
Au Mozambique, des massacres djihadistes au cœur d’une région convoitée
Une cinquantaine de civils ont été décapités, début novembre, dans la province du Cabo Delgado, dans le nord du Mozambique. Les auteurs : un groupe armé islamiste lié à Daech, qui multiplie les attaques d’envergure dans cette région très riche en réserves de gaz.
Quelles perspectives en 2020 pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient?
Alors que l’on parlait en 2019 de reconstruction - matérielle, mais aussi politique, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, 2020 s’annonce à nouveau comme l’année de tous les dangers.
« Daech est très affaiblie par sa défaite militaire »
Depuis 2014, 5 000 militaires américains sont présents en Irak à l’appel du gouvernement irakien. Ce dernier se trouvait alors sous la pression de Daech, qui menaçait Bagdad. La coalition internationale « invitée » par le gouvernement irakien, comprend aussi 1 500 militaires de plusieurs pays, dont la France et l’Allemagne. Son intervention a été encadrée par une résolution de l’ONU, mais il n’y a aucun accord de défense signé entre l’Irak et les États-Unis, ce qui veut dire que les troupes américaines peuvent quitter le sol irakien sans préavis.
Comprendre la radicalisation djihadiste et le terrorisme en France
Marc Hecker, directeur des publications de l'Ifri et spécialiste du terrorisme, discute avec le Youtuber Mister Geopolitix de la radicalisation djihadiste et du terrorisme en France.
Pour mieux comprendre ces enjeux, lire sa note «137 nuances de terrorisme. Les djihadistes de France face à la justice»

Daech est-il en voie d'expansion en Afrique ?
Le groupe État islamique a revendiqué ce 18 avril 2019 une attaque dans l’est de la RDC, à la frontière avec l’Ouganda. Une première sur le sol congolais. Une revendication surprenante pour Thierry Vircoulon, spécialiste des questions de sécurité en Afrique subsaharienne. Et si sur le continent, Daech n'était qu'une simple franchise pour toute contestation religieuse armée en manque de visibilité, comme le groupe État islamique en Afrique de l'Ouest ? Entretien.
Face à Daech, l'étrange victoire
À son apogée, Daech contrôlait près du tiers de l’Irak et la moitié de la Syrie. Après avoir perdu Mossoul et Raqqa en 2017, l’organisation est en passe d’être chassée de son dernier réduit, une zone étroite située entre l’Euphrate et la frontière syro-irakienne.
Après Daech, un nouvel Irak - Vidéo de la conférence autour de S.E.M. Barham Saleh, Président de la République d'Irak
Captation vidéo de la conférence autour de S.E.M. Barham Saleh, Président de la République d'Irak, le 25 février 2019 à l'Ifri.
La "voix de Daech" tuée en Syrie ?
Fabien Clain, l'homme qui avait revendiqué les attentats du 13 novembre 2015 au nom de Daech aurait été tué dans le dernier bastion de l'Etat Islamique en Syrie, par une frappe de la Coalition. Il était l'une des figures françaises les plus connues de Daech, et l'un des djihadistes les plus traqués au monde. Pour le spécialiste Marc Hecker, il était surtout le propagandiste francophone du groupe Etat Islamique.
Quel avenir pour la coalition anti-Daech ?
Washington accueille ce mercredi 6 février 2019 la 10e conférence ministérielle des pays membres de la coalition qui combat depuis 2014 l'organisation Etat islamique au Moyen-Orient (ISIS). Une coalition forte de 75 nations contributrices, mais alors que le président américain Donald Trump annonce le retrait de forces américaines de Syrie, la question de l'avenir de cette force reste en suspens. La coalition devrait à l'avenir se consacrer d'avantage à des missions de formation et de reconstruction, particulièrement en Irak. Côté syrien, en revanche, la question d'un maintien d'une présence occidentale est plus délicate.
Leur victoire est impossible, mais les djihadistes n'ont pas perdu !
Si Daech est considérablement affaibli, parler de «victoire» est prématuré. Du reste, il semblerait que le nombre de djihadistes dans le monde n'ait jamais été aussi élevé... Marc Hecker et Élie Tenenbaum, chercheurs à l'Ifri, publient une étude sur l'avenir du djihadisme après la chute du califat.
La gestion du phénomène terroriste
Le terrorisme est depuis des siècles une expression stratégique récurrente, il touche aujourd'hui beaucoup plus les pays dits du sud que l'Europe ou l'Amérique. Il n'empêche que les actions dont la France a été la cible et qui ont commencé en janvier 2015 avec Charlie Hebdo et l'hyper casher, nous conduisent à une réflexion générale sur notre système de défense. 2015 marque-t-elle un tournant ? Qu'est-ce qui a changé pour la France ? Et qu'est-ce que ces attentats ont révélé nos faiblesses ?
Daech, Mossoul
Que va devenir Daech après Mossoul ? Que sait-on de sa stratégie une fois éventré le rêve d'un califat en terre sunnite ? Quelles retombées sur les autres fronts en Syrie, en Libye... ? Quels sont les risques de représailles sur notre sol, en France et en Europe où Daech nous menace de son terrorisme ?
La bataille de Mossoul
Alors que l'offensive sur Mossoul a débuté, de nombreuses questions se posent sur les combats visant à reprendre cette ville symbolique pour l'Etat islamique. La bataille sera-t-elle longue? Quelle part y prend la France? Y a-t-il un risque pour les populations civiles? Comment rétablir l'ordre et l'autorité de l'Etat irakien dans une ville restée aux mains de Daech pendant deux années?

