Face au chaos du monde, reprendre le chemin de la raison
Daech : La France mène-t-elle une guerre secrète en Libye ?
Le journal Le Monde révèle que la France mènerait des actions secrètes en Libye. Ces opérations des forces spéciales et clandestines viseraient à empêcher l'expansion de Daech dans ce pays ravagé par la guerre civile. Le tout, sans mandat de l'ONU ni débat parlementaire. Ces informations posent la question d'une part de la stratégie choisie par François Hollande, alors qu'officiellement, il n'est pas question de s'engager dans la guerre en Libye. Et d'autre part, du secret-défense, pour le moins mis à mal. Le ministre de la Défense a d'ailleurs ordonné une enquête pour « compromission du secret de la défense nationale ».

Julien Nocetti répond aux questions de « Télématin » sur l’entrepreneur russe Pavel Durov
Julien Nocetti répond aux questions de « Télématin » sur l’entrepreneur russe Pavel Durov, co-fondateur du réseau social VK et de la messagerie instantanée cryptée Telegram, laquelle se trouve actuellement accusée d’être un havre pour les communications des terroristes.
Le grand retour de l'Iran : "Il y a des incertitudes qui viennent aussi des Etats-Unis"
"Il y a des incertitudes qui viennent aussi des Etats-Unis", a expliqué Denis Bauchard, conseiller pour le Moyen-Orient à l'Ifri. L'Iran a réintégré la communauté internationale en rempliçant les conditions requises pour l’accord nucléaire et la levée des sanctions internationales.
"Il faudra 10, 20 ans pour éradiquer Daesh"
Thierry de Montbrial, président de l'IFRI, s'est exprimé à propos de la géopolitique au Moyen-Orient et de la lutte contre l'Etat islamique sur le plateau de Paul Amar. "C'est une guerre de médias, de propagande, il faut comprendre comment ces terroristes fonctionnent" a-t-il affirmé.
"La priorité c'est la lutte contre Daesh, donc il faut accepter de faire des alliances temporaires avec des pays qu'on aime pas nécessairement" a-t-il ajouté. Daesh est un "cancer multiformes, on peut couper la tumeur mais il faut mettre en place des coalitions de longue durée."

Moyen-Orient : dangereuse escalade
Le Moyen-Orient serait-il à la veille d'un nouveau conflit armé, le plus potentiellement redoutable de tous, entre l'Arabie Saoudite et l'Iran ? Même si la rationalité n'a pas toujours tendance à l'emporter, surtout dans cette partie du monde, la réponse est probablement « non ». Le régime saoudien est trop faible politiquement et ne survivrait sans doute pas à une défaite militaire. L'Iran est trop divisé et a déjà connu, il y a quelques décennies, les horreurs de la guerre.

Semi-Mutual Defense: Europe’s Patchwork Response to Paris Attacks
The offer of active military support to France in Syria or in the Sahel by several European member states is likely to overshadow the absence of meaningful commitment from others. On balance, the picture will not be too disheartening for supporters of the EU: its foreign and security policy apparatus will not come out damaged, but only because it has not been properly tested.
Faut-il frapper la Libye, nouveau sanctuaire de Daech ?
Depuis plus d’un an, Daech ne cesse de se renforcer dans son fief libyen de Syrte, l'ancienne ville de Mouammar Kadhafi, où affluent combattants et nouvelles recrues étrangères. Le groupe terroriste y règne et a imposé sa loi, à cet endroit stratégique, sur la côte méditerranéenne, face à l'Italie. Mais Daech dispose aussi désormais de cellules disséminées partout dans le pays et veut faire de la Libye un nouveau point fort de son « califat ».

