Londres sous-traite ses demandeurs d'asile au Rwanda
Un vol avec à son bord 31 migrants doit décoller mardi de Londres vers le Rwanda, avec qui les autorités britanniques ont passé un accord.
Climat : quelle marche suivre ?
Le dossier « Climat : quelle marche suivre ? » fait le point, trente ans après Rio, sur des engagements climatiques sans doute moins brillants, moins assurés, que les proclamations politiques et les emballements médiatiques. Nombre de problèmes de fond demeurent.
AUKUS secoue l’Indo-Pacifique, et ce n'est pas une bonne nouvelle
L’annonce de la nouvelle alliance AUKUS, et en particulier la décision d'exporter des sous-marins à propulsion nucléaire (SNA), a suscité des réactions mitigées parmi les partenaires des Etats-Unis en Asie orientale.
Armes nucléaires : un communiqué plein de bonnes intentions et d’angles morts
La Chine, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie ont publié lundi une déclaration «pour prévenir la guerre nucléaire et éviter les courses aux armements». Alors que tous réarment ou modernisent leur arsenaux.
AUKUS, the Indo-Pacific, and France’s Role: Fluctuat Nec Mergitur
L'annonce de la nouvelle alliance AUKUS entre l'Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis a été un choc pour la France.
Pourquoi les États-Unis préfèrent-ils le Royaume-Uni à la France ?
Il y a quelques semaines dans New Deal, nous évoquions le nouveau traité de défense entre les États-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni, le traité Aukus, qui a entraîné l'annulation du contrat de sous-marins signé en 2016 entre l'industriel français Naval Group et l'Australie –et qui a suscité la colère de Paris.
France : à Calais, les conditions de vie dramatiques ne freinent pas les candidats à l'exil
Philippe Demeestère, aumônier du Secours catholique, 72 ans, et deux militants associatifs, Anaïs Vogel et Ludovic Holbein, sont en grève de la faim depuis 23 jours. Ils dénoncent les conditions de vie des migrants et demandent l'arrêt des expulsions pendant la trêve hivernale. À Calais, la situation se détériore. Les candidats à l'exil pour le Royaume-Uni sont toujours plus nombreux. Retour sur une impasse politique et humanitaire.
Cinq ans après la fermeture de la jungle de Calais, les traversées de la Manche ont bondi
Alors que le nombre de traversées de la Manche en petits bateaux a augmenté, la question migratoire tend les relations entre Paris et Londres qui durcit le ton.
Migrants: pourquoi les traversées de la Manche sont-elles plus importantes?
En 2021, les tentatives de traversées de la Manche ont doublé. Un constat qui s'explique par un renforcement de la sécurité à Calais sur fond de Brexit. Sur la scène européenne, on peut y voir l'ombre d'une brouille diplomatique. Mi-septembre, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, et son gouvernement pointent du doigt l'inefficacité de la France après l'arrivée de migrants sur le sol britannique.
Les effets de l'accord AUKUS seront défavorables à la France
Les effets de l'accord entre les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie sur la sécurité dans le Pacifique (AUKUS) seront à long terme et défavorables à la France, déclare à PAP Paul Maurice, expert de l'Institut français des affaires internationales (IFRI).
Brexit, Electricity and the No-Deal Scenario: Perspectives from Continental Europe, Ireland and the UK
En matière d’énergie, et d’électricité en particulier, les négociations sur le Brexit ne feront que des perdants. À ce stade, le seul objectif raisonnable est de chercher à minimiser les pertes et les obstacles aux échanges.
The Future of British Defense Policy
Alors que le processus de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne soulève des divisions internes majeures, ainsi que des défis croissants sur sa position internationale, l'avenir de la politique de défense britannique semble plus incertain que jamais.
Russo-British Relations in the Age of Brexit
Cette note propose un aperçu des raisons historiques et politiques qui ont conduit à la dégradation des relations russo-britanniques et envisage les différentes options qui s’offrent au Royaume-Uni en matière de politique étrangère, alors que le Brexit semble avoir renforcé son ancrage atlantiste. L’hostilité de Londres envers Moscou empêche non seulement la mise en place d’un dialogue diplomatique constructif pour « réinventer » la relation bilatérale, mais exacerbe aussi les tensions et alimente le risque d’une « nouvelle guerre froide ». Sans renoncer à ses valeurs et principes fondamentaux, le Royaume-Uni aurait tout intérêt à renouer avec le pragmatisme.
