la démission en 2017. Père fondateur du pays pour les uns. Despote pour les autres. Jusqu'à en faire une caricature de ce népotisme souvent associé au continent africain.
République démocratique du Congo : la cohabitation insolite
Les dernières élections ont donné lieu à une situation exceptionnelle dans l’histoire congolaise : la cohabitation. Cette cohabitation se traduit par un rapport de force asymétrique entre le nouveau président (Félix Tshisekedi) et l’ancien pouvoir (le clan Kabila).

En Afrique du Sud, les principaux adversaires de Cyril Ramaphosa sont au sein de l’ANC
Le chef de l’Etat a réussi son pari de gagner les élections législatives et provinciales mais sa marge de manœuvre est étroite pour mettre en œuvre sa feuille de route.
Mutation du secteur minier au Burundi : du développement à la captation
Les ressources du sous-sol burundais ne faisaient l’objet que d’une exploitation artisanale par les communautés locales jusqu’à une période récente. Elles étaient donc considérées comme un potentiel économique inexploité.
Les reconfigurations de l'autoritarisme en Tanzanie
Dans une région d’Afrique de l’Est et des Grands Lacs troublée, la Tanzanie est perçue comme un pôle de stabilité : le pays est généralement décrit comme une démocratie en voie de consolidation sous les auspices du Chama Cha Mapinduzi (CCM), plus vieux parti africain au pouvoir.
Afrique du Sud : enjeux politiques et économiques de la réforme agraire et foncière
Longtemps reléguée au rang des préoccupations politiques de second plan, la réforme agraire et foncière en Afrique du Sud fait aujourd’hui l’objet de vifs débats et s’impose comme un des thèmes majeurs des élections de 2019 tant elle en est venue à symboliser la pérennité des inégalités raciales et socio-économiques héritées du passé.
Zimbabwe : engrenage de la violence et de la répression
Le 12 janvier dernier, en réponse aux pénuries persistantes de carburant au Zimbabwe et aux longues files d’attente devant les stations-service, le président Emmerson Mnangagwa a annoncé une hausse de 150 % du prix du carburant, faisant passer le prix du litre d’essence à 3,30 dollars.
La province du Sud-Kivu : un champ de bataille multidimensionnel méconnu
En République démocratique du Congo (RDC), si le Sud-Kivu est tenu politiquement par le pouvoir kabiliste, il ne l’est pas sur le plan sécuritaire. En effet, les groupes armés y sont solidement enracinés et certains territoires sont des zones grises qui échappent durablement au contrôle des autorités civiles et militaires.
Réflexions sur 17 ans de présence de l'ONU en République démocratique du Congo
Depuis 2013 et la victoire des forces armées congolaises et des Nations unies sur la dernière menace sérieuse contre le régime, le mouvement du 23 Mars (M23), la question de la pertinence de la présence onusienne en République démocratique du Congo (RDC) se pose de nouveau.
Augmentation du nombre d’actes d’extrême droite et xénophobes en Allemagne – un nouveau Rostock-Lichtenhagen ?
Le nombre d’attaques racistes dirigées contre des centres d’accueil pour demandeurs d’asile a fortement augmenté ces derniers mois en Allemagne. Selon le gouvernement fédéral, 67 infractions motivées par des idées d’extrême droite ont été enregistrées à l’échelle fédérale au dernier trimestre 2014 – soit plus que pour l’ensemble de l’année 2013.
Que nous révèle le drame de Marikana sur l’état de la société sud-africaine ?
Au cours des dernières semaines, la mine de platine de Marikana, propriété du groupe britannique Lonmin[1], a été le théâtre de violences ayant causé la mort de 46 personnes, essentiellement des mineurs engagés dans un conflit social mais aussi deux policiers et deux agents de sécurité. Le 16 août a été la journée la plus meurtrière, coutant la vie à 34 mineurs tombés sous les balles des policiers chargés pourtant de « maintenir l’ordre public ». Au-delà du nombre de victimes qui fait de cette journée l’une des plus sombres de l’histoire de l’Afrique du Sud post-apartheid, le choc des images, largement diffusées, a profondément heurté l’opinion sud-africaine et internationale. En effet, voir des dizaines de manifestants perdre la vie à la suite d’une répression policière sanglante fait écho dans l’imaginaire collectif aux tristes épisodes de l’apartheid tels que le massacre de Sharpeville[2] ou celui des émeutes de Soweto[3]. Il convient cependant de nuancer une telle comparaison tant le contexte social, historique et politique est aujourd’hui diffèrent et peut être de replacer davantage le drame de Marikana dans le temps long des conflits miniers en Afrique du Sud.
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