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Après l'explosion démographique
Les prévisions démographiques ne sont pas une science exacte. Les projections onusiennes – qui évaluent la population mondiale à 11,2 milliards en 2100 – pourraient être surestimées. En effet, la fécondité pourrait baisser plus rapidement et l’espérance de vie augmenter de manière moins importante que prévu. Le Sahel connaîtra l’explosion démographique la plus spectaculaire mais ce phénomène n’engendrera pas nécessairement une vague migratoire massive vers l’Europe.
Les guerres de la prochaine décennie
La prospective dans le domaine stratégique est un exercice d’autant plus ardu que les prévisions peuvent avoir un impact sur le cours des événements. Si quelques grandes tendances de l’évolution de la conflictualité dans la prochaine décennie peuvent être identifiées, les prévisions précises sont impossibles. Une seule chose paraît certaine : au cours des dix prochaines années, les décideurs risquent d’être confrontés à des surprises aux conséquences importantes.
La transition énergétique dans les décennies à venir
Les énergies renouvelables connaissent une expansion rapide, due non seulement à leur impact limité sur l’environnement mais aussi à leur coût de plus en plus faible. Pour lutter contre le changement climatique, de nouveaux investissements dans les technologies bas-carbone sont nécessaires. Outre ses aspects positifs, la transition énergétique engendre des risques, notamment géopolitiques. Le concept de sécurité énergétique va être profondément modifié. Ces risques peuvent être anticipés et gérés.
Pauvreté et inégalités à l’horizon 2030
Grâce à une forte croissance économique, la pauvreté tend à baisser au niveau mondial. La tendance est toutefois insuffisante pour éradiquer la pauvreté à l’horizon 2030. Pour ce faire, il faudrait que la croissance augmente encore et que les inégalités se réduisent. Les dimensions non économiques du bien-être, comme l’éducation et la santé, doivent également être prises en compte, ce qui suppose notamment que les États soient en capacité d’investir dans les infrastructures publiques.
Désaccords commerciaux internationaux : au-delà de Trump
La guerre commerciale qui oppose les États-Unis à la Chine n’est pas seulement liée à l’impulsivité de Donald Trump. Ses racines sont en fait profondes et tiennent à trois changements structurels du système commercial multilatéral : le retournement des avantages comparatifs, le rôle désormais central de certains pays en développement et le rééquilibrage des puissances qui rend la coordination entre États difficile. Dans ce contexte, l’avenir du commerce mondial n’est pas encore écrit.
L'avenir du système monétaire et financier international
Après l’explosion du système de Bretton Woods, la communauté internationale a recherché une nouvelle stabilité du système financier et la garantie d’une croissance continue. La crise qui s’est ouverte en 2007-2008 a révélé des faiblesses touchant au premier chef les économies avancées. On s’efforce depuis de consolider l’architecture financière internationale, de coordonner les politiques macroéconomiques, et d’améliorer les relations de change, même si ce dernier objectif s’avère complexe.
Le commerce international est-il un facteur de paix ?
La théorie du « doux commerce » de Montesquieu n’a cessé d’être débattue. Ses plus virulents opposants ont été les marxistes, pour qui les échanges commerciaux entre économies capitalistes procèdent de l’exploitation du prolétariat et conduisent à l’impérialisme et à la guerre. La chute du bloc communiste n’a pas clos la controverse. Aujourd’hui, certains économistes affirment que l’interdépendance est un facteur de stabilité, tandis que d’autres soutiennent qu’elle favorise la montée des tensions.
L'héritage de la Grande Guerre : États souverains, mondialisation et régionalisme
La Grande Guerre modèle nombre de pratiques et de normes du xxe siècle. La prééminence économique et sociale de l’État s’y confirme, comme la montée de valeurs nouvelles : l’universalité des Droits de l’homme, la construction collective d’une sécurité jusqu’ici dépendante d’alliances bilatérales, l’élaboration de normes juridiques universelles... La Grande Guerre nous lègue à la fois un État-nation réaffirmé et la possibilité de son dépassement dans l’organisation régionale et internationale.
La Grande Guerre, en théories
La Première Guerre mondiale a permis l’émergence de la discipline des relations internationales, mais ce sont la Seconde Guerre mondiale puis la guerre froide qui en ont favorisé le développement. Le premier conflit mondial demeure une réserve fertile d’exemples et d’arguments sur les causes et le déroulement de la guerre et de la paix. Mais sa place centrale dans cette discipline est contestée par la révolution nucléaire, la force des nationalismes ou le rôle nouveau du terrorisme.
Succès et échecs de la maîtrise des armements
Les accords bilatéraux, multilatéraux ou régionaux de maîtrise des armements ont connu depuis plusieurs décennies des développements remarquables. Des problèmes fondamentaux demeurent, sur la vérification, les règles de retrait des accords ou les processus de négociation eux-mêmes. Mais toute la maîtrise des armements semble entrée dans une crise profonde, d’abord due à la défiance des États-Unis: seule la reconstitution de la confiance permettra de reprendre la marche en avant.