La politique énergétique du Royaume-Uni, un point de vue
Le Royaume-Uni choisit de quitter l’Union européenne (UE) au moment où celle-ci cherche à donner un contenu à une Union de l’énergie et où la nécessité d’une transition énergétique est plus partagée que jamais. Cette concomitance est une raison de plus de tenter de comprendre les déterminants de la politique énergétique de ce curieux pays.
Les conséquences du Brexit en matière d'énergie
Le 23 juin 2016, les Britanniques se sont prononcés à 51,9% contre 48,1% en faveur d'une sortie de l'Union Européenne. Bien que le résultat de ce référendum ne soit pas juridiquement contraignant, les camps du "Remain" et du "Brexit" se sont engagés à respecter le vote majoritaire. La sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne doit désormais être considérée comme inévitable et cette perspective est même renforcée par le slogan "Brexit means Brexit".
Brexit : Que s'est-il passé ? Que va-t-il se passer ?
Le référendum du Brexit traduit la réticence fondamentale des Britanniques à endosser la logique même de la construction européenne, l’impuissance des élites politiques à la leur expliquer, les difficultés particulières des principaux partis politiques en cause, ainsi que le développement d’un sentiment national proprement anglais.
Brexit : les risques du référendum
Le Premier ministre britannique a annoncé la tenue d'un référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne. La décision de David Cameron fait peser des risques sur les équilibres dans les partis politiques britanniques, la cohésion du Royaume-Uni et l'avenir du projet européen. En Angleterre, la montée de l'euroscepticisme et du nationalisme est palpable. La perspective d'un Brexit ne peut être exclue.
Rushing to deal on the UK could be ill-thought-out for the EU
Les dirigeants européens se réunissent cette semaine pour trouver un accord sur le Royaume-Uni. Le soudain intérêt politique intervient toutefois tardivement dans les négociations. La question du "Brexit" a toujours été une question européenne malgré l'intérêt réservé des capitales européennes. Les implications pourraient être bien réelles sur l'avenir de l'Union dans le cas d'un maintien ou d'une sortie du Royaume-Uni de l'UE ; cela ne doit pas être ignoré.
The Challenges of Maintaining Nuclear Cultures : US and UK Perspectives
L’âge nucléaire a vu l’émergence de cultures nucléaires au sein d’organisations civiles et militaires.
Prévention de la radicalisation et déradicalisation : les modèles allemand, britannique et danois
Quelques milliers d'Européens sont partis faire le djihad en Syrie et en Irak. Plusieurs centaines d'entre eux sont déjà revenus. Pour faire face à ce phénomène, certains pays ont développés des programmes de prévention de la radicalisation et de déradicalisation.
Après Manchester, comment déjouer de nouveaux attentats ?
Deux mois après l'attaque de Londres qui avait fait 5 morts, l'attentat de Manchester survenu le soir du lundi 22 mai 2017 est le plus meurtrier au Royaume-Uni depuis la série d'attaques suicide qui avait fait 56 morts et 700 blessés dans la capitale britannique en juillet 2005.
Attaque de Londres: que peut-on dire du profil du terroriste ?
Âgé de 52 ans, l'auteur de l'attaque à la voiture-bélier survenue, mercredi 22 mars 2017, à l'extérieur du Parlement de Westminster, à Londres était connu des services de renseignements sous le nom de Khalid Masood.
Ce que nous réserve 2017: Vivien Pertusot invité de la "Semaine de l'Europe"
Vivien Pertusot évoque les principaux défis pour l'Union européenne en 2017: Brexit, crise des réfugiés, avenir de l'espace Schengen et réforme de la zone euro.
Le Brexit : 6 mois pour rien
Pourquoi un tel embarras, ou de telles contradictions côté britannique ? Quel est le coût réel du Brexit pour le Royaume-Uni et pour ses partenaires, dont la France ? Quelle résonance ailleurs ?
Brexit : du pied dehors au pied dedans ?
Considéré comme le mouton noir de l’Union européenne, celui qui dit « non, à moins que… », le Royaume-Uni était parvenu à garder un pied dehors. Quand il en sera sorti, il pourrait bien garder un pied dedans !
