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Afrique : l'intégration régionale face à la mondialisation

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PE 4_2006
Accroche

Abdou Diouf a commencé sa carrière politique au Sénégal. Il a été directeur de cabinet de Léopold Sédar Senghor puis Secrétaire général de la Présidence de la République. En 1970, il est nommé Premier ministre. En 1981, il est élu président de la République, fonction qu'il occupe jusqu'en 2000. De 2003 à 2014, il est secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF).

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Archive de Politique étrangère
Corps analyses

Bon gré mal gré, l’Afrique doit aujourd’hui vivre, comme l’ensemble de notre planète, à l’heure de ce que l’on appelle la mondialisation. Mais, contrairement à d’autres régions du Sud, elle demeure mal outillée pour, à la fois, affronter ses contraintes et profiter de ses opportunités. Une des raisons de cette fragilité réside dans son extrême fragmentation, dans sa « balkanisation » comme on l’a souvent dit. À l’heure où les autres régions du monde s’organisent en espaces intégrés – économiques, géopolitiques ou culturels –, elle semble échapper à cette tendance, même si elle tente désormais de l’infléchir.

 

L’Afrique se compose d’une cinquantaine d’États, dont une vingtaine comptent moins de 10 millions d’habitants, et près d’une dizaine moins d’un million. Que pèse chacun d’eux face aux grands ensembles qui occupent aujourd’hui la scène mondiale ? D’un côté la Chine et l’Inde, États unifiés les plus peuplés du monde, qui entendent bien en devenir des puissances centrales ; de l’autre, des unions régionales de natures différentes, à la construction plus ou moins rapide et plus ou moins harmonieuse, mais dont l’un au moins des objectifs est de peser sur une scène internationale où prévalent les logiques de la globalisation : l’Union européenne (UE), qui s’est donné pour vocation de regrouper l’ensemble de l’Europe, l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), le Marché commun du Sud (Mercado Comun del Sur, Mercosur) en Amérique du Sud, l’Association des nations du Sud-Est asiatique (Association of Southeast Asian Nations, ASEAN). Du côté africain en revanche, une infinité de sigles qui, jusqu’à présent, ne reflètent pour la plupart que des regroupements virtuels.

 

L’Afrique peut-elle continuer à regarder, impuissante, l’évolution d’un monde sur lequel elle n’a pas prise ? Peut-elle continuer à se marginaliser alors qu’elle possède tous les outils d’une meilleure insertion dans le monde d’aujourd’hui : ressources naturelles, jeunesse et dynamisme de sa population, richesse de ses cultures, etc. ? [...]

 

 

PLAN DE L'ARTICLE

 

  • Entre rêve d’unité et réalités régionales
    - La prolifération des organisations régionales
    - Logiques d’intégration contre intérêts nationaux
     
  • Le tournant mondial des années 1990 et la marginalisation de l’Afrique
    - La marginalisation de l’Afrique
    - Des intégrations « par le bas » ?
     
  • Vers une prise de conscience ? Les évolutions actuelles
    - Les nouveaux habits du rêve panafricain
    - L’Afrique des régions
    - Culture, santé, éducation, sécurité et maintien de la paix
    - Les obstacles
     
  • Vers des organisations du troisième type ?

 

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Afrique : l'intégration régionale face à la mondialisation

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Afrique subsaharienne
Centre Afrique subsaharienne
Accroche centre

Créé en 2007, le centre Afrique subsaharienne de l’Ifri produit une analyse approfondie du continent africain, de ses dynamiques sécuritaires, géopolitiques, politiques et socio-économiques (en particulier le phénomène d’urbanisation). Le Centre se veut à la fois, via les différentes publications et conférences, un espace de diffusion d’analyses à destination des médias et du public mais aussi un outil d'aide à la décision des acteurs politiques et économiques à l'égard du continent.  

 

 

Le centre produit des analyses pour différents organismes tels que le ministère des Armées, le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l’Agence française de développement (AFD) ou encore pour différents soutiens privés. Ses chercheurs  sont régulièrement auditionnés par les commissions parlementaires.