Après l'explosion démographique
Les prévisions démographiques ne sont pas une science exacte. Les projections onusiennes – qui évaluent la population mondiale à 11,2 milliards en 2100 – pourraient être surestimées. En effet, la fécondité pourrait baisser plus rapidement et l’espérance de vie augmenter de manière moins importante que prévu. Le Sahel connaîtra l’explosion démographique la plus spectaculaire mais ce phénomène n’engendrera pas nécessairement une vague migratoire massive vers l’Europe.
Les guerres de la prochaine décennie
La prospective dans le domaine stratégique est un exercice d’autant plus ardu que les prévisions peuvent avoir un impact sur le cours des événements. Si quelques grandes tendances de l’évolution de la conflictualité dans la prochaine décennie peuvent être identifiées, les prévisions précises sont impossibles. Une seule chose paraît certaine : au cours des dix prochaines années, les décideurs risquent d’être confrontés à des surprises aux conséquences importantes.
La transition énergétique dans les décennies à venir
Les énergies renouvelables connaissent une expansion rapide, due non seulement à leur impact limité sur l’environnement mais aussi à leur coût de plus en plus faible. Pour lutter contre le changement climatique, de nouveaux investissements dans les technologies bas-carbone sont nécessaires. Outre ses aspects positifs, la transition énergétique engendre des risques, notamment géopolitiques. Le concept de sécurité énergétique va être profondément modifié. Ces risques peuvent être anticipés et gérés.
Pauvreté et inégalités à l’horizon 2030
Grâce à une forte croissance économique, la pauvreté tend à baisser au niveau mondial. La tendance est toutefois insuffisante pour éradiquer la pauvreté à l’horizon 2030. Pour ce faire, il faudrait que la croissance augmente encore et que les inégalités se réduisent. Les dimensions non économiques du bien-être, comme l’éducation et la santé, doivent également être prises en compte, ce qui suppose notamment que les États soient en capacité d’investir dans les infrastructures publiques.
Désaccords commerciaux internationaux : au-delà de Trump
La guerre commerciale qui oppose les États-Unis à la Chine n’est pas seulement liée à l’impulsivité de Donald Trump. Ses racines sont en fait profondes et tiennent à trois changements structurels du système commercial multilatéral : le retournement des avantages comparatifs, le rôle désormais central de certains pays en développement et le rééquilibrage des puissances qui rend la coordination entre États difficile. Dans ce contexte, l’avenir du commerce mondial n’est pas encore écrit.
L'avenir du système monétaire et financier international
Après l’explosion du système de Bretton Woods, la communauté internationale a recherché une nouvelle stabilité du système financier et la garantie d’une croissance continue. La crise qui s’est ouverte en 2007-2008 a révélé des faiblesses touchant au premier chef les économies avancées. On s’efforce depuis de consolider l’architecture financière internationale, de coordonner les politiques macroéconomiques, et d’améliorer les relations de change, même si ce dernier objectif s’avère complexe.
Le commerce international est-il un facteur de paix ?
La théorie du « doux commerce » de Montesquieu n’a cessé d’être débattue. Ses plus virulents opposants ont été les marxistes, pour qui les échanges commerciaux entre économies capitalistes procèdent de l’exploitation du prolétariat et conduisent à l’impérialisme et à la guerre. La chute du bloc communiste n’a pas clos la controverse. Aujourd’hui, certains économistes affirment que l’interdépendance est un facteur de stabilité, tandis que d’autres soutiennent qu’elle favorise la montée des tensions.
L'héritage de la Grande Guerre : États souverains, mondialisation et régionalisme
La Grande Guerre modèle nombre de pratiques et de normes du xxe siècle. La prééminence économique et sociale de l’État s’y confirme, comme la montée de valeurs nouvelles : l’universalité des Droits de l’homme, la construction collective d’une sécurité jusqu’ici dépendante d’alliances bilatérales, l’élaboration de normes juridiques universelles... La Grande Guerre nous lègue à la fois un État-nation réaffirmé et la possibilité de son dépassement dans l’organisation régionale et internationale.
La Grande Guerre, en théories
La Première Guerre mondiale a permis l’émergence de la discipline des relations internationales, mais ce sont la Seconde Guerre mondiale puis la guerre froide qui en ont favorisé le développement. Le premier conflit mondial demeure une réserve fertile d’exemples et d’arguments sur les causes et le déroulement de la guerre et de la paix. Mais sa place centrale dans cette discipline est contestée par la révolution nucléaire, la force des nationalismes ou le rôle nouveau du terrorisme.
Succès et échecs de la maîtrise des armements
Les accords bilatéraux, multilatéraux ou régionaux de maîtrise des armements ont connu depuis plusieurs décennies des développements remarquables. Des problèmes fondamentaux demeurent, sur la vérification, les règles de retrait des accords ou les processus de négociation eux-mêmes. Mais toute la maîtrise des armements semble entrée dans une crise profonde, d’abord due à la défiance des États-Unis: seule la reconstitution de la confiance permettra de reprendre la marche en avant.
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