Trois mois après le référendum sur le Brexit
Vivien Pertusot, responsable d'Ifri Bruxelles, était l'invité de "La Semaine de l'Europe" sur la Première (RTBF) pour discuter de l'état des négociations sur le Brexit trois mois après le référendum et sur les dynamiques politiques au sein de l'Union européenne.
Brexit - Le timing du divorce
Vivien Pertusot, responsable d'Ifri Bruxelles, répond aux questions de "La Liberté" trois mois après le référendum britannique sur les négociations du Brexit et les prochaines étapes.
Le Royaume-Uni peut-il présider le Conseil de l'UE en 2017?
« Juridiquement, rien n'empêche le Royaume-Uni d'assurer la présidence », rappelle Vivien Pertusot, directeur du bureau à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri), avant de concéder: « Mais ce serait quand même étrange ! » L'expert maintient surtout que le pays n'est pas prêt pour ce rôle clé : « Une présidence se prépare longtemps
à l'avance. Le Royaume-Uni a mobilisé ses forces vives ailleurs, notamment dans la préparation du référendum ».
Et si le Royaume-Uni décidait de présider malgré tout ? Cela n'est pas exclu. Pour Vivien Pertusot, il serait même dans l'intérêt des Britanniques d'assumer ce rôle : « Le Royaume-Uni pourrait gérer les affaires courantes et essayer d'influer sur les politiques qui l'intéressent, de telle sorte qu'il puisse en bénéficier une fois sorti de l'UE. Il serait au coeur du jeu institutionnel ».
Après le Brexit, l'Europe doit-elle encore légiférer sur la qualité des bananes ?
"Depuis cinq ans, le principe de subsidiarité est remis énormément en avant à l'initiative des Néerlandais et des Britanniques", remarque Vivien Pertusot, chercheur et responsable de l'Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.
"Je ne crois pas à la contagion de sorties de l'UE"
Dans quel état se trouvent le Royaume-Uni et l’Union européenne au lendemain du Brexit ?
Le Royaume-Uni se réveille très divisé. Il suffit de prendre une carte des résultats pour s’en rendre compte. On voit très clairement qu’il y a deux unions : l’Ecosse, ultra majoritairement pour le « remain », et l’Angleterre et le pays de Galles qui sont majoritairement pour le « leave », à l’exception des grandes métropoles, dont Londres.
L’euroscepticisme a gagné beaucoup de pays européens. Le Brexit peut-il avoir un effet domino ?
Je ne crois pas à la contagion de sorties de l’Union européenne. Par contre, il va y avoir une contagion de la critique européenne. Et c’est sain. Le projet européen n’est pas parfait. Il faut le critiquer. Mais les Le Pen et autres ne représentent pas la majorité dans leurs pays. Et je pense que si l’on organisait un référendum du même type aux Pays-Bas ou en France, le « remain » l’emporterait.
Pourquoi ?
La critique de l’UE traverse quasi tous les Etats membres. Mais il n’y a pas une hostilité généralisée envers l’Union européenne, comme c’est le cas en Angleterre.
Ni contagion ni électrochoc. Quelle est la perspective, alors ? La paralysie ?
C’est le grand débat. Soit on saisit l’opportunité des négociations qui vont s’ouvrir avec le Royaume-Uni – qui vont prendre au moins deux ans – pour lancer un débat transnational sur les projets que l’on a envie de mener ensemble. Sans forcément changer les traités. Soit on rentre dans une forme d’apathie politique. Un trop-plein de crises.
On ne voit pas qui peut ou veut prendre le leadership…
Je suis régulièrement critique sur la relation franco-allemande au niveau européen. Ça peut être utile qu’ils se parlent. Mais ce n’est pas suffisant. Il est nécessaire pour la France comme pour l’Allemagne de prendre conscience de ce qu’est l’Europe du XXIe siècle : une Union où il n’y a pas que les pays fondateurs. Il serait extrêmement contre-productif qu’une initiative soit portée uniquement par ces pays. Il faudra certes l’Allemagne et la France, mais aussi, par exemple, un pays de chaque vague d’élargissement. C’est cette diversité qui reflète l’Union d’aujourd’hui.
Retrouvez l'entretien dans son intégralité ci-dessous.
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