 

 

L’organisation d’événements de divers formats complète la production d’analyses en amenant les différentes sphères de l’espace public (académique, politique, médiatique, économique et société civile) à se rencontrer et à échanger outils d’analyse et visions du continent. Le Centre Afrique subsaharienne accueille régulièrement des responsables politiques de différents pays d’Afrique subsaharienne. 

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Les Afriques en 2029

Date de publication
29 mars 2019
Accroche

De réels progrès dans la diversification de certaines économies, ainsi qu’une réhabilitation des actions publiques en la matière, ont modifié, depuis les années 2000, les conditions générales de développement du continent. En matière politique, et au-delà des exigences de démocratie électorale formelle, trop souvent détournées, c’est une véritable reconstruction des États qui s’avère nécessaire, pour intégrer les régions marginalisées, et développer la coopération régionale et continentale.

Alioune SALL

Les fonds souverains du Golfe, acteurs majeurs de la finance mondiale

Date de publication
02 décembre 2025
Accroche

La mission principale d'un fonds souverain est de constituer une épargne nationale à long terme destinée aux générations futures, en diversifiant ses investissements sur les plans sectoriel et géographique. Dans cette logique, les pays du Golfe ont alimenté pendant de nombreuses années leurs fonds souverains grâce aux gigantesques rentes pétrolières, notamment lorsque les cours du brut étaient au plus haut, atteignant un record historique de 143 dollars le baril en 2008.


Lors de la crise financière de 2007-2008, leur intervention a été déterminante dans le sauvetage du système financier, avec l'injection de plusieurs dizaines de milliards de dollars dans le capital des institutions financières. Depuis, ils n'ont cessé de gagner en crédibilité, en sophistication et en technicité. Ainsi sont-ils à la pointe en matière d'investissement dans l'Intelligence artificielle (IA) et la transition énergétique. De nouvelles orientations dans leurs stratégies d'investissement peuvent avoir des répercussions majeures sur l'écosystème financier mondial.

Aujourd'hui, les fonds souverains du Golfe sont devenus de véritables titans de la finance. Leur influence grandissante reflète un poids financier colossal et une montée en puissance aussi fulgurante que structurée. Voici dix ans, ils contrôlaient collectivement environ 2 000 milliards de dollars d'actifs sous gestion (assets under management, AUM). En 2025, ce montant a plus que doublé pour atteindre plus de 5 350 milliards de dollars, soit près de 40 % des AUM des fonds souverains dans le monde, estimés à 13 000 milliards de dollars. Le golfe Arabo-Persique est ainsi devenu le centre de gravité mondial des fonds souverains.

 

François-Aïssa Touazi est senior managing director chez Ardian, leader européen du capital-investissement, en charge des relations investisseurs et des affaires publiques. Il est aussi vice-président des conseils France-pays du Golfe au Medef International et préside la task force sur les fonds souverains.

 

Article publié dans Politique étrangère, vol. 90, n° 4, 2025.

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L’Europe dans dix ans

Date de publication
29 mars 2019
Accroche

En dix ans, la construction européenne a subi plusieurs chocs, qui ont remis en cause le narratif historique sur lequel elle s’est élevée, et plus profondément les politiques suivies, ainsi que l’adhésion des peuples. Le risque – réel – de désintégration ne pourra être évité que si les membres de l’Union acceptent une véritable refondation de la construction européenne, basée sur l’idée de « civiliser la mondialisation », et adoptant les politiques de solidarité correspondantes.

Nicole GNESOTTO
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Quand la technologie façonne le monde...

Date de publication
29 mars 2019
Accroche

Les nouvelles technologies – en particulier dans le cyberespace – ont un fort impact sur les relations internationales et la conflictualité. Les acteurs malveillants – que ce soit des États ou des acteurs non étatiques – développent des opérations d’influence sophistiquées. Ils tendent à coordonner de plus en plus finement leurs actions physiques et cyber. Les stratégies de sécurité des États occidentaux doivent évoluer en conséquence et cesser de fonctionner en silo.

Jared COHEN

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Afrique : l'intégration régionale face à la mondialisation, de L'Ifri par
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