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Le début de l'histoire : globalisation financière et relations internationales

Date de publication
29 novembre 2000
Accroche

Avec la Première Guerre mondiale commencent à la fois le XXe siècle et la fin d’une période d’internationalisation économique et de régulation des déséquilibres par le marché : la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale renforcent cette marche à l’étatisation des institutions de l’échange, du crédit, du travail et de la production. Puis, en deux décennies, à partir des années 70, ce mouvement s’inverse : les marchés se libéralisent, le libre-échange se propage, et l’ordre économique mondial, de nouveau, impose sa loi aux politiques nationales. Aux yeux de l’historien, il semble bien que la globalisation financière en cours soit au coeur d’un phénomène troublant : la résurgence, en pleine modernité, de la « civilisation du XIXe siècle ».

 

 

 

« On or about December 1910 human character changed. I am not saying that one went out, as one might into a garden, and there saw that a rose has flowered, or that a hen had laid an egg. The change was not sudden and definite like that. But a change there was, nevertheless ; and since one must be arbitrary, let us date it about the year 1910. »
V. Woolf, « Character in Fiction », dans Essays of Virginia Woolf 1919-1924

Marc FLANDREAU
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Le rôle des idées dans les relations internationales

Date de publication
29 novembre 2000
Accroche

Si les idées ont joué un rôle déterminant au XXe siècle, à travers l’affrontement des idéologies totalitaires et libérales entre 1917 et 1989, leur impact sur les relations internationales est moins facile à mesurer depuis la fin de la guerre froide. Pour certains, le monde serait entré dans une phase post-idéologique où prime tantôt l’économique, tantôt le passionnel ; pour d’autres, le triomphe du marché et de la globalisation masquerait celui de l’idéologie libérale américaine ; pour d’autres encore, l’opposition entre laïcs et religieux aurait pris le relais des conflits proprement politiques ; pour d’autres, enfin, les idéologies émergentes seraient celles du communautarisme et des droits de l’homme. Mais, dans ce paysage encore flou, une chose reste sûre : plus que jamais, les idées à la fois sont manipulées par les jeux de la puissance et contribuent à les reformuler.

Pierre HASSNER
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Nation et Europe au XXe siècle : de la sacralisation négative à la sécularisation positive

Date de publication
29 novembre 2000
Accroche

Le XXe siècle restera peut-être celui du divorce entre la nation et l’Europe. Après avoir façonné le Vieux Continent au XIXe siècle, le nationalisme l’entraîna en effet à sa perte, poussant par deux fois les vieilles nations européennes dans une guerre civile et mondiale qui les relégua au rang de puissances secondaires. Dès lors, le divorce entre l’Europe et la nation semblait consommé, favorisant l’émergence d’une Communauté puis d’une Union européenne aux desseins supranationaux. Mais la dévaluation de la nation n’a pas manqué de produire en retour quelques effets pervers, que le triomphe de la globalisation sous égide américaine n’a fait qu’amplifier. Et si la nation n’est plus sacralisée, comme elle le fut par le passé, elle paraît seule en mesure de redonner à l’Europe les fondations qui lui font encore défaut pour devenir une véritable Union.

Paul THIBAUD
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L'Afrique et le XXe siècle : dépossession, renaissance, incertitudes

Date de publication
29 novembre 2000
Accroche

L’histoire de l’Afrique au XXe siècle semble encore aujourd’hui, à plus d’un titre, toujours à faire. Dans un monde où domine la vision des grandes puissances et des institutions qui en ont émané, la place de l’Afrique dans les relations internationales oscille ainsi, presque à défaut, entre la gloire et la tristesse : gloire d’un continent qui a su reconquérir en partie ce dont il avait été dépossédé par la colonisation, tristesse d’une Afrique apparemment souveraine où le meilleur ne l’a que rarement emporté sur le pire. Et pourtant, si la dépossession et la renaissance du continent n’ont cessé d’être mêlées dans un même processus historique de construction de l’indépendance, une Afrique nouvelle se dessine depuis le début des années 80, plus autonome et plus ouverte, mais aussi plus diverse et plus complexe que ne le laissait présager le paysage assez homogène de l’indépendance retrouvée.