"Daech nie sciemment les lois de la guerre"
Comment la France, et ses armées, peut-elle riposter à un adversaire qui ne respecte aucune des lois de la guerre ? C'est toute la question…
Le double jeu de la Turquie
C’est un pacte inédit. Alors que la guerre des mots continue entre Moscou et Ankara, une semaine après que des chasseurs turcs ont abattu un bombardier Soukhoï russe à la frontière syrienne, les Européens ont scellé dimanche un plan d'action avec les Turcs pour freiner le flux de migrants vers l'Union européenne.
Avec
Dorothée Schmid, Responsable du Programme Turquie contemporaine à l'Ifri
Frédéric Encel, Docteur en géopolitique
Pierre Servent, Expert en stratégie militiaire et spécialiste des questions de défense
Jean-Dominique Giuliani, Président de la fondation Robert Schuman
"La manière dont l'EI utilise les réseaux sociaux est réellement innovante"
C'est une chose de constater l'usage des réseaux sociaux par les djihadistes. C'en est une autre de chercher à comprendre le phénomène.
Chercheur à l'Ifri (Institut français des relations internationales), Marc Hecker vient de publier une étude sur les opérations numériques des djihadistes, titrée Web social et djihadisme : du diagnostic aux remèdes. Cette enquête originale illustre la complexité du problème : le radicalisme le plus extrême et le plus rétrograde, qui prétend ramener le monde moderne à l'aube du Moyen Âge, utilise avec dextérité les outils de communication les plus modernes. Avec l'appui explicite des opérateurs des réseaux sociaux notamment, qui refusent toute censure au nom de la liberté d'expression.

Daech plus redouté que l'atome iranien
Entre les rebondissements de la crise grecque, qui obsède légitimement l'Europe, et l'effondrement de la Bourse de Shanghai - même si elle a un peu rebondi hier -, qui concentre toutes les attentions de l'Asie, il reste peu de place dans l'actualité pour les négociations censées se conclure aujourd'hui à Vienne sur le nucléaire iranien.
Moyen-Orient, Russie, Daech. Thomas Gomart est l'invité de Sonia Mabrouk
L'Entretien sur Public Sénat. Thomas Gomart est l'invité de Sonia Mabrouk - actualité internationale, Moyen-Orient, Daech, Russie.

Peut-on battre Daech ?
L'éfficacité des stratégies adoptées pour lutter contre les menaces jihadistes a été décryptée par Jean-François Daguzan, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, Benaouda Abdeddaïm, éditorialiste BFM Business et Cécile Maisonneuve, conseillère pour le centre énergie de l’ IFRI. - Les Décodeurs de l'éco, du 2 juin, présenté par Fabrice Lundy, sur BFM Business.

Faut-il changer de stratégie contre Daech ?
Après la défaite de l’armée irakienne qui n’a pas pu tenir la ville de Ramadi, tombée aux mains du groupe État islamique (EI), les plans irakiens pour sa reconquête seront au cœur de la réunion de la coalition internationale contre le djihadisme qui se tient ce mardi à Paris. La France a appelé à un renforcement rapide de la mobilisation internationale contre les djihadistes de Daech qui continuent leur progression en Irak et en Syrie.
Pour parler de la position de la France face à Daech, nous recevons ce soir Mansouria Mokhefi, conseillère spéciale pour le monde arabe à l’Institut français des relations internationales, Jean-Dominique Merchet, journaliste à l’Opinion et spécialiste des questions de défense, Nicolas Hénin, journaliste.

La Turquie tentée de ménager Daech
La Turquie est régulièrement accusée, depuis environ un an, d'ambiguïté a l'égard de l'Etat islamique (El). La décomposition syrienne et Ie déchaînement dcs tensions regionales, sans qu'aucune solution viable ne se profile, encouragent les explications simplistes. Resurgit en l'occurrence a l'égard d'Ankara l'habituel soupçon de duplicité. Soupçon qui entretient en retour l'amertume des Turcs, persuades d'être d'éternels boucs émissaires et les premieres victimes d'une situation incontrôlable - le ralliement récent en Afrique de Boko Haram a l'EI faisant en outre monter les encheres bien au-delà du Moyen-Orient.
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