Ukraine : cinq questions pour comprendre la crainte d'une escalade avec la Russie
Les pays occidentaux craignent une nouvelle escalade du conflit dans l'est de l'Ukraine, après avoir constaté des mouvements militaires inhabituels de la Russie. Depuis 2014, la crise entre les deux voisins connaît des moments chauds, mais les opinions divergent quant aux intentions de Moscou.
La situation sécuritaire autour de l'Ukraine. Visioconférence avec Dmytro Kuleba, ministre ukrainien des Affaires étrangères
Depuis 2014, l'intégrité territoriale et la sécurité de l'Ukraine sont remises en cause par l'annexion de la Crimée par la Russie et par le conflit du Donbass. Les manœuvres militaires du printemps et d'octobre 2021 ont accru la menace d'un conflit armé ouvert entre l'Ukraine et la Russie.

Murmures de guerre à l’est de l’Ukraine
Les pays occidentaux craignent une nouvelle flambée du conflit dans l’est de l’Ukraine. Vladimir Poutine continue d’insister sur les « lignes rouges » de Moscou dans la région.
Biélorussie, Ukraine : l'Europe face à la Russie
Quelle position peut avoir la diplomatie européenne face à Vladimir Poutine, alors que la situation humanitaire à la frontière polonaise se dégrade jour après jour ?
L'agression biélorusse et les relations entre l'Union-Européenne et la Russie
Depuis l'été, la Pologne fait face à l'afflux de migrants à sa frontière avec la Biélorussie. Le président Loukachenko est accusé d'organiser des filières aériennes pour attirer les migrants en leur faisant miroiter un passage vers l’UE. Quel rôle tient la Russie dans la crise migratoire ?

Missile antisatellite : l’espace, nouveau champ de bataille des grandes puissances ?
La Russie a admis, mardi 16 novembre, avoir pulvérisé l’un de ses vieux satellites en orbite au cours d’un tir d’essai. Marqueur de puissance depuis la guerre froide, l’espace est un enjeu stratégique majeur pour les États, et sa militarisation est une réalité de longue date.

Russie et Asie centrale à la croisée des chemins. Des survivances soviétiques à l’épreuve de la mondialisation
Les destins de la Russie et de l’Asie centrale, cette région s’étirant de la Volga à la Mongolie qu’on appelait encore au XIXe siècle le Turkestan, ont été étroitement mêlés durant trois siècles. Trente ans après l’indépendance, l’alliance entre Moscou et le Kazakhstan traverse une zone de turbulences inédites.
L'Asie centrale, une région si convoitée
Sur le chemin des nouvelles routes de la soie, les ex-républiques soviétiques d'Asie centrale cherchent leur voie, coincées entre la Russie, la Chine et l'Iran, des puissances voisines qui tentent de les attirer dans leur zone d'influence.

COP26 : la forêt, alibi de la Russie dans la lutte contre les gaz à effet de serre
Moscou s'est engagé à lutter contre la déforestation et veut faire de la taïga son principal atout contre le réchauffement climatique.

Nord Stream 2, gazoduc de la discorde, trace sa route
C'est un gazoduc qui oppose les Etats-Unis et la Russie, sème le trouble au sein de l'Union européenne, ternit les relations transatlantiques : l'épineux projet Nord Stream 2 devrait être au menu du premier tête à tête entre Joe Biden et Vladimir Poutine mercredi à Genève. Alors que le chantier est en passe de s'achever, un surprenant revirement de Washington laisse entrevoir un compromis.
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La Russie, une puissance faible ou forte ?
En Syrie, le régime de Bachar el-Assad regagne du terrain grâce aux frappes russes. En Ukraine, le jeu trouble de Moscou empêche toute stabilisation du pays. Que cherche vraiment Vladimir Poutine, dont les ressources s’estompent avec la baisse des prix du pétrole. Le président russe a-t-il les moyens de son ambition : remettre durablement son pays sur le devant de la scène mondiale ? La Russie est-elle une puissance forte ou faible ?
Invités :
- Tatiana Kastouéva-Jean, chercheur, responsable du Centre Russie/NEI de l'IFRI. Coordinatrice du numéro de la revue Politique étrangère consacrée à «La Russie, une puissance faible ?»
- Isabelle Facon, maître de conférences à la Fondation pour la recherche stratégique
- Olga Kokorina, vice-présidente de l’Association «Russie-Libertés»
- Zoïa Svetova, journaliste au site «Russie ouverte» en ligne de Moscou

