La coopération militaro-industrielle au coeur des relations indo-russes

Le renforcement des capacités militaires de l'Inde, qui passe par une nette augmentation du budget consacré à l'acquisition d'armement à l'étranger, suscite bien des convoitises. Cet intérêt est encore accentué par la volonté officielle de l'Inde de diversifier ses approvisionnements qui furent pendant longtemps un marché largement dominé par des systèmes d'armes conçus à l'époque soviétique.
Alors que les convergences géostratégiques passées ont perdu de leur acuité depuis la fin de la guerre froide, cet article examine les ressorts de la coopération militaro-industrielle indo-russe à travers ses déficiences (retards dans les livraisons, technologies inadéquates), ses atouts (familiarité avec les types d'armement et le processus de décision), et les défis à relever (passage d'une relation acheteur-vendeur à un réel partenariat dans l'élaboration et la réalisation des projets). Cette coopération entend demeurer un axe porteur de la relation bilatérale, rester pertinente pour l'Inde, et permettre à l'industrie de défense russe de préserver son ancrage sur le marché indien, même s'il faut céder du terrain à la concurrence.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
La coopération militaro-industrielle au coeur des relations indo-russes
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analyses2001-2025 : guerre globale contre le djihadisme
Malgré des moyens considérables dédiés à la guerre globale contre le terrorisme, la menace djihadiste n’a pas disparu.
L’Iran face à ses limites : 10 points sur les causes structurelles d’une cassure tactique
Proxies régionaux. Soutien de Moscou. Latence nucléaire. Dissuasion balistique. L’équilibre sur lequel Téhéran avait bâti sa doctrine a chancelé — avec une rapidité impressionnante. Une semaine après l’annonce d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, il est possible de dresser un bilan détaillé des raisons structurelles qui ont permis à Tel Aviv de déjouer les plans de la République islamique et de dégager des perspectives.
Repenser la fonction « Protection – Résilience ». Un nécessaire changement de paradigme face à un environnement qui se durcit
La France comme les autres pays européens est confrontée de manière directe, tout particulièrement depuis le début de la guerre en Ukraine, à une stratégie hybride de déstabilisation mise en œuvre par la Russie. Cette stratégie se matérialise dans l’ensemble des champs et des milieux possibles d’affrontement et a pour objectif, outre de saper le soutien occidental à l’Ukraine, d’affaiblir les pays européens avec lesquels la Russie se perçoit dans une confrontation systémique de long terme.
Réformer les commandements de l’OTAN. Entre européanisation, émergence de nouveaux leaders et rôle des États-Unis
Au moment où le Sommet de l'OTAN se tient à La Haye du 24 juin au 25 juin 2025, la réélection de Donald Trump à la présidence américaine interroge profondément la nature du lien transatlantique. Si les garanties de sécurité de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), article 5 et dissuasion nucléaire notamment, ne sont pour l’instant pas officiellement remises en cause ou amoindries, des projets de la nouvelle administration portent sur le désengagement de fonctions au sein de l’Alliance, en particulier le poste de SACEUR (Supreme Allied Commander Europe).