Russie: quels enjeux pour les prochaines élections ?
A l’approche des élections parlementaires du 17 septembre, Tatiana Kastouéva-Jean revient sur le contexte politique intérieur russe et notamment sur la situation de l’opposition.
Comment Vladimir Poutine veut faire plier Facebook, Twitter et Google en Russie
Google, Facebook, Twitter ou encore Apple vont-il plier devant Vladimir Poutine ? Depuis le début de l'année, les géants du web sont dans le viseur de l'homme fort du Kremlin qui veut contrôler le contenu des internautes russes sur le moteur de recherche et les réseaux sociaux. Le 2 septembre dernier, les autorités ont rappelé à Google et Apple que les deux entreprises devaient retirer l'application d'Alexei Navalny, le principal opposant russe de leur plateforme sous peine d'une condamnation.
Pour les groupes californiens, il ne s'agirait que d'une énième sanction parmi une pluie d'amendes avec, à chaque fois, les deux mêmes accusations : refus de supprimer un contenu jugé illégal par les autorités et absence de transfert de données privées vers le territoire russe. Twitter a dû régler 100 000 euros en avril, Google, 35 000 euros puis 75 000 euros en mai, 70 000 euros en juillet pour Facebook et Twitter, 162 0000 euros de nouveau pour Google et, dernièrement, le 26 août, 170 000 euros, 193 000 euros et 45 000 euros pour respectivement Facebook, Twitter et WhatsApp (propriété de Facebook).
Politique étrangère allemande : entre multilatéralisme et Germany First
Sous des discours engagés au service d'un ordre multilatéral, l'Allemagne assume une politique qui semble pour l'essentiel structurée par ses intérêts nationaux.
Russie : l’efficacité des sanctions économiques en question
Dans un rapport de l’Ifri, l’économiste russe Vladislav Inozemtsev remet en cause l’impact et l’intérêt des sanctions à l’égard de la Russie.
La Russie après la réforme constitutionnelle - RAMSES 2022
À l'occasion de la parution de Ramses 2022, nous avons posé trois questions à Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/NEI de l'Ifri.
RAMSES 2022. Au-delà du Covid
Pour sa 40e édition, trois questions majeures sont abordées dans le RAMSES 2022. Sortir du Covid. Comment mesurer l'héritage direct de la crise sur nos sociétés : systèmes de santé, cohésion politique, économie, dettes...? La course à la puissance : Le temps du Covid a-t-il bouleversé la course à la puissance ? Quels éléments sont désormais déterminants : technologiques, financiers, militaires, culturels ? 30 ans après la chute, l'espace post-soviétique : 30 ans après l'effondrement de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), le régime politique et l'économie russes sont-ils stables ?
Bientôt une "guerre des drones" ?
Défense : demain, des guerres sans soldats ? La France doit se préparer à la "guerre des drones", selon le Sénat. En 2017, Mustafa Suleyman, responsable de DeepMind chez Google, déclarait que les "armes offensives autonomes (...) permettront des conflits armés à une échelle jamais vue auparavant et à des vitesses difficiles à concevoir pour les humains".
Vaccin Spoutnik V : pourquoi ça traîne ?
Premier vaccin annoncé, le Spoutnik V n’est toujours pas homologué par l’agence européenne des médicaments. Si ce retard fait les affaires des dirigeants européens, il semble avant tout dû à des considérations administratives et scientifiques.
Quelle est l'influence de la Russie sur la Côte d'Azur ?
Dans l'une des régions de vacances les plus populaires de France, on décidera dimanche si le candidat du RN Thierry Mariani, l'un des partisans les moins critiques du président russe Poutine, deviendra président de la région.
L’intelligence artificielle : enjeu stratégique de la Russie
Phénomène global avec des préférences nationales, l’intelligence artificielle donne lieu à une bataille de récits en plus de constituer un enjeu de supériorité technologique. En la matière, et hormis le discours emphatique de Vladimir Poutine, la Russie est demeurée relativement en retrait des débats internationaux. Pourtant, comme la plupart des puissances, elle n’est pas restée à l’écart d’un « nationalisme de l’IA ».
Poutine, apprenti sorcier
"Brandissant des pancartes «Je n'ai pas peur », des dizaines de milliers de Russes ont défilé dimanche à Moscou en mémoire de Boris Nemtsov, adversaire virulent du président Vladimir Poutine, dont l'assassinat vendredi a ravivé les inquiétudes concernant le sort de ceux qui critiquent le pouvoir."
En Ukraine, le Kremlin a-t-il réellement les moyens militaires de ses ambitions?
"Ce devrait être du grand spectacle militaire : si l'on en croit le ministère russe de la Défense, pas moins de 1500 parachutistes devraient être largués samedi dans la région de Pskov, frontalière de l'Estonie et de la Lettonie."
Faut-il dialoguer avec Vladimir Poutine et Bachar Al Assad ?
Invité de l'émission :
- Isabelle Lasserre rédactrice en chef adjoint du service de politique étrangère du Figaro
- Thomas Gomart directeur du développement stratégique de IFRI
Ukraine : guerre ou paix?
Tatiana Kastoueva-Jean sur Europe 1 jeudi 19 février à propos des accords de Minsk II et de la situation en Ukraine.
Ecouter l'emission de radio
A partir de 39'30''
Les accords de Minsk sur l'Ukraine sont-ils voués à l'échec ?
« Depuis l’accord conclu mercredi 11 février à Minsk, la ligne de démarcation entre l’armée ukrainienne et les séparatistes a changé avec la chute, qui était prévisible, de la ville de Debaltseve. »
"Poutine a remis en question l'ordre de l'après-guerre froide"
"Tous les mécanismes sécuritaires sur lesquels reposait l’ordre de l’après-guerre froide ont été remis en question par l’annexion de la Crimée et la déstabilisation de l’Ukraine"
"La France et l'Allemagne ont décidé qu'il fallait agir maintenant"
Suite à l'accord de Minsk du 13 février, Vivien Pertusot estime que la France et l'Allemagne ont décidé qu'il était important d'agir au plus vite dans le conflit russo-ukrainien. Selon lui, cet accord est une avancée, mais n'est pas la panacée, pas plus qu'il n'est le fruit d'un consensus européen.
Ukraine : accord sans garantie
Seize heures de négociations. Réunis mercredi soir à Minsk, en Biélorussie, les présidents russe Vladimir Poutine, ukrainien Petro Porochenko, français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel ont passé une nuit blanche à négocier point par point un accord pour éviter la "guerre totale" dans l'est de l’Ukraine. Après un long marathon diplomatique, des discussions houleuses et beaucoup de tensions, c’est finalement le maître du Kremlin lui-même qui a annoncé la nouvelle : "On a réussi à trouver un accord sur l'essentiel."
"Une volonté de tenir les États-Unis à l'écart des discussions"
Pour Thomas Gomart, l'Europe a tout intérêt à régler le dossier ukrainien sans l'aide des États-Unis.
En Occident, personne n'est prêt à mourir pour Kiev
"Pour la politologue Tatiana Kastouéva-Jean, le sommet prévu demain à Minsk (Biélorussie) a peu de chance de déboucher sur un règlement du conflit entre Kiev et Vladimir Poutine."
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