Sécurité - Défense
Sous l’effet de la compétition stratégique mondiale, les enjeux de sécurité et de défense sont marqués par le retour des guerres majeures et de la dissuasion nucléaire, la transformation du terrorisme et la course aux technologies militaires.
Sujets liés

Comprendre l'écosystème d'acquisition de l'OTAN

L’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) achète chaque année des biens et des services à hauteur de plusieurs milliards d’euros. Il convient toutefois de distinguer ce qui est financé en commun de ce qui l’est nationalement, par chacun des alliés. Cette grille de lecture doit permettre aux entreprises, selon leur taille et leur secteur d’activité, d’identifier les opportunités de marché et quel sera l’acteur de l’acquisition. Il faut donc comprendre la manière dont l’Alliance détermine ses besoins et comment elle les finance afin de pouvoir identifier, selon le secteur d’activité, quels seront les acteurs de l’acquisition.

Ukraine. L'escalade des livraisons d'armes
Au 500e jour de guerre, l'Ukraine obtient des États-Unis la livraison de bombes à sous-munitions, une arme très contestée. Depuis le début du conflit, les Occidentaux fournissent à l'armée ukrainienne du matériel militaire de plus en plus puissant et sophistiqué.
Le temps des grandes missions de maintien de la paix de l'ONU est révolu
Le 30 juin, le Conseil de sécurité de l'ONU a mis fin à la mission des casques bleus de la Minusma à la demande des autorités maliennes. En RDC, le gouvernement congolais a négocié un retrait porgressif de la Monusco. Selon Thierry Vircoulon, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri), "on voit la fin d'une époque, celle du maintien de la paix onusien dans sa version classique", notamment "parce que la réforme vers l'imposition de la paix n'a pas été possible".
Le F-16, espoir des Ukrainiens
Plusieurs pays européens forment ou vont former des pilotes ukrainiens sur les F-16, ces avions de chasse américains attendus impatiemment par Kiev. La Roumanie va se lancer à son tour dans la formation des pilotes ukrainiens sur les chasseurs F-16.
Les proliférations balistique et nucléaire, les deux faces d’une même pièce ?
Le Moyen-Orient est riche en crises de prolifération nucléaire. Des premières recherches irakiennes – soutenues par la France – dans les années 1970 à l’échec des négociations sur le retour à l’accord avec l’Iran de 2015 (JCPoA, selon le signe anglophone), en passant par la destruction du programme clandestin syrien par Israël en 2007, de nombreux États de la région ont souhaité se doter de l’arme atomique ou ont engagé des démarches en ce sens. À ce jour, seul l’État hébreu a réussi. En parallèle, un autre type de prolifération, plus aisé, s’accélère : celui des missiles balistiques et de croisière.
À quels types de guerre se prépare l’armée française?
En 2022, les dépenses militaires dans le monde ont atteint un niveau record de 2 240 milliards de dollars, indiquait en avril 2023, un rapport du Sipri, l’Institut international de recherches sur la paix de Stokholm. Si les États-Unis ont toujours veillé à conserver leur suprématie militaire, la Chine, deuxième, a depuis 10 ans augmenté de 75 % les crédits consacrés à ses forces armées tandis que l’Inde occupe désormais la 3ème marche du podium.
Un « croissant chiite » en miettes ? L’évolution de l’influence régionale de l’Iran depuis 1979
Depuis son apparition en 2004, l’expression « croissant chiite » a rapidement gagné en popularité pour décrire l’influence iranienne au Moyen-Orient au travers des populations chiites. S’il permet certes de mieux comprendre l’importance du chiisme, autant comme religion que comme idéologie politique, en Irak ou au Liban, le terme ignore la diversité de cette influence, et sa fragilité grandissante. En effet, sur le plan stratégique, les milices chiites comme le Hezbollah ou l’organisation Badr apparaissent comme les principaux ciments de ce « croissant chiite », notamment pour constituer un corridor logistique de l’Iran à la Méditerranée. Cependant, les guerres successives contre Israël, les États-Unis ou Daech ont permis à ces milices de gagner en indépendance vis-à-vis de Téhéran, et remettent donc en question la pertinence du « croissant chiite ».
Départ de la MINUSMA, un tournant pour la sécurité au Mali ?
Un an après le départ des troupes françaises, le gouvernement militaire du Mali a demandé le retrait sans délais des forces onusiennes de la MINUSMA le 16 juin 2023.
Lutte d’influence pour la place de la France dans l’Otan
Deux modèles de « génération de forces » sont en discussion entre États membres: l’un pour augmenter les moyens pré-positionnés à l’Est, l’autre qui mise sur un renforcement de la réactivité des armées.
ONU : les opérations de maintien de la paix sont-elles utiles ?
C’est une semaine cruciale qui s’ouvre. Ce lundi, le Conseil de sécurité de l'ONU tient une réunion sur la mission en République démocratique du Congo. Et surtout vendredi, doit prendre fin la Minusma, mission de paix des Nations unies au Mali, et tout porte à croire qu’elle ne sera pas renouvelée après dix années de présence.
«L'interventionnisme militaire, le franc CFA, la politique d'aide» alimentent le discours anti-français en Afrique
Les pays d'Afrique francophone ont vu se développer ces dernières années une parole anti-française de plus en plus forte lors de manifestations, sur les réseaux sociaux et dans les propos de ceux que l'on appelle les néo-panafricanistes. Pourquoi cette parole a-t-elle prospéré ? Quelles sont les voix qui la portent à l'heure actuelle ? Le sujet est au cœur d'une étude rédigée par trois chercheurs de l'Institut français des relations internationales (IFRI). L'un d'eux, Thierry Vircoulon, est notre invité.
Les relations civilo-militaires américaines à l’épreuve de l’Irak
Les conséquences stratégiques de la Long War pour les Etats-Unis
L'interarmées aux États-Unis - rivalités bureaucratiques, enjeux opérationnels et idéologie de la jointness
Après l'échec. Les réorientations de Tsahal depuis la deuxième guerre du Liban
Opérations basées sur les effets : rationalité et réalité
Technologies et défense : Quels apports dans le contexte des conflits actuels ? Dialogue entre un militaire et un industriel de défense
Les services de renseignement, mieux armés face au terrorisme ?
Le mercredi 8 septembre, s'est ouvert à Paris le procès des auteurs et complices des attentats du 13 novembre 2015, avec plus de 1800 parties civiles, 330 avocats, et quatorze accusés présents sur vingt. Ce samedi marque aussi le 20e anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, qui avaient fait 2 996 victimes dont 19 terroristes.
11 septembre : peut-on vaincre le terrorisme par la guerre ?
Il y a 20 ans les tours jumelles du World Center à New York s'effondraient percutées par deux avions de ligne détournés par des djihadistes. Les États-Unis se sont lancés pendant 20 ans dans une geurre contre le terrorisme islamiste.
Les djihadistes peuvent-ils gagner ?
Les attentats du 11 septembre 2001 furent un choc incommensurable pour l’Amérique. Le président des États-Unis, George W. Bush, compara cet événement à l’attaque-surprise de Pearl Harbor en 1941.