Elikia M'BOKOLO
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Les femmes dans les relations internationales

Date de publication
29 novembre 2000
Accroche

Les femmes ont longtemps été totalement absentes de l’histoire des relations internationales et de la scène diplomatique. À cet égard, le siècle qui s’achève ne marque, au mieux, que l’infléchissement tardif d’un phénomène qui connut, au XIXe siècle, une sorte d’apogée. En France, la création de l’ENA, en 1945, marque le début d’une ère nouvelle, en permettant à des femmes d’accéder aux emplois de la haute fonction publique. Mais il fallut attendre 1972 pour qu’une Française soit nommée, pour la première fois, ambassadrice. Sur la scène internationale, les droits des femmes sont reconnus à partir de 1946, grâce à l’action de l’ONU. Mais il reste encore à assurer dans les faits l’égalité entre hommes et femmes que tant de conventions proclament et que si peu d’États, même développés, se donnent vraiment la peine d’appliquer.

Françoise GASPARD
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Politique étrangère et politique intérieure aux Etats-Unis : la parenthèse du XXe siècle ?

Date de publication
29 novembre 2000
Accroche

En 1917, les États-Unis intervenaient, pour la première fois de leur histoire, dans un conflit européen, rompant avec plus d’un siècle d’isolement. Pourtant, la doctrine de Monroe n’a pas cessé de hanter la conscience des Américains, qui regrettent ces temps idylliques où ils se sentaient protégés, de par leur Constitution, des troubles affaires des autres nations. Cette attitude connaît un regain de vigueur depuis la fin de la guerre froide, l’opposition frontale entre les deux blocs ne justifiant plus ni l’intervention permanente des États-Unis dans les problèmes du globe, ni la prééminence du président américain dans la conduite de la politique étrangère. Soit autant d’entorses aux principes constitutionnels d’une Amérique où les mécanismes régissant la politique intérieure déterminent, plus que dans tout autre pays, la politique extérieure.

Guillaume PARMENTIER
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100 ans de Chine : de la révolte des Boxers au grand pas en avant vers l'intégration globale

Date de publication
29 novembre 2000
Accroche

1900, 2000 : deux dates clefs dans l’histoire de la Chine. 1900, c’est l’année de la révolte des Boxers et de la répression occidentale qui s’ensuit. 2000 voit au contraire la République populaire frapper à la porte de l’OMC et adopter une série de réformes économiques, juridiques et culturelles qui trouvent souvent leur inspiration en Occident. À bien des égards, pourtant, la Chine d’aujourd’hui a conservé la marque de celle de l’impératrice Cixi : le nationalisme chinois reste vif aussi bien dans les relations avec Taiwan que dans le reste de l’Asie ; et les élites comme la population restent partagées entre l’aspiration à la modernité et la peur de l’interdépendance induite par le processus mondial de globalisation. Mais l’avenir de la Chine est peut-être ailleurs : dans la participation à la constitution d’ensembles régionaux aux côtés de l’Europe ou de l’Amérique latine, plutôt que dans une course à la superpuissance avec les États-Unis qui semble déjà perdue.

François GODEMENT
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La politique étrangère du Japon depuis Meiji : essai d'interprétation

Date de publication
29 novembre 2000
Accroche

Entré dans la modernité avec l’ère Meiji (1868-1912), le Japon n’a peut-être pas encore trouvé sa véritable place au sein de la communauté internationale. Ayant d’abord échoué dans ses tentatives d’établir en Asie sa propre domination impériale, ayant encore échoué à transformer sa formidable puissance économique en une puissance politique équivalente et ayant, enfin, manqué sa réintégration dans la communauté asiatique jusqu’au tout début des années 90, il semble ne s’être doté que récemment d’une vision globale et cohérente en matière de politique étrangère. Celle-ci tente d’imposer aujourd’hui l’image d’un Japon porteur de paix, de prospérité et de sécurité dans une zone Asie-Pacifique encore en proie à des turbulences, tout en jouant sa propre partition dans un processus de globalisation largement dominé par les États-Unis.

Jean-Marie BOUISSOU

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