Que change la mort du «ministre des attentats de Daesh» ?
Abou Mohammed al-Adnani, considéré comme le « ministre des attentats » et « porte-parole » de Daesh, a été tué dans la province syrienne d’Alep. Le Pentagone a affirmé mardi soir avoir mené une attaque dans la région, peu après l’annonce de la mort du dirigeant par le groupe terroriste... « Abou Mohammed al-Adnani était moyennement important dans Daesh. C’est un élément visible de cette organisation. Mais le réel pouvoir reste caché car il est ainsi plus efficace et redouté. »...

"La mort de l'un de ses stratèges va-t-elle affaiblir Daech ? Cette nouvelle est un vrai succès pour la coalition"
Cette nouvelle est un vrai succès pour la coalition. Abou Mohammed al-Adnani était le visage et la voix de Daech dans le monde.
Face au chaos du monde, reprendre le chemin de la raison
Daech : La France mène-t-elle une guerre secrète en Libye ?
Le journal Le Monde révèle que la France mènerait des actions secrètes en Libye. Ces opérations des forces spéciales et clandestines viseraient à empêcher l'expansion de Daech dans ce pays ravagé par la guerre civile. Le tout, sans mandat de l'ONU ni débat parlementaire. Ces informations posent la question d'une part de la stratégie choisie par François Hollande, alors qu'officiellement, il n'est pas question de s'engager dans la guerre en Libye. Et d'autre part, du secret-défense, pour le moins mis à mal. Le ministre de la Défense a d'ailleurs ordonné une enquête pour « compromission du secret de la défense nationale ».

Julien Nocetti répond aux questions de « Télématin » sur l’entrepreneur russe Pavel Durov
Julien Nocetti répond aux questions de « Télématin » sur l’entrepreneur russe Pavel Durov, co-fondateur du réseau social VK et de la messagerie instantanée cryptée Telegram, laquelle se trouve actuellement accusée d’être un havre pour les communications des terroristes.
Le grand retour de l'Iran : "Il y a des incertitudes qui viennent aussi des Etats-Unis"
"Il y a des incertitudes qui viennent aussi des Etats-Unis", a expliqué Denis Bauchard, conseiller pour le Moyen-Orient à l'Ifri. L'Iran a réintégré la communauté internationale en rempliçant les conditions requises pour l’accord nucléaire et la levée des sanctions internationales.
"Il faudra 10, 20 ans pour éradiquer Daesh"
Thierry de Montbrial, président de l'IFRI, s'est exprimé à propos de la géopolitique au Moyen-Orient et de la lutte contre l'Etat islamique sur le plateau de Paul Amar. "C'est une guerre de médias, de propagande, il faut comprendre comment ces terroristes fonctionnent" a-t-il affirmé.
"La priorité c'est la lutte contre Daesh, donc il faut accepter de faire des alliances temporaires avec des pays qu'on aime pas nécessairement" a-t-il ajouté. Daesh est un "cancer multiformes, on peut couper la tumeur mais il faut mettre en place des coalitions de longue durée."
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