Le plan secret de Poutine en Syrie
"Malgré les tonnes d'armement livré par les Russes, la Syrie de Hafez el-Assad a continué à mener sa propre partition dans la région", selon Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie-NEI de l'Ifri. "De la même manière, depuis le début de la guerre civile syrienne, les Russes étaient frustrés quant à leur influence limitée sur Bachar el-Assad. Ils cherchaient à avoir une emprise plus forte sur lui."
Frappes en Syrie : Au nom de la légitime défense
Thomas Gomart est l'invité de Sonia Mabrouk dans l'émission "On va plus loin", en partie consacrée à l'intervention de la France en Syrie.
Pour la Russie, il faut frapper ceux qui menacent Bachar al-Assad
Thomas Gomart est l'invité de Thomas Sotto pour parler du rôle de chaque pays engagé en Syrie.

« La Russie veut démontrer qu’elle est nécessaire »
La Croix : Pourquoi la Russie s’engage-t-elle en Syrie ?
Après des années de suivisme et d’impuissance, l’objectif fondamental de la Russie est de revenir comme une puissance respectée et reconnue dans le monde, un interlocuteur nécessaire pour la résolution des crises importantes. Ce « retour au respect » passe par une reprise de contrôle sur « l’étranger proche » et un dialogue singulier, de puissance à puissance, avec les États-Unis. La Russie veut sortir de la relative marginalisation internationale où l’a plongée la crise en Ukraine et elle a pour l’heure intérêt à y calmer le jeu.

"Des missiles russes tirés sur la Syrie depuis la mer Caspienne"
Moscou a annoncé l’intensification de ses frappes sur la Syrie, avec notamment l’entrée en action de navires de guerre stationnés en mer Caspienne. Une opération qui mêle frappes aériennes et tirs de missiles de croisière sur près de 1 500 km et qui est « synchronisée avec les actions de l’armée syrienne au sol », selon les autorités russes.

Quelle est la stratégie militaire de la Russie en Syrie ?
A l’Assemblée générale de l’ONU, Vladimir Poutine, le président russe a annoncé que la Russie appelait l’ensemble de la communauté internationale à le rejoindre dans la lutte contre le terrorisme qu’il entend mener en Syrie. Alors que les avions russes ont déjà lancé leurs premières frappes - laissant planer un doute sur les cibles : des zones djihadistes ou des quartiers de l’armée syrienne libre ? Le colonel Michel Goya, stratégiste, professeur associé à Sciences-po et Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l’Institut français des relations internationales (Ifri) répondent à la question.

Visite du Président Poutine à Paris
La France, les Etats-Unis, la Russie face au dossier syrien. Les choses bougent-elles ? Dominique Moïsi, géopoliticien, professeur au King's College de Londres, conseiller spécial à l'Ifri est l'invité du Club de la presse. Il est interrogé par Michèle Cotta, Robert Namias et Gérard Carreyrou.

Syrie : la puissance russe en question
Alors que se tient la 70e session de l’Assemblée générale de l’ONU, Vladimir Poutine, a proposé, dimanche 27 septembre, une nouvelle coalition pour combattre l’Etat islamique en Syrie, intégrant son allié le président Bachar al-Assad.
«L’Europe ne pouvait se faire à cette incongruité patente que la Russie fût une grande puissance», commentait la comtesse de Nesselrode dans les mémoires de son mari, chancelier du tsar au cœur du XIXe siècle. Tout mouvement diplomatique russe est encore vu comme une expansion, au Moyen-Orient surtout. Mais que nous dit vraiment l’engagement de Moscou dans le conflit syrien, réaffirmé ces dernières semaines ?
Syrie : Poutine peut-il nous imposer sa solution ?
Pour son premier discours depuis dix ans à l’Assemblée générale des Nations Unies, Vladimir Poutine a proposé la mise sur pied d'une coalition politique et militaire internationale « élargie », en vue de combattre Daech en Syrie. Il n'a pas « exclu » la possibilité de frappes russes mais écarté l'envoi de troupes combattantes au sol. S’imposant à l'ONU comme un acteur incontournable, le chef du Kremlin espère se positionner en leader pour trouver une sortie de la crise. À l'issue d'un entretien avec Barak Obama, il a déclaré : « Ce n'est ni à Barack Obama ni à François Hollande de décider qui doit diriger la Syrie ». Le président russe peut-il dicter ses résolutions à ses homologues américain et français?
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