Départ des Américains de Kaboul: «Un scénario catastrophe», selon Marc Hecker (Ifri)
Vingt ans après le 11-Septembre et le déclenchement de la guerre contre le terrorisme, épisode humiliant pour les États-Unis : les talibans sont de retour à Kaboul. Une reconquête du territoire à vitesse éclair en forme de revanche pour ceux qui avaient été chassés du pouvoir en 2001. Illustration de l’échec de la guerre globale contre le terrorisme qui avait suivi le traumatisme des attentats de 2001.
Terrorisme : le France toujour menacée ?
Depuis le 13 novembre 2015, les attentats n'ont jamais vraiment cessé. 17 attentats ont été commis avec au total 124 morts. Quel est l'état des menaces terroristes en France ?
Attentats de novembre 2015 : « Le 13 novembre a une place à part dans l’histoire du terrorisme dans notre pays »
« Jamais avant le 13 novembre, on n’avait vu, dans un pays européen, d’attaques terroriste de cette nature », estime Marc Hecker, (1) directeur de la recherche à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Si ces attentats ont renforcé la logique d’une réponse militaire au terrorisme international, ce spécialiste estime qu’on ne peut pas faire de comparaison avec les attaques du 11 septembre.
Le monde du djihâd
Quelles seront les conséquences de la victoire des Talibans en Afghanistan sur le djihâd mondial ? Il y a trois semaines, déjà, Kaboul tombait aux mains des Talibans. Stupéfaits, nous assistions en direct, jour après jour, à la défaite de la première puissance du monde par ceux-là même qu'elle avait entrepris d'éradiquer vingt ans auparavant.
Comment Daech a tenté de s'implanter en Afghanistan
Dans La Guerre de vingt ans – Djihadisme et contre-terrorisme au XXIᵉ siècle (Robert Laffont, 2021), Marc Hecker et Élie Tenenbaum, deux chercheurs à l'Institut français des relations internationales et spécialistes des questions de défense et de terrorisme, font la rétrospective de deux décennies de lutte contre le terrorisme. Le livre s'ouvre sur les attentats du World Trade Center du 11 septembre 2001 pour s'achever aujourd'hui. Nous publions ici un extrait de la quatrième partie de l'ouvrage, titrée «Le retour du calife (2014‑2017)».
La chute de Kaboul va-t-elle marquer un tournant de la guerre contre le terrorisme ?
La guerre d’Afghanistan, lancée par l’administration Bush en 2001, était censée éradiquer le terrorisme islamiste à ses racines. Anne-Clémentine Larroque et Marc Hecker, tous deux spécialistes de la question islamiste en discutent avec Antoine Garapon.
« La responsabilité de l’élite afghane ne doit pas être éludée », selon Élie Tenenbaum
Pour le chercheur Élie Tenenbaum (IFRI), le départ du dernier soldat américain d’Afghanistan vient clore deux décennies de guerre contre le terrorisme. Il analyse les perspectives d’un pays désormais aux mains des talibans. Entretien.
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